L'affaire a été enclenchée au Maroc à la suite de plaintes d'anciennes employées d'une filiale marocaine du géant du courtage Assu 2000 (rebaptisé Vilavi), déposées en juin 2022 à Tanger (nord).
"La chambre criminelle de première instance près la cour d'appel de Tanger a condamné une accusée à 10 ans de prison ferme, six autres (accusés) à quatre ans de prison chacun. Tandis qu'un huitième a écopé de six mois avec sursis", a indiqué à l'AFP Me Aïcha Guella.
Les huit accusés -- six Marocains, dont deux femmes, et deux Français -- étaient poursuivis pour "traite d'êtres humains", "harcèlement sexuel" et "non dénonciation de crimes tentés ou consommés".
Les faits présumés se sont produits entre 2018 et avril 2022 dans des succursales à Tanger du groupe Assu 2000, dirigé à l'époque par Jacques Bouthier.
La justice a également condamné les huit accusés à verser un dédommagement de 100.000 dirhams (plus de 9.300 euros) à chacune des six plaignantes qui s'étaient constituées partie civile.
Ces jeunes femmes avaient dénoncé un harcèlement sexuel systématique ainsi que des menaces et intimidations au sein d'Assu 2000, dans un climat de précarité sociale.
Des témoignages rares au Maroc où les victimes d'abus sexuels restent souvent stigmatisées par la société.
En France, Jacques Bouthier, 77 ans, mis en examen pour traite d'êtres humains, viols et agressions sexuelles sur mineures, a été libéré sous contrôle judiciaire, pour raisons médicales en mars 2023 après dix mois de détention.
"La chambre criminelle de première instance près la cour d'appel de Tanger a condamné une accusée à 10 ans de prison ferme, six autres (accusés) à quatre ans de prison chacun. Tandis qu'un huitième a écopé de six mois avec sursis", a indiqué à l'AFP Me Aïcha Guella.
Les huit accusés -- six Marocains, dont deux femmes, et deux Français -- étaient poursuivis pour "traite d'êtres humains", "harcèlement sexuel" et "non dénonciation de crimes tentés ou consommés".
Les faits présumés se sont produits entre 2018 et avril 2022 dans des succursales à Tanger du groupe Assu 2000, dirigé à l'époque par Jacques Bouthier.
La justice a également condamné les huit accusés à verser un dédommagement de 100.000 dirhams (plus de 9.300 euros) à chacune des six plaignantes qui s'étaient constituées partie civile.
Ces jeunes femmes avaient dénoncé un harcèlement sexuel systématique ainsi que des menaces et intimidations au sein d'Assu 2000, dans un climat de précarité sociale.
Des témoignages rares au Maroc où les victimes d'abus sexuels restent souvent stigmatisées par la société.
En France, Jacques Bouthier, 77 ans, mis en examen pour traite d'êtres humains, viols et agressions sexuelles sur mineures, a été libéré sous contrôle judiciaire, pour raisons médicales en mars 2023 après dix mois de détention.