Ala tête du gouvernement depuis janvier, Diab a fait cette annonce dans un discours à la nation six jours après l’explosion qui a dévasté le port de la capitale libanaise et une partie de la ville. «Aujourd’hui j’annonce la démission de ce gouvernement», a-t-il dit, accusant la classe politique d’être la cause de ses échecs et dénonçant la «corruption» ayant conduit à «ce séisme qui a frappé le pays». Se présentant comme un indépendant, Diab avait été nommé Premier ministre en réponse à un soulèvement populaire ayant poussé son prédécesseur Saad Hariri à la démission.
Blâmant la corruption au niveau de l’État qui a conduit, selon lui, à l’explosion du 4 août à Beyrouth, le Premier ministre libanais Hassan Diab a dénoncé «Le système de corruption (qui) s’est étendu au sein de l’État. Je me suis rendu compte qu’il était plus grand que l’État qui, pieds et poings liés, n’a pas réussi à le combattre», a regretté le Premier ministre. Et de poursuivre, «l’explosion de Beyrouth est l’une des manifestations de ce système et le résultat d’une corruption endémique».
Pendant son discours, des heurts se déroulaient dans le centre-ville aux abords du Parlement, pour la troisième soirée consécutive. Des manifestants lançaient des pierres et des pétards sur les forces de sécurité qui répliquaient avec du gaz lacrymogène. Les manifestants réclament le renouvellement de la classe politique tout entière, accusée depuis des mois de corruption et d’incompétence.
L’armée rétablit son contrôle sur le centre de Beyrouth
Pour la troisième journée consécutive, des heurts entre manifestants et forces de l’ordre se sont produits à Beyrouth. Des renforts ont été envoyés dans les rues de Beyrouth pour déloger les protestataires.
Les militaires libanais ont délogé les manifestants des places centrales de Beyrouth et des rues avoisinant le parlement, rapporte un correspondant de Sputnik sur place. Des troubles ont eu lieu près du siège du parlement ce lundi matin, les manifestants jetant des pierres et des pétards sur les forces de l’ordre. Des tentatives de casser les barrières installées sur les rues menant au parlement ont également eu lieu.
L’expulsion des manifestants a commencé à quelques minutes de l’intervention du Premier ministre Hassan Diab lors de laquelle il a annoncé la démission du gouvernement. Selon notre correspondant, les manifestants n’ont pu être délogés du centre qu’après l’arrivée des renforts qui continuent à être déployés sur la place des Martyres et dans d’autres quartiers de la ville.
Blâmant la corruption au niveau de l’État qui a conduit, selon lui, à l’explosion du 4 août à Beyrouth, le Premier ministre libanais Hassan Diab a dénoncé «Le système de corruption (qui) s’est étendu au sein de l’État. Je me suis rendu compte qu’il était plus grand que l’État qui, pieds et poings liés, n’a pas réussi à le combattre», a regretté le Premier ministre. Et de poursuivre, «l’explosion de Beyrouth est l’une des manifestations de ce système et le résultat d’une corruption endémique».
Pendant son discours, des heurts se déroulaient dans le centre-ville aux abords du Parlement, pour la troisième soirée consécutive. Des manifestants lançaient des pierres et des pétards sur les forces de sécurité qui répliquaient avec du gaz lacrymogène. Les manifestants réclament le renouvellement de la classe politique tout entière, accusée depuis des mois de corruption et d’incompétence.
L’armée rétablit son contrôle sur le centre de Beyrouth
Pour la troisième journée consécutive, des heurts entre manifestants et forces de l’ordre se sont produits à Beyrouth. Des renforts ont été envoyés dans les rues de Beyrouth pour déloger les protestataires.
Les militaires libanais ont délogé les manifestants des places centrales de Beyrouth et des rues avoisinant le parlement, rapporte un correspondant de Sputnik sur place. Des troubles ont eu lieu près du siège du parlement ce lundi matin, les manifestants jetant des pierres et des pétards sur les forces de l’ordre. Des tentatives de casser les barrières installées sur les rues menant au parlement ont également eu lieu.
L’expulsion des manifestants a commencé à quelques minutes de l’intervention du Premier ministre Hassan Diab lors de laquelle il a annoncé la démission du gouvernement. Selon notre correspondant, les manifestants n’ont pu être délogés du centre qu’après l’arrivée des renforts qui continuent à être déployés sur la place des Martyres et dans d’autres quartiers de la ville.