Le lancement de l’opération « La lecture, acte de résistance » a eu lieu dans la plus ancienne (peut-être) des librairies de Rabat : la Librairie Kalila Wa Dimna, un symbole de résistance du livre dont la mort fut annoncée à plusieurs reprises. A suivre l’histoire, ni la radio ni la télévision n’ont pu le faire disparaître.
Le numérique y arrivera-t-il ? Le doute est permis mais le danger rôde et la pandémie du Coronavirus met à mal un secteur dont toute la chaîne est ébranlée : Edition, imprimeries, distribution et lieux de vente que sont les librairies.
Pour affirmer sa pugnacité, le secteur du livre s’est mobilisé et pris La Marche Verte pour modèle de résistance et de mouvement vers l’avenir, dans une opération : la Résistance par la lecture. Ce sont des dizaines d’acteurs du livre, dans différentes régions du Royaume, qui sont mobilisées pour promouvoir la lecture auprès du public durant 45 jours, en référence au 45ème anniversaire de la Marche Verte. Une trentaine de maisons d’édition y participent et concèdent des remises importantes à cette occasion. Le distributeur Sochepress est de la partie ainsi qu’une trentaine de librairies à travers le territoire national.
Les auteurs participent également à l’évènement. Les livres proposés à la vente sont des publications récentes et anciennes de l’édition nationale comme des livres pouvant aider à mieux apprécier la résilience face à ce mal inattendu et de grande ampleur, qui dure dans le temps et n’épargne aucune région dans le monde et dans le Royaume.
Par cette démarche, il s’agit, selon Abdelkader Retnani, président de l’Union Professionnelle des Editeurs Marocains, de prendre des initiatives pour venir en aide à un secteur en difficultés et aux librairies qui ont vu fondre leurs chiffres d’affaires de 70% en moyenne. Par cette action, il s’agit de montrer également que la production de livres n’a pas disparu, lutte pour sa survie comme divers secteurs de l’économie et n’entend pas baisser les bras devant la pandémie. C’est enfin un acte d’ordre psychologique : la lecture, dira Abdelkader Retnani, en substance, empêche de déprimer.
Le secrétaire général du ministère de la Culture, Abdelillah Afifi, dira à cette occasion : « Construire la société de la connaissance passe par la culture et le livre ». Mme Souad Balafrej de la Librairie Kalila Wa Dimna, soulignera pour sa part l’engagement d’un grand nombre d’écrivains et d’éditeurs, invitant le grand public et les jeunes à se rendre nombreux aux librairies pour acheter des livres et lire.
Le lancement officiel de «La lecture, acte de résistance» s’est déroulé en présence du Directeur Général de l’Agence marocaine de presse (MAP) et président de la Confrérie des Compagnons de Gutenberg-Maroc, M. Khalil Hachimi Idrissi, du secrétaire général du ministère de la Culture, M. Abdelillah Afifi, du président de l’UPEM, M. Abdelkader Retnani, du médiateur de la MAP, M. Driss Ajbali et la directrice de la librairie Kalila Wa Dimna, Mme Souad Balafrej.
Le numérique y arrivera-t-il ? Le doute est permis mais le danger rôde et la pandémie du Coronavirus met à mal un secteur dont toute la chaîne est ébranlée : Edition, imprimeries, distribution et lieux de vente que sont les librairies.
Pour affirmer sa pugnacité, le secteur du livre s’est mobilisé et pris La Marche Verte pour modèle de résistance et de mouvement vers l’avenir, dans une opération : la Résistance par la lecture. Ce sont des dizaines d’acteurs du livre, dans différentes régions du Royaume, qui sont mobilisées pour promouvoir la lecture auprès du public durant 45 jours, en référence au 45ème anniversaire de la Marche Verte. Une trentaine de maisons d’édition y participent et concèdent des remises importantes à cette occasion. Le distributeur Sochepress est de la partie ainsi qu’une trentaine de librairies à travers le territoire national.
Les auteurs participent également à l’évènement. Les livres proposés à la vente sont des publications récentes et anciennes de l’édition nationale comme des livres pouvant aider à mieux apprécier la résilience face à ce mal inattendu et de grande ampleur, qui dure dans le temps et n’épargne aucune région dans le monde et dans le Royaume.
Par cette démarche, il s’agit, selon Abdelkader Retnani, président de l’Union Professionnelle des Editeurs Marocains, de prendre des initiatives pour venir en aide à un secteur en difficultés et aux librairies qui ont vu fondre leurs chiffres d’affaires de 70% en moyenne. Par cette action, il s’agit de montrer également que la production de livres n’a pas disparu, lutte pour sa survie comme divers secteurs de l’économie et n’entend pas baisser les bras devant la pandémie. C’est enfin un acte d’ordre psychologique : la lecture, dira Abdelkader Retnani, en substance, empêche de déprimer.
Le secrétaire général du ministère de la Culture, Abdelillah Afifi, dira à cette occasion : « Construire la société de la connaissance passe par la culture et le livre ». Mme Souad Balafrej de la Librairie Kalila Wa Dimna, soulignera pour sa part l’engagement d’un grand nombre d’écrivains et d’éditeurs, invitant le grand public et les jeunes à se rendre nombreux aux librairies pour acheter des livres et lire.
Le lancement officiel de «La lecture, acte de résistance» s’est déroulé en présence du Directeur Général de l’Agence marocaine de presse (MAP) et président de la Confrérie des Compagnons de Gutenberg-Maroc, M. Khalil Hachimi Idrissi, du secrétaire général du ministère de la Culture, M. Abdelillah Afifi, du président de l’UPEM, M. Abdelkader Retnani, du médiateur de la MAP, M. Driss Ajbali et la directrice de la librairie Kalila Wa Dimna, Mme Souad Balafrej.