Sur un ton sec et irrévocable, on aimerait tous pouvoir dire à notre peur: «va, peur!». On aimerait tous nous sentir moins effrayés par le présent, l’autre et l’avenir. Car on est, tous, aussi bien collectivement qu’individuellement, concernés par cette émotion. Et afin de la vaincre, il nous est quasi obligatoire de la penser «ensemble».
C’est d’ailleurs la raison pour laquelle Faouzi BOUSFIHA et Abdelhak NAJIB ont décidé, à l’instar du tableau d’Edvard Munch, de mettre en oeuvre un cri, cette fois, collectif sous le titre « Maroc, de quoi avons-nous peur ?». Partant, ils s’accordent sur la nécessité de libérer ses peurs pour mieux les affronter. En s’exprimant dans des textes sincères et authentiques, artistes, historiens, ingénieurs, docteurs, anthropologues, femmes et hommes de lettres, tous, proposent une lecture du présent du Maroc, et ce, en suivant les sinueux méandres des peurs qui pourraient engloutir ses citoyens. Entendez engloutir au sens d’égarer. A la différence de la crainte dont l’objet est souvent connu, la peur est, comme le rappelle l’étymologie, une épave. Une coque d’un navire naufragé à défaut de résister aux vagues de l’inconnu. Aussi, nos écrivains ont-ils décidé d’interroger leurs peurs ; de l’avenir incertain et de la religion instrumentalisée, du manque de liberté et de création et de toute forme de tutelle castratrice plutôt que communicative.
Sous leurs témoignages, se dresse le portrait du citoyen marocain tel qu’ils le rêvent. Un citoyen qui « ne tremble pas devant la culture » comme le souligne l’écrivain Mustapha Kebir AMMI. Un citoyen qui « n’a pas la peur au ventre quand il fait face à la diversité » comme le souhaite Noureddine BOUSFIHA. Un citoyen marocain policé (au sens grec), responsable et respectueux de l’Histoire de son pays et des richesses qu’il pourrait lui offrir. Un citoyen qui, avant tout, aurait la possibilité de bénéficier d’une éducation solide et civique parce qu’il n’aurait peur de rien sinon du prix qu’on paye en trichant.
L’ouvrage est, dans ce sens, non pas uniquement un ensemble d’écrits qui disent les peurs de la société marocaine mais également, une collaboration entre femmes et hommes marocains qui, à travers leur engagement, nous incitent à lire pour trouver les multiples comment ne pas avoir peur au Maroc.
C’est d’ailleurs la raison pour laquelle Faouzi BOUSFIHA et Abdelhak NAJIB ont décidé, à l’instar du tableau d’Edvard Munch, de mettre en oeuvre un cri, cette fois, collectif sous le titre « Maroc, de quoi avons-nous peur ?». Partant, ils s’accordent sur la nécessité de libérer ses peurs pour mieux les affronter. En s’exprimant dans des textes sincères et authentiques, artistes, historiens, ingénieurs, docteurs, anthropologues, femmes et hommes de lettres, tous, proposent une lecture du présent du Maroc, et ce, en suivant les sinueux méandres des peurs qui pourraient engloutir ses citoyens. Entendez engloutir au sens d’égarer. A la différence de la crainte dont l’objet est souvent connu, la peur est, comme le rappelle l’étymologie, une épave. Une coque d’un navire naufragé à défaut de résister aux vagues de l’inconnu. Aussi, nos écrivains ont-ils décidé d’interroger leurs peurs ; de l’avenir incertain et de la religion instrumentalisée, du manque de liberté et de création et de toute forme de tutelle castratrice plutôt que communicative.
Sous leurs témoignages, se dresse le portrait du citoyen marocain tel qu’ils le rêvent. Un citoyen qui « ne tremble pas devant la culture » comme le souligne l’écrivain Mustapha Kebir AMMI. Un citoyen qui « n’a pas la peur au ventre quand il fait face à la diversité » comme le souhaite Noureddine BOUSFIHA. Un citoyen marocain policé (au sens grec), responsable et respectueux de l’Histoire de son pays et des richesses qu’il pourrait lui offrir. Un citoyen qui, avant tout, aurait la possibilité de bénéficier d’une éducation solide et civique parce qu’il n’aurait peur de rien sinon du prix qu’on paye en trichant.
L’ouvrage est, dans ce sens, non pas uniquement un ensemble d’écrits qui disent les peurs de la société marocaine mais également, une collaboration entre femmes et hommes marocains qui, à travers leur engagement, nous incitent à lire pour trouver les multiples comment ne pas avoir peur au Maroc.
Oumaima HASSOUN