«Malgré les évolutions globalement modérées en 2019, les risques macroéconomiques devraient s'aggraver en 2020, sous l'effet du choc pandémique dont les répercussions vont indéniablement détériorer les conditions macroéconomiques en 2020 avant d’entamer progressivement une reprise à compter de 2021», indique Bank Al-Maghrib (BAM) dans un communiqué sanctionnant les travaux de cette 11ème réunion du CCSRS.
Sur le plan international, la conjoncture déjà fragilisée en 2019 par une croissance mondiale en berne, sera ébranlée en 2020 par une récession économique inédite et un affaiblissement de la situation financière et budgétaire des principales économies développées et émergentes, prévoit la même source. Au niveau national, le Comité fait observer que la croissance, doublement affaiblie en 2020 par les effets de la sécheresse et par l'arrêt total ou partiel de l'activité dans plusieurs secteurs du fait de la pandémie, devrait se contracter à -5,2% dans le cadre d'un scénario de reprise en "V".
Concernant les comptes extérieurs, le déficit du compte courant, après son raffermissement de 1,2 point de PIB en 2019, devrait se creuser fortement en 2020 à 10,3% du PIB avant de s'améliorer partiellement en 2021 à 5,8% grâce notamment à la mobilisation des financements extérieurs et la reprise rapide prévue en 2021.
Les avoirs officiels de réserve qui se sont améliorés en 2019 à 253,4 milliards de dirhams (MMDH) assurant une couverture de 6 mois et 8 jours d'importations de biens et services, devraient baisser sur l'horizon de prévision. Leur niveau permettrait, toutefois, de couvrir autour de 5 mois d'importations aussi bien en 2020 qu'en 2021. S'agissant des finances publiques, le déficit budgétaire devrait se creuser à 7,6% en 2020 avant de s'atténuer à 5% en 2021, et se traduire par une augmentation de la dette du Trésor qui devrait atteindre 75,3% du PIB puis 75,4% en 2020 et 2021 respectivement.
Sur le plan international, la conjoncture déjà fragilisée en 2019 par une croissance mondiale en berne, sera ébranlée en 2020 par une récession économique inédite et un affaiblissement de la situation financière et budgétaire des principales économies développées et émergentes, prévoit la même source. Au niveau national, le Comité fait observer que la croissance, doublement affaiblie en 2020 par les effets de la sécheresse et par l'arrêt total ou partiel de l'activité dans plusieurs secteurs du fait de la pandémie, devrait se contracter à -5,2% dans le cadre d'un scénario de reprise en "V".
Concernant les comptes extérieurs, le déficit du compte courant, après son raffermissement de 1,2 point de PIB en 2019, devrait se creuser fortement en 2020 à 10,3% du PIB avant de s'améliorer partiellement en 2021 à 5,8% grâce notamment à la mobilisation des financements extérieurs et la reprise rapide prévue en 2021.
Les avoirs officiels de réserve qui se sont améliorés en 2019 à 253,4 milliards de dirhams (MMDH) assurant une couverture de 6 mois et 8 jours d'importations de biens et services, devraient baisser sur l'horizon de prévision. Leur niveau permettrait, toutefois, de couvrir autour de 5 mois d'importations aussi bien en 2020 qu'en 2021. S'agissant des finances publiques, le déficit budgétaire devrait se creuser à 7,6% en 2020 avant de s'atténuer à 5% en 2021, et se traduire par une augmentation de la dette du Trésor qui devrait atteindre 75,3% du PIB puis 75,4% en 2020 et 2021 respectivement.