"Nous ne pouvons pas garder l'approche précédente pour viser 85 villes sans bidonvilles, mais nous devons nous concentrer sur ces 70% et régler le problème au niveau de ces villes avant de nous fixer un autre objectif", c'est ce qu'a affirmé la ministre de l'Aménagement du territoire national, de l'Urbanisme, de l'Habitat et de la Politique de la ville, Fatima-Zahra Mansouri, en réponse à une question orale posée par le Groupe istiqlalien de l'unité et de l'égalitarisme à la Chambre des représentants. Et de détailler que les 70% des bidonvilles se trouvent à Skhirat, Témara, Guercif, Larache, le Grand Casablanca, Marrakech et Salé.
Elle a fait savoir que le nombre de bénéficiaires du programme "Villes sans bidonvilles" a dépassé à ce jour, 300.000 familles depuis le lancement du programme "Villes sans bidonvilles" en 2004.
Par ailleurs, la responsable a révélé que son département a entamé une nouvelle démarche pour le recensement des zones concernées, qui est basée sur les drones afin de figer les territoires, qui se développent en permanence, ainsi que la mise en place d'un registre national des bénéficiaires.
Habitat pour les classes moyennes
Sur la table également le nouveau programme d'offres pour la classe la plus vulnérable et la classe moyenne. Un chantier auquel le ministère de tutelle accorde une attention particulière, à travers la création d’un nouveau programme, avec une nouvelle approche, dans l'objectif de réduire le gap entre l’offre et la demande à travers l’encouragement des investisseurs.
"Le nouveau plan d’action sera présenté à l’issue des concertations menées dans le cadre d’un dialogue amorcé sur les plans national et régional dans le but de rapprocher l'offre et la demande et motiver les investisseurs. En effet, depuis l’annonce de la mise en place d’un programme national destiné spécifiquement à la classe moyenne en 2013, moins de 1.000 unités ont été réalisées", a-t-elle précisé.