Les déchets marins sont composés des « Mégots et filtres de cigarettes » (35,1%), « Bouchons et couvercles en plastique » (17,9%) et « Emballages de chips, de friandises, et de baguettes de bonbons » (17,5%), précise le rapport national sur la surveillance de la qualité des eaux de baignade des plages du Royaume, dont les résultats ont été présentés lors d'une conférence de presse. Selon la même source, ces sous-catégories représentent à elles seules 60,7% de la totalité des déchets collectés au niveau national.
Zones atlantique et méditerranéenne, malades de l’activité humaine
Concernant la zone atlantique, la teneur maximale des déchets marins collectés s’élève à 3611 éléments/100 m au niveau de la plage Sablettes (province de Benslimane), tandis que celle minimale, 394 éléments/100 m, a été relevée à la plage de Safi, selon le document.
S'agissant de la zone méditerranéenne, la valeur maximale des déchets marins collectés pendant les deux campagnes de prélèvements et d’analyse, allant du mois de mai au mois de septembre 2020, a atteint 2713 éléments/100 m au niveau de la plage Calabonita (province d’Al Hoceima), alors que la valeur minimale de 250 éléments/ 100 m a été enregistrée au niveau de Miami Nador (province de Nador).
Les restrictions sanitaires, salvatrices pour les plages
Le nombre de déchets collectés au niveau de chaque plage a diminué, généralement, en 2020 par rapport aux années précédentes pour 90% des plages objet de la surveillance.
Cette diminution peut être expliquée par l’instauration des mesures restrictives prises par les autorités compétentes pendant la crise sanitaire suite à la propagation de Covid-19, notamment la fermeture des plages, explique le rapport.
« Mycologie » et « métaux lourds »
D’après le département de l'Environnement, 60 plages ont fait l’objet de surveillance de la qualité du sable, qui a porté sur la réalisation de campagnes de prélèvement pour analyses physico-chimiques et mycologiques (différents dermatophytes) et la réalisation de campagnes de typologie des déchets marins des plages.
Pour ce qui est de la qualité mycologique, les résultats durant les deux campagnes de surveillance ont permis de déceler la présence de dermatophytes au niveau de la plage Haouzia (en automne 2020) et de champignons au niveau de 52% des stations surveillées durant les deux campagnes. En général, ils ne sont pas pathogènes, sauf pour les personnes ayant des problèmes d’allergie.
Concernant les métaux lourds, des éléments ont été détectés, sans pour autant dépasser les seuils de référence. Pour les hydrocarbures, aucune contamination n’a été enregistrée.
Tout compte fait, l’installation des poubelles pour recueillir les détritus et ainsi abriter le domaine maritime est de mise, néanmoins, le plus judicieux est d'éveiller l'attention du public, sachant que ces déchets peuvent mettre plusieurs siècles à se dégrader et par suite disparaitre.
Zones atlantique et méditerranéenne, malades de l’activité humaine
Concernant la zone atlantique, la teneur maximale des déchets marins collectés s’élève à 3611 éléments/100 m au niveau de la plage Sablettes (province de Benslimane), tandis que celle minimale, 394 éléments/100 m, a été relevée à la plage de Safi, selon le document.
S'agissant de la zone méditerranéenne, la valeur maximale des déchets marins collectés pendant les deux campagnes de prélèvements et d’analyse, allant du mois de mai au mois de septembre 2020, a atteint 2713 éléments/100 m au niveau de la plage Calabonita (province d’Al Hoceima), alors que la valeur minimale de 250 éléments/ 100 m a été enregistrée au niveau de Miami Nador (province de Nador).
Les restrictions sanitaires, salvatrices pour les plages
Le nombre de déchets collectés au niveau de chaque plage a diminué, généralement, en 2020 par rapport aux années précédentes pour 90% des plages objet de la surveillance.
Cette diminution peut être expliquée par l’instauration des mesures restrictives prises par les autorités compétentes pendant la crise sanitaire suite à la propagation de Covid-19, notamment la fermeture des plages, explique le rapport.
« Mycologie » et « métaux lourds »
D’après le département de l'Environnement, 60 plages ont fait l’objet de surveillance de la qualité du sable, qui a porté sur la réalisation de campagnes de prélèvement pour analyses physico-chimiques et mycologiques (différents dermatophytes) et la réalisation de campagnes de typologie des déchets marins des plages.
Pour ce qui est de la qualité mycologique, les résultats durant les deux campagnes de surveillance ont permis de déceler la présence de dermatophytes au niveau de la plage Haouzia (en automne 2020) et de champignons au niveau de 52% des stations surveillées durant les deux campagnes. En général, ils ne sont pas pathogènes, sauf pour les personnes ayant des problèmes d’allergie.
Concernant les métaux lourds, des éléments ont été détectés, sans pour autant dépasser les seuils de référence. Pour les hydrocarbures, aucune contamination n’a été enregistrée.
Tout compte fait, l’installation des poubelles pour recueillir les détritus et ainsi abriter le domaine maritime est de mise, néanmoins, le plus judicieux est d'éveiller l'attention du public, sachant que ces déchets peuvent mettre plusieurs siècles à se dégrader et par suite disparaitre.