Dans son intervention ce jeudi à midi, devant la commission parlementaire des secteurs sociaux, le ministre de la Santé, Khalid Ait Taleb, a affirmé que chaque semaine, 300 Marocains bloqués seront rapatriés. "Un nombre qui pourrait augmenter progressivement, en fonction de l’évolution de la situation épidémiologique".
Plus tard dans la journée, au soir, le ministre de la santé s'empressera de nier ces propos qui auraient été selon lui mal interprétés comme rapporté par une dépêche de la MAP. Ceci alors même que la vidéo de son intervention au sein de la commission des secteurs sociaux (ci-dessous), laisse peu de place aux interprétations.
Dans cette vidéo, notamment à sa fin, on entend clairement le ministre insister sur la cadence de 300 rapatriements par semaine après avoir expliqué qu'« à leur arrivée, toutes les personnes rapatriées seront mises en quarantaine de neuf jours. Des tests sérologiques leurs seront effectués avant la sortie, comme c’est le cas pour les rapatriés de Sebta et Melillia, où nous avons retenu des personnes déclarées positives pour les traiter » a-t-il précisé.
Il ressort également de la réunion de la commission des secteurs sociaux qu'après le rapatriement des Marocains bloqués à Sebta et à Melillia, viendrait le tour de ceux bloqués dans les autres pays limitrophes, dont l'Algérie. «Tous les secteurs travaillent pour réussir ces opérations. La cadence de rapatriement se verra à la hausse, si les conditions de sécurités sont garanties », a promis à ce propos Khalid Aït Taleb.
La déclaration de ce dernier concernant le début du retour des marocains bloqués et sa cadence démentie, même si elle prête à la joie et à l'optimisme, avait laissé planer un certain scepticisme quant à la cadence annoncée de 300 personnes par semaine qui rapportée au nombre total de 38.000 personnes (chiffre rapporté par Khalid Aït Taleb et qui confirme celui de 37.000 personnes révélé par l'Opinion il y a deux semaines), laissait logiquement supposer qu'il fallait environ 110 semaines pour les rapatrier !
Après le démenti du ministre, on aura compris qu'il s'agissait d'un énième couac de communication et que le ministre de la santé voulait dire que ce rythme pour le moins lent de rapatriement ne concerne que la période d'avant l'ouverture officielle des frontières du Royaume qui ouvrirait automatiquement la voie à un retour normal des marocains bloqués. Exactement comme annoncé le 7 mai par son chef du gouvernement.
S. K.
Plus tard dans la journée, au soir, le ministre de la santé s'empressera de nier ces propos qui auraient été selon lui mal interprétés comme rapporté par une dépêche de la MAP. Ceci alors même que la vidéo de son intervention au sein de la commission des secteurs sociaux (ci-dessous), laisse peu de place aux interprétations.
Dans cette vidéo, notamment à sa fin, on entend clairement le ministre insister sur la cadence de 300 rapatriements par semaine après avoir expliqué qu'« à leur arrivée, toutes les personnes rapatriées seront mises en quarantaine de neuf jours. Des tests sérologiques leurs seront effectués avant la sortie, comme c’est le cas pour les rapatriés de Sebta et Melillia, où nous avons retenu des personnes déclarées positives pour les traiter » a-t-il précisé.
Il ressort également de la réunion de la commission des secteurs sociaux qu'après le rapatriement des Marocains bloqués à Sebta et à Melillia, viendrait le tour de ceux bloqués dans les autres pays limitrophes, dont l'Algérie. «Tous les secteurs travaillent pour réussir ces opérations. La cadence de rapatriement se verra à la hausse, si les conditions de sécurités sont garanties », a promis à ce propos Khalid Aït Taleb.
La déclaration de ce dernier concernant le début du retour des marocains bloqués et sa cadence démentie, même si elle prête à la joie et à l'optimisme, avait laissé planer un certain scepticisme quant à la cadence annoncée de 300 personnes par semaine qui rapportée au nombre total de 38.000 personnes (chiffre rapporté par Khalid Aït Taleb et qui confirme celui de 37.000 personnes révélé par l'Opinion il y a deux semaines), laissait logiquement supposer qu'il fallait environ 110 semaines pour les rapatrier !
Après le démenti du ministre, on aura compris qu'il s'agissait d'un énième couac de communication et que le ministre de la santé voulait dire que ce rythme pour le moins lent de rapatriement ne concerne que la période d'avant l'ouverture officielle des frontières du Royaume qui ouvrirait automatiquement la voie à un retour normal des marocains bloqués. Exactement comme annoncé le 7 mai par son chef du gouvernement.
S. K.