Dans son édition 2024 sur les indicateurs sociaux du Maroc, fraîchement publiée, le Haut-Commissariat au Plan s’est intéressé aux conditions d’habitation et l’accès des ménages aux services sociaux de base. Selon les données du HCP, 75% des ménages occupent leur propre logement.Ils sont plus nombreux en milieu rural qu’en milieu urbain avec respectivement 92,8% et 67,3%.
La location ne représente que 15,7%, et prévale plus en milieu urbain (22,0%).
S’agissant de la densité d’occupation, près de deux tiers des ménages vivent dans des logements de 2 à 3 pièces (près de trois quarts dans les villes).
Le taux moyen d’occupation est de 1,4 personne par pièce, au niveau national (1,6 en milieu rural et 1,3 dans les villes).
Selon le HCP, les logements de type rural prévalent en milieu rural, suivis de maisons marocaines modernes.
A l’inverse, dans les villes, ce sont plutôt les maisons de type marocain moderne qui dominent, suivies des appartements.
La proportion de la population urbaine vivant dans des logements inadéquats est de 3,1% en 2022, contre 5,2% en 2014, ajoute la même. « L’urbanisation rapide a engendré la prolifération des taudis. Ce qui induit des pressions sur les ressources et sur les infrastructures et services de base et l’aggravation de l’espace environnant», explique le HCP.
La location ne représente que 15,7%, et prévale plus en milieu urbain (22,0%).
S’agissant de la densité d’occupation, près de deux tiers des ménages vivent dans des logements de 2 à 3 pièces (près de trois quarts dans les villes).
Le taux moyen d’occupation est de 1,4 personne par pièce, au niveau national (1,6 en milieu rural et 1,3 dans les villes).
Selon le HCP, les logements de type rural prévalent en milieu rural, suivis de maisons marocaines modernes.
A l’inverse, dans les villes, ce sont plutôt les maisons de type marocain moderne qui dominent, suivies des appartements.
La proportion de la population urbaine vivant dans des logements inadéquats est de 3,1% en 2022, contre 5,2% en 2014, ajoute la même. « L’urbanisation rapide a engendré la prolifération des taudis. Ce qui induit des pressions sur les ressources et sur les infrastructures et services de base et l’aggravation de l’espace environnant», explique le HCP.
Accès aux services de base
L’institution, dirigée par Ahmed Lahlimi, fait remarquer, par ailleurs, que l’accès à l’électricité est quasi-généralisé en 2022 (99,2%). Le déficit en milieu rural a été rattrapé (98,0%), avec un gain de 41,2 points comparé au taux de 2005.
Pour ce qui est du taux d’accès des ménages à une source améliorée d’eau potable, il est de 93,8% en 2022 (82,0% en milieu rural, avec un gain de 22,9 points par rapport à 2005).
Le taux d’accès aux services d’assainissement liquide, y compris les fosses septiques ou simples, est de 97,7% en 2022, indique le HCP.
Autre élément soulevé dans ce rapport est que le taux de raccordement est quasi généralisé dans le milieu urbain (93,6%). En milieu rural, ce taux demeure cependant très faible (6,5%), en raison de la nature du relief et de la dispersion des habitations.
L’utilisation des fosses est l’alternative la plus adaptée avec 86,3% en milieu rural (dont 8,5% sont septiques et 77,8% sont simples), note le HCP.
Collecte des déchets domestiques
L’Institution nous apprend également que 94,9% des ménages urbains bénéficient des services communaux de collecte des déchets domestiques.Cette proportion n’est que de 8,7% en milieu rural, précise le HCP, soulignant que la proportion de déchets urbains solides régulièrement collectés et éliminés de façon adéquate sur le total des déchets urbains solides générés, par ville (déchets ménagers) est de 95% en 2019, contre 44% en 2008.
Le HCP relève, par ailleurs, que la quasi-généralisation de l’accès des ménages à l’électricité a permis aux ménages ruraux de rattraper le retard en matière d’équipement en biens durables, surtout électro-ménager.
A.CHANNAJE