Juin dernier, le Parlement marocain a ratifié le projet de loi n° 19.20 modifiant et complétant la loi 17.95 relative aux sociétés anonymes, et la loi n° 5-96 sur la société en nom collectif, la société en commandite simple, la société en commandite par actions, la société à responsabilité limitée et la société en participation. Cette loi vise à atténuer les effets de discrimination dans les entreprises, en appliquant progressivement le principe de parité entre les femmes et les hommes dans les conseils d’administration.
Ainsi, la présence des femmes dans les conseils d’administration des sociétés devrait atteindre au moins 30% d’ici 2024 et environ 40% d’ici 2027. La Banque mondiale a déclaré que cette loi est le fruit d’une coopération exemplaire entre le gouvernement, le parlement et la société civile, qui a été renforcée par la création d’un groupe de travail par ONU Femmes ainsi que des représentantes du « Club des Femmes Managers au Maroc ».
La Banque mondiale a estimé qu’«imposer la participation des femmes aux postes de direction est une mesure audacieuse qui n’a été adoptée que par quelques pays, comme la France, la Norvège, l’Italie et la Belgique», et a déclaré que «le Maroc est le premier pays en le Moyen-Orient et l’Afrique du Nord à franchir cette étape. Cette réforme va contribuer à renforcer la confiance dans les qualifications des femmes, à améliorer leur développement de carrière et à stimuler la croissance économique et la performance des entreprises ».
Selon les données fournies par la Banque mondiale, il existe de grandes disparités entre les sexes en ce qui concerne l’obtention d’un emploi, malgré la stipulation de l’égalité des sexes dans la constitution de 2011. Il a même indiqué que la disparité s’est considérablement accrue au cours des dix dernières années.
En 2020, les femmes constituaient 50,2% de la population marocaine, mais leur part dans la population active ne dépassait pas 23%, contre 27% en 2010 ; C’est ce qu’indique une étude menée par le Haut-Commissariat au Plan.
Selon les données officielles, la proportion d’entreprises marocaines dirigées par des femmes ne dépassait pas 13% en 2019, alors que la proportion atteignait 19% dans le secteur des services, 14% dans le commerce et 13% dans l’industrie. Dans le secteur public, les femmes représentaient 23% des directeurs, 20% des membres de la Chambre des représentants et 21% des membres des conseils d’administration aux niveaux régional et local.
Ainsi, la présence des femmes dans les conseils d’administration des sociétés devrait atteindre au moins 30% d’ici 2024 et environ 40% d’ici 2027. La Banque mondiale a déclaré que cette loi est le fruit d’une coopération exemplaire entre le gouvernement, le parlement et la société civile, qui a été renforcée par la création d’un groupe de travail par ONU Femmes ainsi que des représentantes du « Club des Femmes Managers au Maroc ».
La Banque mondiale a estimé qu’«imposer la participation des femmes aux postes de direction est une mesure audacieuse qui n’a été adoptée que par quelques pays, comme la France, la Norvège, l’Italie et la Belgique», et a déclaré que «le Maroc est le premier pays en le Moyen-Orient et l’Afrique du Nord à franchir cette étape. Cette réforme va contribuer à renforcer la confiance dans les qualifications des femmes, à améliorer leur développement de carrière et à stimuler la croissance économique et la performance des entreprises ».
Selon les données fournies par la Banque mondiale, il existe de grandes disparités entre les sexes en ce qui concerne l’obtention d’un emploi, malgré la stipulation de l’égalité des sexes dans la constitution de 2011. Il a même indiqué que la disparité s’est considérablement accrue au cours des dix dernières années.
En 2020, les femmes constituaient 50,2% de la population marocaine, mais leur part dans la population active ne dépassait pas 23%, contre 27% en 2010 ; C’est ce qu’indique une étude menée par le Haut-Commissariat au Plan.
Selon les données officielles, la proportion d’entreprises marocaines dirigées par des femmes ne dépassait pas 13% en 2019, alors que la proportion atteignait 19% dans le secteur des services, 14% dans le commerce et 13% dans l’industrie. Dans le secteur public, les femmes représentaient 23% des directeurs, 20% des membres de la Chambre des représentants et 21% des membres des conseils d’administration aux niveaux régional et local.
Hiba CHAKER
