Dans une allocution à l'ouverture d'une conférence sous le thème "Migrations et dérèglements climatiques : quelle relation?", organisée par le Parlement marocain et l'Assemblée parlementaire du Conseil de l'Europe (APCE), M. Mayara a souligné la nécessité d'un engagement sérieux et responsable dans les efforts déployés par tous les pays, en particulier ceux ayant des frontières communes et se trouvant dans des zones régionales vulnérables, à l'instar de la région sahélo-saharienne, "devenue un terrain fertile pour l'instabilité politique, la propagation du crime organisé et des réseaux de trafic d'êtres humains, de la drogue et des armes, et la montée des tendances séparatistes".
Il a relevé, à cet égard, que l'expérience marocaine en matière de migration "démontre que les politiques nationales, malgré leur importance centrale, ne suffisent pas à elles seules pour faire face aux défis liés aux migrations, au changement climatique et aux corrélations dangereuses entre les deux phénomènes".
En vue d'atténuer l'impact de cette réalité difficile, le Maroc, a-t-il souligné, a initié plusieurs projets de coopération régionale, et à leur tête l'Initiative de Sa Majesté le Roi Mohammed VI visant à favoriser l'accès des pays du Sahel à l'Océan Atlantique et à mettre à leur disposition des infrastructures contribuant à la mise en place d'une zone de prospérité économique et sociale à même de renforcer les fondements de stabilité et de réduire les flux migratoires.
Par ailleurs, M. Mayara a appelé les partenaires internationaux du Royaume, en particulier Européens, à déployer davantage d'efforts pour aider les pays et les blocs régionaux africains à renforcer leurs approches proactives pour affronter les multiples problématiques résultant des phénomènes de migration et de changement climatique, en fournissant toutes les formes d'appui nécessaires.
Le président de la Chambre des conseillers a plaidé notamment pour le lancement d'initiatives pour créer les conditions nécessaires à la promotion de la stabilité et à la concrétisation du développement durable, au lieu de focaliser l'action sur les seules approches sécuritaires.
Par ailleurs, M. Mayara a relevé que l'un des problèmes les plus importants liés au fléau de la migration, qui constitue un lourd fardeau pour les pays du Sud, dont le Maroc, est celui lié à l’exode des compétences nationales, "dont la formation et la qualification scientifique exigent des budgets énormes, dans le cadre de stratégies nationales visant à combler la pénurie de cadres dans des secteurs vitaux et à offrir les conditions d'un décollage économique et d'un développement humain durable”.
À cet égard, le président de la Chambre des conseillers a appelé les pays recevant et recrutant ces compétences à fournir les efforts nécessaires "pour a atténuer l'ampleur de ce phénomène, ayant pris des proportions alarmantes ces dernières années, et pour renforcer la coopération bilatérale et multilatérale, horizontale et verticale”.
Cette conférence intervient à l'occasion de la clôture du projet "Appui au développement du rôle du Parlement dans la consolidation de la démocratie au Maroc 2020-2023", financé par l'Union européenne et mis en œuvre par le Conseil de l'Europe
La conférence réunit des présidents des groupes parlementaires et des membres du Parlement marocain, de la Commission des migrations, des réfugiés et des personnes déplacées et de la Commission des questions sociales, de la santé et du développement durable à l'APCE, ainsi que des représentants des ministères de l'Intérieur et de la Transition énergétique et du Développement durable.
Les discussions portent essentiellement sur la relation entre la migration et le développement durable, l'intégration des migrants et la préservation des compétences et des talents.
Les intervenants devront jeter, à cette occasion, la lumière sur l'ampleur du phénomène au Maroc et en Europe, tout en menant une réflexion sur les moyens permettant de relever les défis actuels et futurs que pose le dérèglement climatique.
Il a relevé, à cet égard, que l'expérience marocaine en matière de migration "démontre que les politiques nationales, malgré leur importance centrale, ne suffisent pas à elles seules pour faire face aux défis liés aux migrations, au changement climatique et aux corrélations dangereuses entre les deux phénomènes".
En vue d'atténuer l'impact de cette réalité difficile, le Maroc, a-t-il souligné, a initié plusieurs projets de coopération régionale, et à leur tête l'Initiative de Sa Majesté le Roi Mohammed VI visant à favoriser l'accès des pays du Sahel à l'Océan Atlantique et à mettre à leur disposition des infrastructures contribuant à la mise en place d'une zone de prospérité économique et sociale à même de renforcer les fondements de stabilité et de réduire les flux migratoires.
Par ailleurs, M. Mayara a appelé les partenaires internationaux du Royaume, en particulier Européens, à déployer davantage d'efforts pour aider les pays et les blocs régionaux africains à renforcer leurs approches proactives pour affronter les multiples problématiques résultant des phénomènes de migration et de changement climatique, en fournissant toutes les formes d'appui nécessaires.
Le président de la Chambre des conseillers a plaidé notamment pour le lancement d'initiatives pour créer les conditions nécessaires à la promotion de la stabilité et à la concrétisation du développement durable, au lieu de focaliser l'action sur les seules approches sécuritaires.
Par ailleurs, M. Mayara a relevé que l'un des problèmes les plus importants liés au fléau de la migration, qui constitue un lourd fardeau pour les pays du Sud, dont le Maroc, est celui lié à l’exode des compétences nationales, "dont la formation et la qualification scientifique exigent des budgets énormes, dans le cadre de stratégies nationales visant à combler la pénurie de cadres dans des secteurs vitaux et à offrir les conditions d'un décollage économique et d'un développement humain durable”.
À cet égard, le président de la Chambre des conseillers a appelé les pays recevant et recrutant ces compétences à fournir les efforts nécessaires "pour a atténuer l'ampleur de ce phénomène, ayant pris des proportions alarmantes ces dernières années, et pour renforcer la coopération bilatérale et multilatérale, horizontale et verticale”.
Cette conférence intervient à l'occasion de la clôture du projet "Appui au développement du rôle du Parlement dans la consolidation de la démocratie au Maroc 2020-2023", financé par l'Union européenne et mis en œuvre par le Conseil de l'Europe
La conférence réunit des présidents des groupes parlementaires et des membres du Parlement marocain, de la Commission des migrations, des réfugiés et des personnes déplacées et de la Commission des questions sociales, de la santé et du développement durable à l'APCE, ainsi que des représentants des ministères de l'Intérieur et de la Transition énergétique et du Développement durable.
Les discussions portent essentiellement sur la relation entre la migration et le développement durable, l'intégration des migrants et la préservation des compétences et des talents.
Les intervenants devront jeter, à cette occasion, la lumière sur l'ampleur du phénomène au Maroc et en Europe, tout en menant une réflexion sur les moyens permettant de relever les défis actuels et futurs que pose le dérèglement climatique.