Elle est l’invitée de prestige de la série « Bin Laksour » (MBC5) de Hicham El Jebbari. Un rôle qui fait vivre l’actrice au-delà de sa présence physique à l’écran. Elle s’y vautre avec l’aisance d’une grande interprète, celle qui caresse le théâtre, flirte avec le cinéma, se blottit contre la télévision. Trois médiums qui rythment une vie où l’art est sacerdoce. Elle côtoie l’espace artistique en pratiquant, enfant, la danse dans sa ville natale, Casablanca. Le baccalauréat en poche, elle s’installe à Paris pour des études en art du spectacle où elle choisit les univers du théâtre et du cinéma. Elle opte ensuite pour le père de tous les arts en fréquentant pendant trois années le légendaire Cours Florent, une institution créée en 1967.
Aujourd’hui, elle pense sérieusement reprendre le chemin des planches : « Je vais au théâtre au Maroc, j’adore ça, je vois les acteurs venir sur les planches et je vais faire ça, c’est un de mes projets. Je suis très contente qu’il y ait cette ouverture », dit-elle. Mais c’est au cinéma qu’elle fait ses premiers pas : « Le Cri de la Soie », long métrage français d’Yvon Marciano. En 2000, elle joue sa première pièce de théâtre, dans « Eveil et la Fiancée des Landes », d’August Stramm. Un an plus tard, elle retrouve le cinéma en s’investissant dans les courts métrages « Papillon de nuits » et « Un Jour peut-être » de Rachid Kartaba… Au Maroc, c’est grâce à une rencontre avec Abdelkader Lagtaâ qu’elle s’impose. Il lui offre le rôle principal dans « Face à face » aux côtés de Mohamed Marouazi et Younes Mégri. « J’ai tout de suite senti que le rôle était pour elle. Elle a fait beaucoup de théâtre, et elle a le sens de la responsabilité. Elle fait preuve de beaucoup de professionnalisme. J’ai trouvé du plaisir à la diriger car j’aime travailler avec les comédiens qui s’impliquent profondément dans ma vision », raconte alors Abdelkader Lagtaâ dans Libération.
Le film est « un voyage dans la mémoire, faisant revivre le temps des violences anciennes et les arrestations arbitraires ». Elle remet le couvert avec le même Lagtaâ en 2007 pour « Yasmine et les hommes ». Mégri est toujours à l’appel, Mohamed Majd en lumière d’appoint. La même année, elle décroche le prix du premier rôle au 9e Festival national du film en officiant dans « Oud al ward » (La Beauté éparpillée), premier long métrage de Lahcen Zinoun. Sanaa Alaoui est à l’affiche de plusieurs films de cinéma dont « El Koubz el hafi » de Rachid Belhaj avec Saïd Taghmaoui, « Ça se soigne ? » de Laurent Chouchan, « Terminus des anges » de Narjiss Nejjar/Mohamed Mouftakir/Hicham Lasri, « Vols interdits » de Rigoberto Lopez, « Un novio para Yasmina » de Irene Cardona, « Murs effondrés » de Hakim Belabbes, « Image » et « Black » des belgo-marocains Bilall Fallah et Adil El Arbi. Si le cinéma happe la gracieuse Sanaa Alaoui, il ne l’éloigne pas de ses autres amours, la télévision notamment.
Aujourd’hui, elle pense sérieusement reprendre le chemin des planches : « Je vais au théâtre au Maroc, j’adore ça, je vois les acteurs venir sur les planches et je vais faire ça, c’est un de mes projets. Je suis très contente qu’il y ait cette ouverture », dit-elle. Mais c’est au cinéma qu’elle fait ses premiers pas : « Le Cri de la Soie », long métrage français d’Yvon Marciano. En 2000, elle joue sa première pièce de théâtre, dans « Eveil et la Fiancée des Landes », d’August Stramm. Un an plus tard, elle retrouve le cinéma en s’investissant dans les courts métrages « Papillon de nuits » et « Un Jour peut-être » de Rachid Kartaba… Au Maroc, c’est grâce à une rencontre avec Abdelkader Lagtaâ qu’elle s’impose. Il lui offre le rôle principal dans « Face à face » aux côtés de Mohamed Marouazi et Younes Mégri. « J’ai tout de suite senti que le rôle était pour elle. Elle a fait beaucoup de théâtre, et elle a le sens de la responsabilité. Elle fait preuve de beaucoup de professionnalisme. J’ai trouvé du plaisir à la diriger car j’aime travailler avec les comédiens qui s’impliquent profondément dans ma vision », raconte alors Abdelkader Lagtaâ dans Libération.
Le film est « un voyage dans la mémoire, faisant revivre le temps des violences anciennes et les arrestations arbitraires ». Elle remet le couvert avec le même Lagtaâ en 2007 pour « Yasmine et les hommes ». Mégri est toujours à l’appel, Mohamed Majd en lumière d’appoint. La même année, elle décroche le prix du premier rôle au 9e Festival national du film en officiant dans « Oud al ward » (La Beauté éparpillée), premier long métrage de Lahcen Zinoun. Sanaa Alaoui est à l’affiche de plusieurs films de cinéma dont « El Koubz el hafi » de Rachid Belhaj avec Saïd Taghmaoui, « Ça se soigne ? » de Laurent Chouchan, « Terminus des anges » de Narjiss Nejjar/Mohamed Mouftakir/Hicham Lasri, « Vols interdits » de Rigoberto Lopez, « Un novio para Yasmina » de Irene Cardona, « Murs effondrés » de Hakim Belabbes, « Image » et « Black » des belgo-marocains Bilall Fallah et Adil El Arbi. Si le cinéma happe la gracieuse Sanaa Alaoui, il ne l’éloigne pas de ses autres amours, la télévision notamment.
Le cœur à l’ouvrage
Née pour la comédie, l’artiste à la prestance multiple est capable de jouer en arabe, en français, en anglais, en espagnol et en allemand. Une multilingue comme on en croise que sporadiquement. Réputée professionnellement sincère, Sanaa Alaoui ne galèje pas avec un métier qui la comble et qu’elle sert sans compter. Au théâtre, au cinéma ou à la télévision, elle met le cœur à l’ouvrage, fait appel à cette rigueur qui coule sempiternellement dans ses veines. Elle vit ses rôles jusqu’à donner l’impression qu’ils sortent de son propre vécu. Elle est vraie et c’est cela sa force.
Au Maroc, le téléspectateur a pu vérifier cette sincérité dans « Qalb Karim » de Abdelhaï Laraki, « Assir al madfoun » de Yassine Fennan, « Nisf qamar » de Jihane El Bahhar, « Ahlam banate » de Soufiane Hennane, « Bin Laksour » de Hichal El Jebbari… A l’étranger, la présence de Sanaa Alaoui à la télévision n’est pas négligeable : « Duval et Moretti », « Bajo el mismo cielo », « Julie Lescaut », « Famille d’accueil », « Les Virtuoses », « La Sirène marocaine », « Section de recherches », « Le Juge est une femme ». Alors, cinéma ou télévision ? « J’adore le cinéma et la télé qui est un autre exercice. J’ai appris dans les séries à être plus performante et efficace. C’est dans la rapidité et la réactivité que ça se fait. Le scénario est à lire très rapidement. Il faut se fier au réalisateur et à notre instinct. A la télé on peut faire de très jolies choses efficacement. J’aime les deux », expliquait Sanaa il y a quelques mois sur les colonnes de ALM. Une étoile qui brille et assurément pour longtemps encore, ne peut qu’illuminer une carrière qui se veut réfléchie et prometteuse à plusieurs étages. Sanaa Alaoui jongle allègrement avec le savoir et l’émancipation. Elle les met intelligemment en compétition, les dorlote avec un air rêveur mais les surveille comme le lait sur le feu. Ainsi se déroule la vie d’une artiste généreuse qui pense à l’autre en peaufinant ce qu’elle lui offre. En l’aimant.