De source médiatique, on indique que le Premier ministre désigné Mustapha Adib ne présentera pas la composition de son gouvernement aujourd’hui. Et c’est officiel. Le Liban n’a pas encore son gouvernement.
A sa sortie du palais de Baabada après y avoir rencontré le président Michel Aoun, le Premier ministre désigné a déclaré : «Je suis venu aujourd’hui pour de nouvelles consultations et on espère tout le bien».
Mustafa Adib a quitté le Palais Présidentiel de Baabda afin de poursuivre les consultations en vue de former son cabinet, cela à un jour du délai fixé par la communauté internationale et alors que de nombreux observateurs s’attendaient à ce que soit révélée le nom des prochains ministres.
Des informations font état que le président de la république, le général Michel Aoun, ait décidé de retoquer celui-ci, cela contrairement à ce qui avait été annoncé plus tôt.
Mustapha Adib était venu surtout pour présenter le résultat de ses consultations au président de la république et non la formule de son cabinet, indiquent les mêmes sources. Certaines sources indiquent que les 14 noms de ministrables, figurant au sein gouvernement présenté par Mustapha Adib auraient été suggérés par le neveu de Nagib Mikati, Azmi.
Le délai accordé par la communauté internationale en vue de former un gouvernement contre l’obtention de l’aide nécessaire pour le Liban face à la crise économique expire aujourd’hui mardi et on espérait que Adib présenterait au Palais Baabada un cabinet excluant les partis politiques, surtout que ces derniers ont fait savoir ne pas souhaiter participer à ce cabinet tout en le soutenant, à l’image du mouvement Amal, du Hezbollah ou encore du Courant du Futur, du Courant Patriotique Libre, des Forces Libanaises ou du Parti Socialiste Progressistes,.
Un gouvernement sous le forcing de la France
Dès hier soir, le Président de la République Française a contacté le dirigeant du Courant Patriotique Libre Gébran Bassil après que certaines informations auraient circulé sur un possible refus par la Présidence de la République du gouvernement Adib.
Macron continue d’appeler la classe politique libanaise à tenir ses engagements et à former rapidement un nouveau gouvernement capable de sortir le pays de sa plus grave crise depuis la guerre civile des années 1975-1990.
«Le président (français) poursuit ses appels avec les différents acteurs politiques libanais comme il s’y était engagé», a-t-on déclaré à l’Elysée, sans plus de détails.
Emmanuel Macron s’est entretenu samedi par téléphone avec le président du parlement libanais Nabih Berri afin de tenter de lever un obstacle majeur concernant le titulaire du portefeuille des Finances, historiquement dévolu à un chiite, a indiqué un membre de la formation de Nabih Berri. Ce dernier, qui dirige le mouvement Amal, un parti chiite allié au puissant Hezbollah, a déclaré que sa formation était en désaccord avec la méthode du Premier ministre pour constituer le gouvernement et qu’il ne souhaitait pas y entrer dans ces conditions.
Il s’est dit en revanche toujours prêt à coopérer afin de restaurer la stabilité du pays.
Déplorant un manque de consultation, Nabih Berri a fait également allusion à une «pression étrangère» pour former le cabinet. La même expression a été utilisée dans un discours dimanche par un autre allié du Hezbollah, le responsable chrétien Gebran Bassil.
Une aide internationale de plusieurs milliards de dollars a été promise au Liban en 2018, mais ces fonds restent bloqués dans l’attente d’un plan crédible de réformes structurelles. Une «feuille de route» fixée par la France comporte une série de mesures visant à lutter contre la corruption endémique dans le pays et à restaurer la situation économique du Liban, ce qui passe notamment par une restructuration du secteur financier, alors que le cours de la livre est en chute libre, plongeant de nombreux Libanais dans la pauvreté. Avare de déclarations publiques, Mustapha Adib, un diplomate sunnite, serait toutefois déterminé selon plusieurs sources à remettre en cause le partage historique des portefeuilles ministériels sur une base confessionnelle.
Tout nouveau gouvernement doit toutefois bénéficier du soutien des principales composantes confessionnelles du pays.
Selon des sources politiques libanaises, la décision prise la semaine dernière par les Etats-Unis de sanctionner des alliés du Hezbollah, considéré comme une organisation «terroriste» par Washington, n’a pas facilité la tâche de Mustapha Adib.
A sa sortie du palais de Baabada après y avoir rencontré le président Michel Aoun, le Premier ministre désigné a déclaré : «Je suis venu aujourd’hui pour de nouvelles consultations et on espère tout le bien».
Mustafa Adib a quitté le Palais Présidentiel de Baabda afin de poursuivre les consultations en vue de former son cabinet, cela à un jour du délai fixé par la communauté internationale et alors que de nombreux observateurs s’attendaient à ce que soit révélée le nom des prochains ministres.
Des informations font état que le président de la république, le général Michel Aoun, ait décidé de retoquer celui-ci, cela contrairement à ce qui avait été annoncé plus tôt.
Mustapha Adib était venu surtout pour présenter le résultat de ses consultations au président de la république et non la formule de son cabinet, indiquent les mêmes sources. Certaines sources indiquent que les 14 noms de ministrables, figurant au sein gouvernement présenté par Mustapha Adib auraient été suggérés par le neveu de Nagib Mikati, Azmi.
Le délai accordé par la communauté internationale en vue de former un gouvernement contre l’obtention de l’aide nécessaire pour le Liban face à la crise économique expire aujourd’hui mardi et on espérait que Adib présenterait au Palais Baabada un cabinet excluant les partis politiques, surtout que ces derniers ont fait savoir ne pas souhaiter participer à ce cabinet tout en le soutenant, à l’image du mouvement Amal, du Hezbollah ou encore du Courant du Futur, du Courant Patriotique Libre, des Forces Libanaises ou du Parti Socialiste Progressistes,.
Un gouvernement sous le forcing de la France
Dès hier soir, le Président de la République Française a contacté le dirigeant du Courant Patriotique Libre Gébran Bassil après que certaines informations auraient circulé sur un possible refus par la Présidence de la République du gouvernement Adib.
Macron continue d’appeler la classe politique libanaise à tenir ses engagements et à former rapidement un nouveau gouvernement capable de sortir le pays de sa plus grave crise depuis la guerre civile des années 1975-1990.
«Le président (français) poursuit ses appels avec les différents acteurs politiques libanais comme il s’y était engagé», a-t-on déclaré à l’Elysée, sans plus de détails.
Emmanuel Macron s’est entretenu samedi par téléphone avec le président du parlement libanais Nabih Berri afin de tenter de lever un obstacle majeur concernant le titulaire du portefeuille des Finances, historiquement dévolu à un chiite, a indiqué un membre de la formation de Nabih Berri. Ce dernier, qui dirige le mouvement Amal, un parti chiite allié au puissant Hezbollah, a déclaré que sa formation était en désaccord avec la méthode du Premier ministre pour constituer le gouvernement et qu’il ne souhaitait pas y entrer dans ces conditions.
Il s’est dit en revanche toujours prêt à coopérer afin de restaurer la stabilité du pays.
Déplorant un manque de consultation, Nabih Berri a fait également allusion à une «pression étrangère» pour former le cabinet. La même expression a été utilisée dans un discours dimanche par un autre allié du Hezbollah, le responsable chrétien Gebran Bassil.
Une aide internationale de plusieurs milliards de dollars a été promise au Liban en 2018, mais ces fonds restent bloqués dans l’attente d’un plan crédible de réformes structurelles. Une «feuille de route» fixée par la France comporte une série de mesures visant à lutter contre la corruption endémique dans le pays et à restaurer la situation économique du Liban, ce qui passe notamment par une restructuration du secteur financier, alors que le cours de la livre est en chute libre, plongeant de nombreux Libanais dans la pauvreté. Avare de déclarations publiques, Mustapha Adib, un diplomate sunnite, serait toutefois déterminé selon plusieurs sources à remettre en cause le partage historique des portefeuilles ministériels sur une base confessionnelle.
Tout nouveau gouvernement doit toutefois bénéficier du soutien des principales composantes confessionnelles du pays.
Selon des sources politiques libanaises, la décision prise la semaine dernière par les Etats-Unis de sanctionner des alliés du Hezbollah, considéré comme une organisation «terroriste» par Washington, n’a pas facilité la tâche de Mustapha Adib.