Soumis à des sanctions de la Communauté économique des États de l'Afrique de l'Ouest (CEDEAO), le gouvernement de transition au Mali fait face à des plusieurs difficultés. La situation dans ce pays du Sahel a été au cœur d'un entretien téléphonique entre le ministre des Affaires Etrangères, de la Coopération Africaine et des Marocains Résidant à l'Etranger, M. Nasser Bourita et son homologue malien, Abdoulaye Diop.
À cette occasion, le Chef de la diplomatie marocaine a réitéré l’attachement accordé par le Maroc à la stabilité du Mali, soulignant l’intérêt d’établir une coopération constructive du Mali avec les organisations internationales compétentes. Nasser Bourita, qui a reçu son homologue malien au Maroc, le 12 octobre dernier, lui a également exprimé la confiance du Royaume dans la capacité des autorités et forces vives maliennes à prendre les mesures susceptibles de renforcer la cohésion nationale et à s’engager dans une voie durable pour la paix et la stabilité.
Par ailleurs, les échanges entre les deux parties ont porté sur les relations solides unissant les deux pays, qui ont connu un véritable essor lors des visites Royales à Bamako en 2013 et 2014.
Rappelons que le Bamako a été sanctionné par la CEDEAO qui a décidé de fermer les frontières de ses États membres avec le Mali et de lui imposer des sanctions économiques. Le bloc régional ouest-africain reproche aux autorités maliennes le retard pris dans la tenue des élections après une transition de 18 mois. Une décision que le gouvernement malien n'a pas manqué de dénoncer.