Avec un score global de 58 points, le Royaume confirme la solidité et la résilience de son secteur financier, souligne le rapport Absa Africa Financial Markets Index 2023 qui prend en compte six critères d’évaluation, à savoir : la profondeur du marché, l’accès aux marchés des devises, la transparence du marché, la fiscalité et l’environnement réglementaire, la capacité des investisseurs locaux, l’environnement économique et la transparence, et enfin les normes juridiques et leur applicabilité.
En ce qui concerne le premier critère, le Maroc se hisse à la deuxième place avec un score de 60 points, juste derrière l’Afrique du Sud (100 points), ce qui témoigne de la robustesse de son marché financier.
Quant au deuxième critère, le Royaume obtient le 3ème meilleur score (76 points) en termes d’accès aux devises étrangères, après l’Afrique du Sud (88 points) et l’Egypte (87 points). C’est d’ailleurs ce qui explique en grande partie la progression du Maroc dans ce classement.
Concernant le troisième critère, qui évalue la transparence du marché, la fiscalité et l’environnement réglementaire, le Maroc est en quatrième position. Le quatrième critère, qui évalue la capacité des investisseurs locaux, place le Royaume en septième position, démontrant la montée en puissance des investisseurs locaux sur les marchés financiers.
Le cinquième critère, dédié à l’environnement économique et à la transparence, classe le Maroc en 18ème position, signalant des opportunités d’amélioration dans ce domaine spécifique.
Enfin, le sixième critère, qui évalue les normes juridiques et leur applicabilité, positionne le Royaume à la 17ème place, ce qui souligne la nécessité de renforcer davantage son cadre juridique.
Par ailleurs, voici la liste des 10 marchés financiers les plus développés d’Afrique: Afrique du Sud (88 points) ; Maurice (77 points) ; Nigeria (67 points) ; Ouganda (63 points) ; Namibie (63 points) ; Botswana (59 points) ; Kenya (59 points) ; Maroc (58 points) ; Ghana (58 points) ; Tanzanie (55 points).
Le rapport affiche ces résultats, en examinant dans quelle mesure les économies de l’IMFA (Initiative des marchés financiers africains) sont propices aux investissements étrangers. Il comprend des indicateurs relatifs à la rigueur du contrôle des capitaux, à la flexibilité des régimes de taux de change et au niveau de liquidité interbancaire en devises.
« La communication des données relatives au change est considérée comme une mesure de transparence. Ce pilier évalue également la capacité des banques centrales à gérer la volatilité potentielle des flux de capitaux grâce à l’adéquation des réserves de change, » lit-on dans le rapport.
Ce progrès du Maroc, indique le rapport, fait suite aux conclusions de celui annuel 2022 de Bank Al-Maghrib qui note que « le volume mensuel moyen de devises échangées contre le dirham sur le marché interbancaire a augmenté de 140 à 36 milliards de dirhams ». Cela équivaut à environ 42,5 milliards de dollars par an. La banque centrale a déclaré que cette forte augmentation était due à « l’approfondissement continu du marché interbancaire des changes et à l’augmentation de l’utilisation des instruments de couverture ».
Cependant, le Maroc a été l’exception, car de nombreux autres pays ont connu une baisse du chiffre d’affaires interbancaire sur le marché des changes l’année dernière. Une banque tanzanienne a expliqué dans son enquête que « le marché a été témoin d’un resserrement accru de la liquidité en dollars, la demande de dollars dépassant l’offre ». En Ouganda, qui était auparavant le troisième pays pour cette mesure, le chiffre d’affaires annuel des opérations de change interbancaires a légèrement diminué pour atteindre 28,3 milliards de dollars. Il a également diminué au Ghana, au Nigeria et au Kenya, où les personnes interrogées ont fait part de leurs préoccupations croissantes quant à une pénurie de devises.
"Il convient de noter que les notes de l’IMFA sont attribuées sur une base relative plutôt qu’absolue, de sorte que l’amélioration spectaculaire du Maroc a contribué à une forte baisse des notes pour l’Ouganda, le Ghana, le Nigeria et le Kenya. La liquidité interbancaire sur le marché des changes reste limitée, voire négligeable, pour les autres économies de l’IMFA ", précise le rapport.
En ce qui concerne le premier critère, le Maroc se hisse à la deuxième place avec un score de 60 points, juste derrière l’Afrique du Sud (100 points), ce qui témoigne de la robustesse de son marché financier.
Quant au deuxième critère, le Royaume obtient le 3ème meilleur score (76 points) en termes d’accès aux devises étrangères, après l’Afrique du Sud (88 points) et l’Egypte (87 points). C’est d’ailleurs ce qui explique en grande partie la progression du Maroc dans ce classement.
Concernant le troisième critère, qui évalue la transparence du marché, la fiscalité et l’environnement réglementaire, le Maroc est en quatrième position. Le quatrième critère, qui évalue la capacité des investisseurs locaux, place le Royaume en septième position, démontrant la montée en puissance des investisseurs locaux sur les marchés financiers.
Le cinquième critère, dédié à l’environnement économique et à la transparence, classe le Maroc en 18ème position, signalant des opportunités d’amélioration dans ce domaine spécifique.
Enfin, le sixième critère, qui évalue les normes juridiques et leur applicabilité, positionne le Royaume à la 17ème place, ce qui souligne la nécessité de renforcer davantage son cadre juridique.
Par ailleurs, voici la liste des 10 marchés financiers les plus développés d’Afrique: Afrique du Sud (88 points) ; Maurice (77 points) ; Nigeria (67 points) ; Ouganda (63 points) ; Namibie (63 points) ; Botswana (59 points) ; Kenya (59 points) ; Maroc (58 points) ; Ghana (58 points) ; Tanzanie (55 points).
Le rapport affiche ces résultats, en examinant dans quelle mesure les économies de l’IMFA (Initiative des marchés financiers africains) sont propices aux investissements étrangers. Il comprend des indicateurs relatifs à la rigueur du contrôle des capitaux, à la flexibilité des régimes de taux de change et au niveau de liquidité interbancaire en devises.
« La communication des données relatives au change est considérée comme une mesure de transparence. Ce pilier évalue également la capacité des banques centrales à gérer la volatilité potentielle des flux de capitaux grâce à l’adéquation des réserves de change, » lit-on dans le rapport.
Ce progrès du Maroc, indique le rapport, fait suite aux conclusions de celui annuel 2022 de Bank Al-Maghrib qui note que « le volume mensuel moyen de devises échangées contre le dirham sur le marché interbancaire a augmenté de 140 à 36 milliards de dirhams ». Cela équivaut à environ 42,5 milliards de dollars par an. La banque centrale a déclaré que cette forte augmentation était due à « l’approfondissement continu du marché interbancaire des changes et à l’augmentation de l’utilisation des instruments de couverture ».
Cependant, le Maroc a été l’exception, car de nombreux autres pays ont connu une baisse du chiffre d’affaires interbancaire sur le marché des changes l’année dernière. Une banque tanzanienne a expliqué dans son enquête que « le marché a été témoin d’un resserrement accru de la liquidité en dollars, la demande de dollars dépassant l’offre ». En Ouganda, qui était auparavant le troisième pays pour cette mesure, le chiffre d’affaires annuel des opérations de change interbancaires a légèrement diminué pour atteindre 28,3 milliards de dollars. Il a également diminué au Ghana, au Nigeria et au Kenya, où les personnes interrogées ont fait part de leurs préoccupations croissantes quant à une pénurie de devises.
"Il convient de noter que les notes de l’IMFA sont attribuées sur une base relative plutôt qu’absolue, de sorte que l’amélioration spectaculaire du Maroc a contribué à une forte baisse des notes pour l’Ouganda, le Ghana, le Nigeria et le Kenya. La liquidité interbancaire sur le marché des changes reste limitée, voire négligeable, pour les autres économies de l’IMFA ", précise le rapport.