La diplomatie économique marocaine a de nouveau fait son effet. Durant de récentes réunions avec l'Egypte, le ministre de l’Industrie, de l’investissement, du commerce et de l’économie numérique Moulay Hafid Elalamy, arrive à trouver la formule adéquate pour la levée de l’interdiction d’importer les voitures de l’usine Tanger Med en Égypte. Depuis mars dernier, les exportations de l’usine Renault de Tanger-Med sont refusées à l’entrée du territoire égyptien. Les autorités du Caire soulèvent un «non-respect» par ces marchandises des règles de cumul de l’origine incluses dans le cadre de l’Accord d’Agadir qui regroupe le Maroc, l’Égypte, la Tunisie et la Jordanie.
Une source au Ministère de l’Industrie, du Commerce et de l’Économie Verte et Numérique a déclaré que les discussions tenues par Moulay Hafid Elalamy avec son homologue égyptien ont abouti à la mise en place d'un accord permettant à 250 voitures marocaines d'entrer sur le marché égyptien, après l'interdiction de leur entrée depuis mars dernier, affirmant qu'ils sont fabriqués dans l'usine Renault de Tanger située dans la zone franche industrielle de la ville. Cependant, l’Accord d’Agadir qui fait partie du processus de Barcelone piloté par l’Union européenne, est fondé sur l’application de règles d’origine strictes pour la région, incluses dans le cadre du protocole Paneuromed ratifié par les pays membres de l’Accord d’Agadir et l’Union européenne (UE). Parmi celles-ci, la règle du cumul diagonal de l’origine, qui considère les produits comme originaires du Maroc.
Dans le but d'améliorer la fluidité des échanges commerciaux entre les deux pays, une équipe technique conjointe a été constituée par les ministères marocain et égyptien, a fait savoir la même source. A cet égard, plusieurs réunions ont eu lieu en vue de renforcer davantage les relations commerciales et favoriser la flexibilité et la fluidité des échanges.
A noter que les douanes égyptiennes avaient empêché l'entrée de 250 voitures marocaines fabriquées à l'usine Renault de Tanger, affirmant que l'usine est située dans la zone franche industrielle, tout en n'autorisant que les voitures fabriquées à l'usine Somaca à Casablanca à entrer dans le marché.
Dans son intervention, lors d'une réunion de la Commission des secteurs productifs à la Chambre des représentants, au sujet du plan d'accélération industrielle, Moulay Hafid Elalamy, ministre marocain de l'Industrie, du Commerce, de l'Economie verte et numérique, avait abordé les contraintes relatives à l'exportation des voitures produites à l'usine Renault de Tanger vers le marché égyptien, avant que ces problèmes ne soient résolus suite aux réunions ayant lieu avec son homologue égyptien.
De son côté, la ministre du commerce et de l'industrie égyptienne, Névine Gamea, a exprimé, selon ce qui a été rapporté par les médias égyptiens, son mécontentement face aux restrictions imposées à l'arrivée des travailleurs et des marchandises égyptiennes au Maroc, et en a tenu les autorités marocaines pour responsables.
Elle a attiré l'attention sur "l'importance de lancer un mécanisme d'action commun entre les deux pays, basé sur des procédures claires et des contrôles horaires précis, afin de faciliter l'entrée des exportations égyptiennes sur les marchés marocains et des exportations marocaines sur le marché égyptien".
En effet, la ministre égyptienne et son homologue marocain ont convenu d'identifier les obstacles et les défis auxquels se sont confrontés les échanges commerciaux et la coopération en matière d'investissement des deux pays et de trouver des solutions radicales. a-t-elle expliqué.
Une source au Ministère de l’Industrie, du Commerce et de l’Économie Verte et Numérique a déclaré que les discussions tenues par Moulay Hafid Elalamy avec son homologue égyptien ont abouti à la mise en place d'un accord permettant à 250 voitures marocaines d'entrer sur le marché égyptien, après l'interdiction de leur entrée depuis mars dernier, affirmant qu'ils sont fabriqués dans l'usine Renault de Tanger située dans la zone franche industrielle de la ville. Cependant, l’Accord d’Agadir qui fait partie du processus de Barcelone piloté par l’Union européenne, est fondé sur l’application de règles d’origine strictes pour la région, incluses dans le cadre du protocole Paneuromed ratifié par les pays membres de l’Accord d’Agadir et l’Union européenne (UE). Parmi celles-ci, la règle du cumul diagonal de l’origine, qui considère les produits comme originaires du Maroc.
Dans le but d'améliorer la fluidité des échanges commerciaux entre les deux pays, une équipe technique conjointe a été constituée par les ministères marocain et égyptien, a fait savoir la même source. A cet égard, plusieurs réunions ont eu lieu en vue de renforcer davantage les relations commerciales et favoriser la flexibilité et la fluidité des échanges.
A noter que les douanes égyptiennes avaient empêché l'entrée de 250 voitures marocaines fabriquées à l'usine Renault de Tanger, affirmant que l'usine est située dans la zone franche industrielle, tout en n'autorisant que les voitures fabriquées à l'usine Somaca à Casablanca à entrer dans le marché.
Dans son intervention, lors d'une réunion de la Commission des secteurs productifs à la Chambre des représentants, au sujet du plan d'accélération industrielle, Moulay Hafid Elalamy, ministre marocain de l'Industrie, du Commerce, de l'Economie verte et numérique, avait abordé les contraintes relatives à l'exportation des voitures produites à l'usine Renault de Tanger vers le marché égyptien, avant que ces problèmes ne soient résolus suite aux réunions ayant lieu avec son homologue égyptien.
De son côté, la ministre du commerce et de l'industrie égyptienne, Névine Gamea, a exprimé, selon ce qui a été rapporté par les médias égyptiens, son mécontentement face aux restrictions imposées à l'arrivée des travailleurs et des marchandises égyptiennes au Maroc, et en a tenu les autorités marocaines pour responsables.
Elle a attiré l'attention sur "l'importance de lancer un mécanisme d'action commun entre les deux pays, basé sur des procédures claires et des contrôles horaires précis, afin de faciliter l'entrée des exportations égyptiennes sur les marchés marocains et des exportations marocaines sur le marché égyptien".
En effet, la ministre égyptienne et son homologue marocain ont convenu d'identifier les obstacles et les défis auxquels se sont confrontés les échanges commerciaux et la coopération en matière d'investissement des deux pays et de trouver des solutions radicales. a-t-elle expliqué.