Lors d’une conférence de presse tenue dimanche 19 juillet, pour faire le point sur la gestion de la situation épidémiologique au Maroc, le ministre de la Santé, Khalid Ait Taleb avait exprimé son inquiétude vis-à-vis de la situation épidémiologique de la capitale du Détroit, au point même de commettre l’impardonnable erreur de substituer le mot «Covid-19» par le «virus de Tanger». Il avait précisé qu’ils ne savent pas si le virus a muté ou pas, si le «virus de Tanger» est d'une souche différente ou pas. «Nous avons effectué une étude génomique du virus prélevé à Tanger», avait-il souligné. Dans une interview accordée ce vendredi à la MAP, le ministre a affirmé que la situation épidémiologique au Maroc ne diffère aucunement de la situation à l'échelle internationale.
Certes, nous avons des taux et des indicateurs qui sont très intéressants et encourageants, néanmoins nous avons constaté ces derniers temps l'apparition de cas graves et un nombre de décès en hausse à Tanger par rapport à d'autres villes comme Fès, Casablanca et Marrakech, a-t-il souligné.
«Le génome de souches du coronavirus détecté au Maroc n'a connu aucune mutation puisque c'est la souche qui existait et qui circulait depuis le début de l'apparition de la pandémie et que nous retrouvons même chez les personnes asymptomatiques».
Faire gaffe au relâchement...
Le ministre a, à cet effet, fait observer que des études effectuées au niveau de deux centres différents ont montré que la mutation génomique ne justifie nullement ce constat de cas graves ou de létalité en hausse. «Par contre, ce qui pourrait expliquer ce phénomène, c'est que depuis le début de la 3ème phase de la levée du confinement, nous avons constaté qu'il y a eu un relâchement dans le respect des mesures d'hygiène et barrières», a-t-il ajouté.
Ce relâchement, a relevé M. Ait Taleb, a permis d'exposer au virus une population qui est quand même vulnérable et d'un certain âge ou qui souffre de maladies sous-jacentes ou de comorbidité.
Il a à cet égard insisté sur le respect des mesures sanitaires qui demeurent la panacée aujourd'hui pour pouvoir stopper la propagation de la Covid-19, en particulier en cette période estivale et à la veille de certaines festivités comme l'Aid Al Adha, en vue de protéger la santé de tout un chacun, y compris les plus vulnérables.
Tout en invitant les citoyens à éviter tout relâchement face à la maladie, le ministre a mis l'accent sur l'obligation du port du masque chirurgical ou conventionnel et de se conformer aux mesures barrières.
Certes, nous avons des taux et des indicateurs qui sont très intéressants et encourageants, néanmoins nous avons constaté ces derniers temps l'apparition de cas graves et un nombre de décès en hausse à Tanger par rapport à d'autres villes comme Fès, Casablanca et Marrakech, a-t-il souligné.
«Le génome de souches du coronavirus détecté au Maroc n'a connu aucune mutation puisque c'est la souche qui existait et qui circulait depuis le début de l'apparition de la pandémie et que nous retrouvons même chez les personnes asymptomatiques».
Faire gaffe au relâchement...
Le ministre a, à cet effet, fait observer que des études effectuées au niveau de deux centres différents ont montré que la mutation génomique ne justifie nullement ce constat de cas graves ou de létalité en hausse. «Par contre, ce qui pourrait expliquer ce phénomène, c'est que depuis le début de la 3ème phase de la levée du confinement, nous avons constaté qu'il y a eu un relâchement dans le respect des mesures d'hygiène et barrières», a-t-il ajouté.
Ce relâchement, a relevé M. Ait Taleb, a permis d'exposer au virus une population qui est quand même vulnérable et d'un certain âge ou qui souffre de maladies sous-jacentes ou de comorbidité.
Il a à cet égard insisté sur le respect des mesures sanitaires qui demeurent la panacée aujourd'hui pour pouvoir stopper la propagation de la Covid-19, en particulier en cette période estivale et à la veille de certaines festivités comme l'Aid Al Adha, en vue de protéger la santé de tout un chacun, y compris les plus vulnérables.
Tout en invitant les citoyens à éviter tout relâchement face à la maladie, le ministre a mis l'accent sur l'obligation du port du masque chirurgical ou conventionnel et de se conformer aux mesures barrières.