Attendue depuis trois mois par les Marocains, la réouverture des Hammams risque de tarder davantage. Alors qu’elleest possible dès ce jeudi 25 juin, nombreux sont les professionnels qui ont décidé de reporter la reprise, et ce, suite aux conditions imposées par les autorités.
«Après trois mois d’arrêt, les hammams sont dans un état désastreux qui nécessite énormément de rénovation et d’argent pour accueillir nos clients convenablement. Malheureusement, les décisions actées par les autorités publiques, nous empêcheront de faire cela», déplore, Mohammed, propriétaire d’un Hammam traditionnel, dans le quartier de l’Océan à Rabat. «Notre bain fonctionne avec du bois, qui déjà coûte très cher, si on ne laisse entrer que 50% des clients, sans aucun soutien de l’Etat, nous serons ruinés…c’est garanti», estime-t-il.
Le président de la Fédération nationale des associations des propriétaires et gérants des hammams traditionnels et douches au Maroc, Rabii Ouachi, est du même avis. Dans un entretien accordé à la MAP, il a indiqué que «les autorités ont dicté plusieurs conditions qui seront presque impossibles à appliquer notamment le port du masque, moins de 50% de la capacité d’accueil et la distanciation sociale». Il a précisé que la fédération a laissé le libre choix aux propriétaires des Hammams de reprendre ou non leurs activités, soulignant en revanche, qu’ils doivent assumer leurs décisions.
Un dialogue sérieux s’impose !
Par ailleurs, les professionnels, dénoncent fortement le manque de communication du gouvernement, concernant les modalités de gestion du secteur en ces temps de crise. «Il y a une absence de communication de la part des autorités sur la manière d'appliquer ces mesures sur le terrain. C'est pour cette raison que nous avons souligné la nécessité d'ouvrir un dialogue sérieux et responsable», souligne M. Ouachi. Le secteur vit une situation difficile qui s'est aggravée avec l’arrêt de l'activité depuis trois mois déjà. Il s'agit de l’activité la plus impactée par cette pandémie et qui accentuera la crise de la profession et la précarité de l'emploi.
«Ainsi, la situation requiert une intervention urgente pour sauver ce secteur notamment le cumul des factures d'eau et d’électricité, le loyer et les salaires dus», précise le président de la Fédération. Il faut donc éviter le laxisme habituel des pouvoirs publics, surtout qu’il existe près de 12.000 hammams aux quatre coins du Maroc, lesquels génèrent près de 120.000 opportunités d'emplois directs et indirects.
La Fédération appelle les autorités compétentes à prendre les mesures nécessaires et exceptionnelles en faveur des professionnels de ce secteur pour minimiser les conséquences de cette épidémie, notamment l'amnistie fiscale et des prêts sans intérêt en vue de relancer ce secteur.
«Après trois mois d’arrêt, les hammams sont dans un état désastreux qui nécessite énormément de rénovation et d’argent pour accueillir nos clients convenablement. Malheureusement, les décisions actées par les autorités publiques, nous empêcheront de faire cela», déplore, Mohammed, propriétaire d’un Hammam traditionnel, dans le quartier de l’Océan à Rabat. «Notre bain fonctionne avec du bois, qui déjà coûte très cher, si on ne laisse entrer que 50% des clients, sans aucun soutien de l’Etat, nous serons ruinés…c’est garanti», estime-t-il.
Le président de la Fédération nationale des associations des propriétaires et gérants des hammams traditionnels et douches au Maroc, Rabii Ouachi, est du même avis. Dans un entretien accordé à la MAP, il a indiqué que «les autorités ont dicté plusieurs conditions qui seront presque impossibles à appliquer notamment le port du masque, moins de 50% de la capacité d’accueil et la distanciation sociale». Il a précisé que la fédération a laissé le libre choix aux propriétaires des Hammams de reprendre ou non leurs activités, soulignant en revanche, qu’ils doivent assumer leurs décisions.
Un dialogue sérieux s’impose !
Par ailleurs, les professionnels, dénoncent fortement le manque de communication du gouvernement, concernant les modalités de gestion du secteur en ces temps de crise. «Il y a une absence de communication de la part des autorités sur la manière d'appliquer ces mesures sur le terrain. C'est pour cette raison que nous avons souligné la nécessité d'ouvrir un dialogue sérieux et responsable», souligne M. Ouachi. Le secteur vit une situation difficile qui s'est aggravée avec l’arrêt de l'activité depuis trois mois déjà. Il s'agit de l’activité la plus impactée par cette pandémie et qui accentuera la crise de la profession et la précarité de l'emploi.
«Ainsi, la situation requiert une intervention urgente pour sauver ce secteur notamment le cumul des factures d'eau et d’électricité, le loyer et les salaires dus», précise le président de la Fédération. Il faut donc éviter le laxisme habituel des pouvoirs publics, surtout qu’il existe près de 12.000 hammams aux quatre coins du Maroc, lesquels génèrent près de 120.000 opportunités d'emplois directs et indirects.
La Fédération appelle les autorités compétentes à prendre les mesures nécessaires et exceptionnelles en faveur des professionnels de ce secteur pour minimiser les conséquences de cette épidémie, notamment l'amnistie fiscale et des prêts sans intérêt en vue de relancer ce secteur.