Le Président de la Commission de l’Union Africaine, Moussa Faki Mahamat a déclaré qu’il «condamne énergiquement l’arrestation du Président Ibrahim Boubacar Keita, du Premier Ministre et autres membres du Gouvernement maliens» et «appelle à leur libération immédiate». Il condamne également «toute tentative de changement anti constitutionnel et appelle les mutins à cesser tout recours à la violence et au respect des institutions républicaines».
De son côté la Communauté économique des Etats de l'Afrique de l’Ouest (CEDEAO) a appelé les militaires à regagner, sans délai, leurs casernes et demandé à toutes les parties prenantes maliennes «de privilégier le dialogue pour résoudre la crise que traverse leurs pays». Dans un communiqué, elle affirme à son tour qu’elle «condamne vigoureusement la tentative en cours et prendra toutes les mesures et actions nécessaires à la restauration de l’ordre constitutionnel, par le rétablissement des institutions démocratiquement élues, conformément aux dispositions de son Protocole additionnel sur la Bonne Gouvernance et la Démocratie».
Même son de cloche du coté des Nations Unies. Le secrétaire général de l'ONU Antonio Guterres a appelé mardi à la «libération immédiate et sans conditions» du président malien Ibrahim Boubacar Keïta, arrêté par des militaires en révolte. Le Conseil de sécurité des Nations unies se réunira de son côté mercredi après-midi en urgence à huis clos au sujet des derniers développements de la crise politique malienne, à la demande de la France et du Niger, qui préside actuellement la Communauté économique des Etats d'Afrique de l'Ouest (CEDEAO). Cela dit, Antonio Guterres a apporté son «plein appui» à l'Union africaine et à la Cédéao pour parvenir à «une solution négociée» et «pacifique».
S’agissant du Royaume, le ministère des Affaires étrangères, de la coopération africaine et des Marocains résidant à l'étranger a affirmé dans un communiqué que le «Maroc suit avec préoccupation les évènements en cours depuis quelques heures au Mali». Et de souligner que le Royaume est «attaché à la stabilité dans ce pays, appelle les différentes parties à un dialogue responsable, au respect de l'ordre constitutionnel et à la préservation des acquis démocratiques, afin d’éviter tout retour en arrière préjudiciable au peuple malien».
Rappelons que le président du pays sahélien en proie à une grave crise politique a été arrêté mardi par des militaires en révolte, dont des éléments ont ensuite fraternisé avec des manifestants qui réclament depuis des mois le départ du chef de l'Etat. Le Premier ministre Boubou Cissé a également été arrêté.
De son côté la Communauté économique des Etats de l'Afrique de l’Ouest (CEDEAO) a appelé les militaires à regagner, sans délai, leurs casernes et demandé à toutes les parties prenantes maliennes «de privilégier le dialogue pour résoudre la crise que traverse leurs pays». Dans un communiqué, elle affirme à son tour qu’elle «condamne vigoureusement la tentative en cours et prendra toutes les mesures et actions nécessaires à la restauration de l’ordre constitutionnel, par le rétablissement des institutions démocratiquement élues, conformément aux dispositions de son Protocole additionnel sur la Bonne Gouvernance et la Démocratie».
Même son de cloche du coté des Nations Unies. Le secrétaire général de l'ONU Antonio Guterres a appelé mardi à la «libération immédiate et sans conditions» du président malien Ibrahim Boubacar Keïta, arrêté par des militaires en révolte. Le Conseil de sécurité des Nations unies se réunira de son côté mercredi après-midi en urgence à huis clos au sujet des derniers développements de la crise politique malienne, à la demande de la France et du Niger, qui préside actuellement la Communauté économique des Etats d'Afrique de l'Ouest (CEDEAO). Cela dit, Antonio Guterres a apporté son «plein appui» à l'Union africaine et à la Cédéao pour parvenir à «une solution négociée» et «pacifique».
S’agissant du Royaume, le ministère des Affaires étrangères, de la coopération africaine et des Marocains résidant à l'étranger a affirmé dans un communiqué que le «Maroc suit avec préoccupation les évènements en cours depuis quelques heures au Mali». Et de souligner que le Royaume est «attaché à la stabilité dans ce pays, appelle les différentes parties à un dialogue responsable, au respect de l'ordre constitutionnel et à la préservation des acquis démocratiques, afin d’éviter tout retour en arrière préjudiciable au peuple malien».
Rappelons que le président du pays sahélien en proie à une grave crise politique a été arrêté mardi par des militaires en révolte, dont des éléments ont ensuite fraternisé avec des manifestants qui réclament depuis des mois le départ du chef de l'Etat. Le Premier ministre Boubou Cissé a également été arrêté.