Selon des détails publiés dans la presse israélienne, le ministère israélien des Affaires étrangères enquête sur des allégations concernant notamment l’exploitation de femmes locales, harcèlement sexuel et atteinte à la pudeur.
Une source diplomatique israélienne a confirmé à l’AFP “l’ouverture d’une enquête interne” ayant conduit au rappel de Govrin.
Dans une lettre envoyée dimanche au directeur général du ministère des Affaires étrangères, et dont l’AFP s’est procuré une copie, l’avocat de Govrin dément les accusations, les qualifiant de “tentative de nuire à l’ambassadeur (…) et de le démettre de ses fonctions”.
“Au cours de la semaine écoulée, une partie méprisable et intéressée, cherchant à nuire à l’ambassadeur, s’est tournée vers divers médias et a lancé une campagne de diffamation fausse, dégradante et abusive contre l’ambassadeur”, peut-on lire dans la lettre.
En cause, selon la lettre, le responsable de sécurité de la mission israélienne au Maroc dont Govrin tentait d’obtenir le renvoi à la suite de plusieurs différends, notamment l’utilisation par ce dernier du véhicule de la mission à des fins personnelles.
“Plein de haine et de sentiments de vengeance, l’agent de sécurité a continué à faire tout ce qui était en son pouvoir pour nuire à l’ambassadeur et à son épouse et les diffamer, sans écarter aucun moyen, aussi méprisable et nuisible soit-il”, peut-on lire dans la lettre.
“Toutes les allégations diffamatoires de l’agent de sécurité, relatives à l’ambassadeur (…) sont des légendes”, ajoute le texte.
Au Maroc, l’affaire a suscité des critiques sur les réseaux sociaux et une association de défense des droits des femmes, Khmissa, s’est dite “profondément troublée par le silence des autorités”, exhortant Rabat à “ouvrir urgemment une enquête”.
(Avec AFP)
Une source diplomatique israélienne a confirmé à l’AFP “l’ouverture d’une enquête interne” ayant conduit au rappel de Govrin.
Dans une lettre envoyée dimanche au directeur général du ministère des Affaires étrangères, et dont l’AFP s’est procuré une copie, l’avocat de Govrin dément les accusations, les qualifiant de “tentative de nuire à l’ambassadeur (…) et de le démettre de ses fonctions”.
“Au cours de la semaine écoulée, une partie méprisable et intéressée, cherchant à nuire à l’ambassadeur, s’est tournée vers divers médias et a lancé une campagne de diffamation fausse, dégradante et abusive contre l’ambassadeur”, peut-on lire dans la lettre.
En cause, selon la lettre, le responsable de sécurité de la mission israélienne au Maroc dont Govrin tentait d’obtenir le renvoi à la suite de plusieurs différends, notamment l’utilisation par ce dernier du véhicule de la mission à des fins personnelles.
“Plein de haine et de sentiments de vengeance, l’agent de sécurité a continué à faire tout ce qui était en son pouvoir pour nuire à l’ambassadeur et à son épouse et les diffamer, sans écarter aucun moyen, aussi méprisable et nuisible soit-il”, peut-on lire dans la lettre.
“Toutes les allégations diffamatoires de l’agent de sécurité, relatives à l’ambassadeur (…) sont des légendes”, ajoute le texte.
Au Maroc, l’affaire a suscité des critiques sur les réseaux sociaux et une association de défense des droits des femmes, Khmissa, s’est dite “profondément troublée par le silence des autorités”, exhortant Rabat à “ouvrir urgemment une enquête”.
(Avec AFP)