Depuis plusieurs décennies, ouvrir un café était synonyme d’un investissement sans risque et de rentabilité garantie. Il suffisait de louer un local, d’acheter une machine à café, des tables, des chaises et un écran de télévision, et le tour était joué. Le modèle économique était simple et facilement réplicable. Tellement simple que les cafés se comptent par milliers dans toutes les villes et villages du Royaume.
Selon un mécanisme économique bien connu, lorsque des produits ou services sont copiés et se multiplient sans innovation dans les mêmes zones et à destination des mêmes clients, le marché finit par se saturer. Cela entraîne une érosion des marges et une multiplication des faillites. Et c’est ce qui est en train d’arriver aux cafés marocains, dont 16.000 ont fermé boutique l’année dernière.
Par réflexe pavlovien, au lieu de se remettre en question, les propriétaires de cafés préfèrent se tourner vers l’État. Leur affaire n’est plus aussi rentable qu’auparavant ? Selon eux, c’est certainement à cause des taxes et autres contrôles de la CNSS. Après avoir interpellé les divers ministères, la Fédération des propriétaires de cafés et restaurants du Maroc (FNPCRM) menace désormais de faire grève.
Certes, les cafés emploient des centaines de milliers de personnes et restent un lieu de socialisation important dans nos quartiers. Mais cela justifie-t-il pour autant un quelconque traitement de faveur de la part de l’État ? Comme tout salarié, le serveur a le droit à une couverture médicale, et son employeur a le devoir de l’y inscrire. Quant aux contrôles et révisions fiscales dont se plaignent les propriétaires de cafés, ils s’inscrivent dans la justice fiscale, qui ne fait pas de différence entre le petit commerce et la multinationale.
Au lieu d’exhiber ses crocs, le Fédération aurait pu avoir une approche plus constructive, en demandant par exemple un accompagnement de ces cafés, vers une montée en gamme, l’introduction de nouveaux produits ou la digitalisation.
Selon un mécanisme économique bien connu, lorsque des produits ou services sont copiés et se multiplient sans innovation dans les mêmes zones et à destination des mêmes clients, le marché finit par se saturer. Cela entraîne une érosion des marges et une multiplication des faillites. Et c’est ce qui est en train d’arriver aux cafés marocains, dont 16.000 ont fermé boutique l’année dernière.
Par réflexe pavlovien, au lieu de se remettre en question, les propriétaires de cafés préfèrent se tourner vers l’État. Leur affaire n’est plus aussi rentable qu’auparavant ? Selon eux, c’est certainement à cause des taxes et autres contrôles de la CNSS. Après avoir interpellé les divers ministères, la Fédération des propriétaires de cafés et restaurants du Maroc (FNPCRM) menace désormais de faire grève.
Certes, les cafés emploient des centaines de milliers de personnes et restent un lieu de socialisation important dans nos quartiers. Mais cela justifie-t-il pour autant un quelconque traitement de faveur de la part de l’État ? Comme tout salarié, le serveur a le droit à une couverture médicale, et son employeur a le devoir de l’y inscrire. Quant aux contrôles et révisions fiscales dont se plaignent les propriétaires de cafés, ils s’inscrivent dans la justice fiscale, qui ne fait pas de différence entre le petit commerce et la multinationale.
Au lieu d’exhiber ses crocs, le Fédération aurait pu avoir une approche plus constructive, en demandant par exemple un accompagnement de ces cafés, vers une montée en gamme, l’introduction de nouveaux produits ou la digitalisation.