La Ligue arabe, à l’issue d’une réunion d’urgence sur la Libye, à la demande de l’Egypte, a réaffirmé son attachement à une solution politique à la crise libyenne, son engagement pour l’unité territoriale libyenne ainsi que son rejet de toutes les interventions étrangères «illégales».
La déclaration finale de la réunion ministérielle de la Ligue arabe a appelé au refus des interventions étrangères en Libye et au retrait des forces étrangères, mais quatre pays dont la Libye ont exprimé leurs réserves sur certains points et articles de la déclaration qui s’inscrit dans le contexte d’un mouvement diplomatique égyptien après que le Caire ait menacé d’une intervention militaire dans les terres libyennes.
Lors de sa session extraordinaire au niveau des ministres des AE, tenue en vidéoconférence, à l’invitation de l’Egypte, la Ligue arabe a insisté sur le refus des interventions étrangères en Libye de toute nature et source, qui contribuent à faciliter le mouvement des combattants étrangers en Libye, en violation de l’embargo sur les armes.
La Ligue arabe a également exigé le retrait de toutes les forces étrangères sur les terres libyennes et à l’intérieur des eaux territoriales libyennes, afin d’éviter l’expansion de la confrontation.
La déclaration finale a salué la déclaration du Caire qui a été publiée récemment après la réunion entre le président égyptien Abdel Fattah Al-Sisi au Général à la retraite Khalifa Haftar et le Président de la Chambre des représentants à Tobrouq (Est de la Libye).
La déclaration de la session des ministres arabes des AE s’appuie sur l’impératif que toute solution à la crise libyenne doit être bâtie sur l’accord politique inter-libyen, sur les résolutions du Conseil de sécurité, les résolutions de la conférence de Berlin et les sommets et efforts internationaux précédents.
La Libye, le Qatar, la Tunisie et la Somalie ont opposé leurs réserves sur la déclaration finale de la réunion ministérielle de la Ligue arabe, à laquelle ont participé des représentants de 21 pays de la Ligue.
La vidéo-conférence a eu lieu quelques jours après que le président égyptien al-Sissi ait menacé d’intervenir militairement en Libye pour empêcher les forces du gouvernement de Sarraj d’avancer vers l’est pour contrôler la ville de Syrte, à l’est de Tripoli, et la base aérienne d’al-Jawdh, au sud-est de la capitale.
Le gouvernement de réconciliation avait dans un premier temps refusé l’appel de l’Egypte pour cette réunion, avant d’annoncer une participation réduite.
Plus tôt, le gouvernement libyen, reconnu internationalement, avait rejeté ce qu’on appelait la déclaration du Caire, sous prétexte qu’elle s’inscrit dans une tentative de sauver Haftar après les défaites que ses forces ont essuyées dans l’Ouest libyen.
Réserves libyennes
Le porte-parole du ministère libyen des Affaires étrangères, Mohamed Al-Qablawi, a déclaré que la Libye avait réduit sa représentation diplomatique à la réunion ministérielle arabe.
En raison de la non-invitation du gouvernement de réconciliation nationale.
Al-Qablawi a ajouté que son pays a opposé ses réserves sur deux paragraphes du projet de résolution. La première réserve concerne un passage saluant la déclaration du Caire qui a été présentée avant la réunion, la seconde réserve reproche au texte de la résolution de ne pas faire le distinguo entre les forces d’un pays ami arrivées sur les terres libyennes en vertu d’un accord écrit entre deux gouvernements légitimes déposés auprès des Nations Unies, et les autres forces qui ont outrepassé la souveraineté de l’État libyen pour s’installer sur son territoire.
De son côté, le représentant de la Libye auprès de la Ligue arabe Saleh Al-Shamkhi a déclaré que les pays soutenant Haftar ont facilité et assuré le soutien logistique pour le transfert d’extrémistes terroristes et de mercenaires payés en Libye, y compris les mercenaires Wagner qui combattent aux côtés des forces Haftar.
La déclaration finale de la réunion ministérielle de la Ligue arabe a appelé au refus des interventions étrangères en Libye et au retrait des forces étrangères, mais quatre pays dont la Libye ont exprimé leurs réserves sur certains points et articles de la déclaration qui s’inscrit dans le contexte d’un mouvement diplomatique égyptien après que le Caire ait menacé d’une intervention militaire dans les terres libyennes.
Lors de sa session extraordinaire au niveau des ministres des AE, tenue en vidéoconférence, à l’invitation de l’Egypte, la Ligue arabe a insisté sur le refus des interventions étrangères en Libye de toute nature et source, qui contribuent à faciliter le mouvement des combattants étrangers en Libye, en violation de l’embargo sur les armes.
La Ligue arabe a également exigé le retrait de toutes les forces étrangères sur les terres libyennes et à l’intérieur des eaux territoriales libyennes, afin d’éviter l’expansion de la confrontation.
La déclaration finale a salué la déclaration du Caire qui a été publiée récemment après la réunion entre le président égyptien Abdel Fattah Al-Sisi au Général à la retraite Khalifa Haftar et le Président de la Chambre des représentants à Tobrouq (Est de la Libye).
La déclaration de la session des ministres arabes des AE s’appuie sur l’impératif que toute solution à la crise libyenne doit être bâtie sur l’accord politique inter-libyen, sur les résolutions du Conseil de sécurité, les résolutions de la conférence de Berlin et les sommets et efforts internationaux précédents.
La Libye, le Qatar, la Tunisie et la Somalie ont opposé leurs réserves sur la déclaration finale de la réunion ministérielle de la Ligue arabe, à laquelle ont participé des représentants de 21 pays de la Ligue.
La vidéo-conférence a eu lieu quelques jours après que le président égyptien al-Sissi ait menacé d’intervenir militairement en Libye pour empêcher les forces du gouvernement de Sarraj d’avancer vers l’est pour contrôler la ville de Syrte, à l’est de Tripoli, et la base aérienne d’al-Jawdh, au sud-est de la capitale.
Le gouvernement de réconciliation avait dans un premier temps refusé l’appel de l’Egypte pour cette réunion, avant d’annoncer une participation réduite.
Plus tôt, le gouvernement libyen, reconnu internationalement, avait rejeté ce qu’on appelait la déclaration du Caire, sous prétexte qu’elle s’inscrit dans une tentative de sauver Haftar après les défaites que ses forces ont essuyées dans l’Ouest libyen.
Réserves libyennes
Le porte-parole du ministère libyen des Affaires étrangères, Mohamed Al-Qablawi, a déclaré que la Libye avait réduit sa représentation diplomatique à la réunion ministérielle arabe.
En raison de la non-invitation du gouvernement de réconciliation nationale.
Al-Qablawi a ajouté que son pays a opposé ses réserves sur deux paragraphes du projet de résolution. La première réserve concerne un passage saluant la déclaration du Caire qui a été présentée avant la réunion, la seconde réserve reproche au texte de la résolution de ne pas faire le distinguo entre les forces d’un pays ami arrivées sur les terres libyennes en vertu d’un accord écrit entre deux gouvernements légitimes déposés auprès des Nations Unies, et les autres forces qui ont outrepassé la souveraineté de l’État libyen pour s’installer sur son territoire.
De son côté, le représentant de la Libye auprès de la Ligue arabe Saleh Al-Shamkhi a déclaré que les pays soutenant Haftar ont facilité et assuré le soutien logistique pour le transfert d’extrémistes terroristes et de mercenaires payés en Libye, y compris les mercenaires Wagner qui combattent aux côtés des forces Haftar.