- L’exposition Eugène Delacroix, qui devait se tenir du 8 avril au 1er courant au Musée Mohammed VI d’art moderne et contemporain de Rabat, est reportée au 7 avril 2021. Quels tableaux sont programmés ?
• L’exposition-événement consacrée à Eugène Delacroix, organisée conjointement avec les musées du Louvre et Eugène Delacroix, mettra en exergue plusieurs œuvres de ce peintre qui est considéré comme l’un des premiers ambassadeurs des couleurs et de la lumière du Royaume.
Parmi les tableaux programmés, on compte quelques œuvres phares du peintre français telles que « Jeune arabe dans son appartement », « Femme arabe assise sur des coussins ». L’exposition comptera également des tableaux d’artistes qui ont été inspirés par l’œuvre et la vie d’Eugène Delacroix comme Matisse, Léon Riesener et Adolphe Mouilleron, entre autres.
- Quel est le programme de la prochaine saison culturelle ?
• La programmation culturelle sera assurément marocaine et débutera par une exposition-événement intitulée « Les peintres marocains dans les collections nationales, de Ben Ali R’bati à nos jours ». Elle retracera des années de création marocaine et s’attardera sur les spécificités de la création plastique nationale et des prémices de l’art moderne et contemporain au Maroc. Elle sera suivie de deux rétrospectives, une en hommage à Jilali Gharbaoui et une exposition dédiée à Fouad Bellamine au Musée Mohammed VI d’art moderne et contemporain.
- Question expansion des musées, qu’en est-il actuellement ?
• La FNM poursuit son ancrage dans les villes du Royaume afin de doter chaque ville d’un musée. Tanger sera enrichie d’un nouveau musée à la rentrée prochaine, ainsi que deux musées ouvriront après restauration. Il s’agit d’un musée dédié à l’art musical à Meknès, et un musée du patrimoine à Tétouan.
- Aucun pays n’est à l’abri d’éventuelles épidémies. Un musée virtuel au royaume serait-il une solution durable face à cette éventualité ?
• Durant le confinement, nous avons adopté, à la FNM, une stratégie essentiellement digitale et numérique afin de maintenir un lien avec notre public. Nous avons amené le musée à la maison, à travers des visites virtuelles pour permettre aux Marocains de s’imprégner d’art et de culture depuis chez eux. Cette expérience a rencontré un franc succès et a surtout confirmé que le digital est plus que jamais indispensable. Nous allons ainsi poursuivre cette dynamique et continuer à proposer des solutions digitales et innovantes afin que l’art soit toujours accessible à tous et partout.
• L’exposition-événement consacrée à Eugène Delacroix, organisée conjointement avec les musées du Louvre et Eugène Delacroix, mettra en exergue plusieurs œuvres de ce peintre qui est considéré comme l’un des premiers ambassadeurs des couleurs et de la lumière du Royaume.
Parmi les tableaux programmés, on compte quelques œuvres phares du peintre français telles que « Jeune arabe dans son appartement », « Femme arabe assise sur des coussins ». L’exposition comptera également des tableaux d’artistes qui ont été inspirés par l’œuvre et la vie d’Eugène Delacroix comme Matisse, Léon Riesener et Adolphe Mouilleron, entre autres.
- Quel est le programme de la prochaine saison culturelle ?
• La programmation culturelle sera assurément marocaine et débutera par une exposition-événement intitulée « Les peintres marocains dans les collections nationales, de Ben Ali R’bati à nos jours ». Elle retracera des années de création marocaine et s’attardera sur les spécificités de la création plastique nationale et des prémices de l’art moderne et contemporain au Maroc. Elle sera suivie de deux rétrospectives, une en hommage à Jilali Gharbaoui et une exposition dédiée à Fouad Bellamine au Musée Mohammed VI d’art moderne et contemporain.
- Question expansion des musées, qu’en est-il actuellement ?
• La FNM poursuit son ancrage dans les villes du Royaume afin de doter chaque ville d’un musée. Tanger sera enrichie d’un nouveau musée à la rentrée prochaine, ainsi que deux musées ouvriront après restauration. Il s’agit d’un musée dédié à l’art musical à Meknès, et un musée du patrimoine à Tétouan.
- Aucun pays n’est à l’abri d’éventuelles épidémies. Un musée virtuel au royaume serait-il une solution durable face à cette éventualité ?
• Durant le confinement, nous avons adopté, à la FNM, une stratégie essentiellement digitale et numérique afin de maintenir un lien avec notre public. Nous avons amené le musée à la maison, à travers des visites virtuelles pour permettre aux Marocains de s’imprégner d’art et de culture depuis chez eux. Cette expérience a rencontré un franc succès et a surtout confirmé que le digital est plus que jamais indispensable. Nous allons ainsi poursuivre cette dynamique et continuer à proposer des solutions digitales et innovantes afin que l’art soit toujours accessible à tous et partout.
Propos recueillis par
Safaa KSAANI
Portrait :
Qotbi : l’Arti-maniaque
On dirait que Mehdi Qotbi, avant sa naissance, a inspiré Honoré de Balzac, qui pense que “l’artiste est une exception. Son oisiveté est un travail, et son travail un repos ; il est élégant et négligé tour à tour ; il revêt, à son gré, la blouse du laboureur, et décide du frac porté par l’homme à la mode ; il ne subit pas de lois : il les impose.
Qu’il s’occupe à ne rien faire, ou médite un chef-d’œuvre, sans paraître occupé ; il est toujours l’expression d’une grande pensée et domine la société”. Né en 1951 dans une modeste famille à Rabat, Mehdi Qotbi, toujours mis sur son 31, est d’une élégance fascinante. La générosité marocaine, où il a grandi, ne l’a jamais quitté, bien qu’il ait quitté le Maroc, très jeune, en 1968, pour s’inscrire à l’école des Beaux-Arts de Toulouse où il reste jusqu’en 1972 et obtient son diplôme, après avoir intégré l’école des Beaux-Arts de sa ville natale pour 2 années, de 1967 à 1968. Il devient ensuite professeur d’arts plastiques, matière qu’il enseigne de 1978 jusqu’en 2006, au lycée-collège La Rochefoucauld à Paris. Dès lors, il ne cesse de mener de front son métier d’enseignant et sa peinture.
Il expose sur tous les continents, en Europe, en Amérique du Nord, en Amérique du Sud, en Asie, au Moyen-Orient, en Afrique, en Inde. Plus qu’un artiste, c’est un diplomate et un ambassadeur qui défend son pays et son art
Repères
Les musées rouverts dès le 27 courant
La coopération entre les musées français et marocains repensée
Confinement et visite virtuelle font bon ménage
Après plusieurs mois de fermeture, les musées ont ouvert finalement leurs portes depuis lundi dernier, a annoncé la semaine dernière la Fondation Nationale des Musées dans un communiqué. A ce titre, l’accès aux espaces a été repensé. Le nombre des visiteurs admis est limité. A l’arrivée, ils doivent être munis de leur masque. Un agent prendra la température avant de permettre l’accès aux espaces, des distributeurs de gel hydroalcoolique sans contact seront mis à la disposition des visiteurs à l’entrée des musées.
La coopération entre les musées français et marocains repensée
La relance post-confinement de la coopération et de la collaboration entre les musées français et marocains a été au centre de réunions de travail tenues les 22 et 23 courant, par le président de la FNM, Mehdi Qotbi. Ainsi, il a eu plusieurs réunions avec des responsables de musées français, le Président de l’Institut du Monde Arabe, Jack Lang, ainsi qu’avec la nouvelle ministre française de la Culture, Roselyne Bachelot.
Confinement et visite virtuelle font bon ménage
Afin de rendre l’art accessible au grand public durant la période de confinement, la Fondation Nationale des Musées a proposé une visite virtuelle des expositions phares, ayant eu lieu dans les musées sous sa tutelle, de plusieurs collections et œuvres. Une visite accompagnée de guides vidéos et de textes explicatifs sur des thématiques en lien avec les expositions. Sur le site web de la Fondation, la collection “Face à Picasso”, “Lumières d’Afrique”, “Le sel de ma terre” de Hassan El Glaoui, et “Les couleurs de l’impressionnisme”, sont mis à disposition.