Des centaines de mercenaires russes combattant aux côtés du maréchal Khalifa Haftar ont été évacués du front de Tripoli et se trouvent à Bani Walid, à 170 km au sud-est de la capitale libyenne, ont affirmé lundi les forces du Gouvernement d’union nationale (GNA). Le maréchal Haftar, homme fort de l’est libyen, mène depuis plus d’un an une offensive visant à s’emparer de Tripoli (ouest), siège du GNA. Mais les combats se sont rapidement enlisés au sud de la capitale, tandis que le camp Haftar a subi plusieurs revers ces dernières semaines.
Dans ce contexte, selon un communiqué des forces du GNA publié lundi, «un avioncargo militaire de type Antonov 32 a atterri à Bani Walid» pour contribuer à l’évacuation «des mercenaires (du groupe) Wagner vers une destination inconnue». En outre, «sept avions militaires» ont rejoint Bani Walid dès dimanche «avec des munitions et des équipements militaires, et vont repartir «avec les mercenaires Wagner», ajoute le communiqué des forces du GNA, selon lequel «1.500 à 1.600 mercenaires» au total se trouveraient actuellement dans cette ville.
Il n’était pas possible, dans l’immédiat, de confirmer cette information de source indépendante. Elle n’a pas fait, par ailleurs, l’objet d’une communication de la part du camp du maréchal Haftar.
Dans une vidéo diffusée par la chaîne de télévision Libya al-Ahrar, basée à Tripoli, on peut voir des hommes armés montant à bord d’un avioncargo militaire ressemblant à un Antonov 32 et un système de défense anti-aérienne russe de type Pantsir sur le tarmac de l’aéroport.
Dans ce contexte, selon un communiqué des forces du GNA publié lundi, «un avioncargo militaire de type Antonov 32 a atterri à Bani Walid» pour contribuer à l’évacuation «des mercenaires (du groupe) Wagner vers une destination inconnue». En outre, «sept avions militaires» ont rejoint Bani Walid dès dimanche «avec des munitions et des équipements militaires, et vont repartir «avec les mercenaires Wagner», ajoute le communiqué des forces du GNA, selon lequel «1.500 à 1.600 mercenaires» au total se trouveraient actuellement dans cette ville.
Il n’était pas possible, dans l’immédiat, de confirmer cette information de source indépendante. Elle n’a pas fait, par ailleurs, l’objet d’une communication de la part du camp du maréchal Haftar.
Dans une vidéo diffusée par la chaîne de télévision Libya al-Ahrar, basée à Tripoli, on peut voir des hommes armés montant à bord d’un avioncargo militaire ressemblant à un Antonov 32 et un système de défense anti-aérienne russe de type Pantsir sur le tarmac de l’aéroport.
Haftar livre des détails sur la présence turque
Par ailleurs, le porte-parole de l’état-major de l’Armée nationale libyenne (ANL) a énuméré jeudi dernier des matériels militaires turcs déployés, selon lui, en Libye en violation de l’embargo international.
L’Armée nationale libyenne du maréchal Haftar a de nouveau dénoncé le déploiement des forces armées turques en Libye qui, insiste-t-elle, «viole un embargo international». «En violation de l’embargo international destiné à garantir le processus de règlement pacifique en Libye, la Turquie envoie ouvertement dans notre pays des centaines de blindés, d’armes d’artillerie, de drones, de mitrailleuses lourdes et d’autres armes offensives, ainsi qu’un grand nombre de munitions», a déclaré le porte-parole de l’ANL, le général Ahmed al-Mismari, dans un discours diffusé le 21 mai.
Et d’ajouter que des armes de fabrication turque étaient dressées contre «le peuple et l’armée libyenne» que ce soit par des mercenaires, les troupes du gouvernement d’union nationale (GNA) de Fayez el-Sarraj ou par des militaires turcs.
Il s’agit notamment d’«au moins huit systèmes de lance-roquettes multiples turcs de 107 mm T-107, 10 drones d’attaque, environ 70 véhicules de combat blindés Kirpi et Vuran, plus de 260 véhicules tout-terrain fabriqués en Turquie et plus de 100 mitrailleuses lourdes».
En plus, le général prétend qu’à ce jour plus de 1.500 militaires turcs et des mercenaires de sociétés militaires privées se trouvent en Libye sans compter environ 2.500 soldats des forces spéciales prêts à être transférés en Libye depuis la Turquie.
L’Armée nationale libyenne du maréchal Haftar a de nouveau dénoncé le déploiement des forces armées turques en Libye qui, insiste-t-elle, «viole un embargo international». «En violation de l’embargo international destiné à garantir le processus de règlement pacifique en Libye, la Turquie envoie ouvertement dans notre pays des centaines de blindés, d’armes d’artillerie, de drones, de mitrailleuses lourdes et d’autres armes offensives, ainsi qu’un grand nombre de munitions», a déclaré le porte-parole de l’ANL, le général Ahmed al-Mismari, dans un discours diffusé le 21 mai.
Et d’ajouter que des armes de fabrication turque étaient dressées contre «le peuple et l’armée libyenne» que ce soit par des mercenaires, les troupes du gouvernement d’union nationale (GNA) de Fayez el-Sarraj ou par des militaires turcs.
Il s’agit notamment d’«au moins huit systèmes de lance-roquettes multiples turcs de 107 mm T-107, 10 drones d’attaque, environ 70 véhicules de combat blindés Kirpi et Vuran, plus de 260 véhicules tout-terrain fabriqués en Turquie et plus de 100 mitrailleuses lourdes».
En plus, le général prétend qu’à ce jour plus de 1.500 militaires turcs et des mercenaires de sociétés militaires privées se trouvent en Libye sans compter environ 2.500 soldats des forces spéciales prêts à être transférés en Libye depuis la Turquie.
Déploiement d’avions turcs dans l’Est
Ces derniers jours le ton est monté entre l’ANL et Ankara. Le chef de l’aviation de l’ANL, Saqr al-Jaroushi, a annoncé que ses forces étaient sur le point de mener «la plus grande opération aérienne de l’Histoire de la Libye» contre «les installations turques dans toutes les villes occupées» que l’ANL considère comme des «cibles légitimes». Réagissant à cette déclaration, Hami Aksoy, porte-parole de la diplomatie turque, a reconnu le déploiement de «nouveaux avions militaires» dans l’est de la Libye et a promis une riposte en cas d’agression de la part de l’ANL contre les militaires turcs. Alors que la Libye est plongée dans le chaos depuis la chute du régime de Mouammar Kadhafi en 2011, les deux pouvoirs rivaux actuels sont soutenus par diverses puissances étrangères. Depuis le début de l’offensive du maréchal Haftar, les violences ont fait des centaines de morts et poussé à la fuite quelque 200.000 personnes.
Lundi, au deuxième jour des célébrations de l’Aïd el-Fitr marquant la fin du ramadan, les Tripolitains se sont de nouveau réveillés au son des explosions et des tirs de roquettes.
Lundi, au deuxième jour des célébrations de l’Aïd el-Fitr marquant la fin du ramadan, les Tripolitains se sont de nouveau réveillés au son des explosions et des tirs de roquettes.