Dans une récente analyse intitulée : « La solidarité en première ligne dans les pays du Maghreb », le site d’information économique fait le point sur les principales mesures prises par les pays de la région pour lutter contre la propagation de la pandémie. Mais l’accent a été surtout mis sur le Maroc.
Econostrum.info souligne que le Royaume s'est distingué en étant le premier à réagir pour limiter la propagation. « Dès le 13 mars 2020, alors que le premier cas datait du 2 mars et que seulement sept cas étaient enregistrés, le pays fermait tous les établissements scolaires et interdisait les rassemblements publics. Il a ensuite suspendu toutes les liaisons aériennes et maritimes avec la France et l'Espagne, les dessertes terrestres avec les enclaves espagnoles de Ceuta et Melilla puis avec l'Algérie », explique le site français d’information économique.
Autre mesure soulevée : fermeture de tous les principaux lieux accueillant du public, des mosquées aux hammams en passant par les cafés, les restaurants et les salles de sports.
« L'état d'urgence sanitaire entrait en vigueur le 20 mars 2020, accompagné d'un confinement obligatoire avec un régime dérogatoire pour les seules personnes devant se rendre au travail », ajoute la même source.
Les autorités ont décrété la réquisition de tous les stocks de Nivaquine (chloroquine sulfate) et de Plaquenil (hydrocloroquine). Des médicaments fabriqués par l'usine Sanofi de Casablanca et intervenant dans le traitement des patients touchés par la Covid-19. Dans le même temps, la distribution du gel hydroalcoolique et des masques a été contrôlée, tout en en régulant les prix, est-il souligné.
Mobilisation des syndicats pour alimenter un fonds de solidarité
Le média français fait rappeler, par ailleurs, que Bank Al-Maghrib a baissé son taux directeur à 2% le 25 mars, et un Comité de Veille Economique (CVE) a été mis en place pour déterminer les actions à prendre pour limiter les impacts. « Le CVE a préconisé de suspendre le paiement des cotisations de sécurité sociale (CNSS) et a instauré un moratoire pour le remboursement des prêts bancaires accordés aux entreprises comme aux salariés. De plus, les affiliés à la CNSS ont bénéficié d'une allocation mensuelle forfaitaire de 2 000 dirhams nets (183 €). Les syndicats se sont mobilisés pour demander à leurs adhérents de faire don de trois jours de salaire durant trois mois pour alimenter un fonds de solidarité spécial Covid », est-il indiqué.
Autres mesures soulevées : un Fonds spécial de 200 millions de dollars pour moderniser d'urgence les établissements de santé, fabrication de respirateurs artificiels et de masques pour la première fois par certaines entreprises, prêt de la part de la Banque Africaine de Développement (BAD) de 264 millions d’euros, octroyé, fin mai, pour préserver le pouvoir d'achat des Marocains notamment ceux ne pouvant plus travailler.
Econostrum.info souligne que le Royaume s'est distingué en étant le premier à réagir pour limiter la propagation. « Dès le 13 mars 2020, alors que le premier cas datait du 2 mars et que seulement sept cas étaient enregistrés, le pays fermait tous les établissements scolaires et interdisait les rassemblements publics. Il a ensuite suspendu toutes les liaisons aériennes et maritimes avec la France et l'Espagne, les dessertes terrestres avec les enclaves espagnoles de Ceuta et Melilla puis avec l'Algérie », explique le site français d’information économique.
Autre mesure soulevée : fermeture de tous les principaux lieux accueillant du public, des mosquées aux hammams en passant par les cafés, les restaurants et les salles de sports.
« L'état d'urgence sanitaire entrait en vigueur le 20 mars 2020, accompagné d'un confinement obligatoire avec un régime dérogatoire pour les seules personnes devant se rendre au travail », ajoute la même source.
Les autorités ont décrété la réquisition de tous les stocks de Nivaquine (chloroquine sulfate) et de Plaquenil (hydrocloroquine). Des médicaments fabriqués par l'usine Sanofi de Casablanca et intervenant dans le traitement des patients touchés par la Covid-19. Dans le même temps, la distribution du gel hydroalcoolique et des masques a été contrôlée, tout en en régulant les prix, est-il souligné.
Mobilisation des syndicats pour alimenter un fonds de solidarité
Le média français fait rappeler, par ailleurs, que Bank Al-Maghrib a baissé son taux directeur à 2% le 25 mars, et un Comité de Veille Economique (CVE) a été mis en place pour déterminer les actions à prendre pour limiter les impacts. « Le CVE a préconisé de suspendre le paiement des cotisations de sécurité sociale (CNSS) et a instauré un moratoire pour le remboursement des prêts bancaires accordés aux entreprises comme aux salariés. De plus, les affiliés à la CNSS ont bénéficié d'une allocation mensuelle forfaitaire de 2 000 dirhams nets (183 €). Les syndicats se sont mobilisés pour demander à leurs adhérents de faire don de trois jours de salaire durant trois mois pour alimenter un fonds de solidarité spécial Covid », est-il indiqué.
Autres mesures soulevées : un Fonds spécial de 200 millions de dollars pour moderniser d'urgence les établissements de santé, fabrication de respirateurs artificiels et de masques pour la première fois par certaines entreprises, prêt de la part de la Banque Africaine de Développement (BAD) de 264 millions d’euros, octroyé, fin mai, pour préserver le pouvoir d'achat des Marocains notamment ceux ne pouvant plus travailler.