En seulement quelques années, Tesla est passé de petite start-up à un géant de l’industrie automobile. L’entreprise est parvenue à démocratiser l’utilisation de l’électrique, en ayant vendu pas moins de 1,81 millions de véhicules dans le monde l’an passé.
Réputée chère et difficile d’accès, la marque affiche un certain renouveau en pariant sur sa Model 2, une berline compacte et abordable qui pourrait secouer le modèle du marché automobile, et dont le lancement est programmé pour l’horizon 2027.
Alors qu’elle a été fondée en 2003, Tesla n’est pas loin d’Audi en termes de ventes, son SUV vedette, le Model Y, a même pris la tête du classement des meilleures ventes mondiales, toutes énergies confondues. Une première pour un véhicule 100% électrique. L’objectif assumé de l’emblématique patron de Tesla, Elon Musk, est de viser les 20 millions de ventes en 2030. À titre de comparaison, Toyota, numéro 1 mondial, n’a écoulé « que » 11,2 millions de véhicules l’an passé. La marque sera donc forcée d’étendre son offre par le bas pour relever ce pari.
Ainsi, le projet baptisé « Redwood » est dans les cartons depuis plusieurs années. À l’origine, l’objectif était de produire une « petite » Tesla, mais celle-ci ne sera pas si menue que ça, puisqu’il serait question d’un modèle de 4,40 mètres de long.
Si Elon Musk avait promis en 2020 un lancement dans les trois ans, l’homme d’affaires est également connu pour ne pas toujours tenir ses promesses, la voiture n’est d’ailleurs toujours pas dans les showrooms à ce jour.
La Model 2 pourrait être produite à partir du second semestre 2025. Le véhicule serait fabriqué au Texas d’abord, puis au Mexique. Quant à l’alimentation du marché européen, l’usine de Berlin est le candidat favori pour usiner la voiture.
En ce moment-même, les équipes du constructeur seraient à pied d’œuvre pour maintenir le prix promis par le patron (ou du moins d’en rester proche). Leur mission est de trouver des solutions pour réduire au maximum des coûts de fabrication.
Elon Musk évoque un nouveau procédé de production révolutionnaire pour cette Model 2 (qui pourrait aussi s’appeler Model C), qui reposerait sur une plate-forme de nouvelle génération. Celle-ci devrait intégrer des avancées technologiques issues des dernières nouveautés de la marque, toujours dans l’optique de compresser les coûts.
La batterie est le principal composant visé, étant celui le plus cher sur une voiture électrique. La marque californienne aurait recours, pour sa Model 2, à des batteries LFP (lithium-fer-phosphate), déjà utilisées pour les entrées de de gamme (Model 3 et Model Y), et moins coûteuses que celles de type NMC (nickel-manganèse-cobalt), le plus souvent réservées aux modèles haut de gamme.
Par ailleurs le développement de nouvelles cellules, permettant l’amélioration de la densité énergétique, a un avantage particulier pour la batterie : il lui permettrait de stocker plus d’énergie et donc d’avoir un rendement supérieur. Encore une fois, cela aurait un intérêt particulier vis-à-vis des coûts, avec la réduction de la taille de la batterie (en maintenant toujours à peu près la même autonomie), et par conséquent, de son poids. Cette dernière donnée permettrait enfin des gains en consommation et en agilité.
La Model 2 basique, à un seul moteur comme les Model 3 et Model Y « Propulsion », devrait bénéficier d’une autonomie de 400 km grâce à une batterie de 50 kWh. Ce seuil symbolique des 400 km constitue un argument important dans l’esprit des acheteurs, surtout pour une voiture de ce gabarit.
Réputée chère et difficile d’accès, la marque affiche un certain renouveau en pariant sur sa Model 2, une berline compacte et abordable qui pourrait secouer le modèle du marché automobile, et dont le lancement est programmé pour l’horizon 2027.
Alors qu’elle a été fondée en 2003, Tesla n’est pas loin d’Audi en termes de ventes, son SUV vedette, le Model Y, a même pris la tête du classement des meilleures ventes mondiales, toutes énergies confondues. Une première pour un véhicule 100% électrique. L’objectif assumé de l’emblématique patron de Tesla, Elon Musk, est de viser les 20 millions de ventes en 2030. À titre de comparaison, Toyota, numéro 1 mondial, n’a écoulé « que » 11,2 millions de véhicules l’an passé. La marque sera donc forcée d’étendre son offre par le bas pour relever ce pari.
Ainsi, le projet baptisé « Redwood » est dans les cartons depuis plusieurs années. À l’origine, l’objectif était de produire une « petite » Tesla, mais celle-ci ne sera pas si menue que ça, puisqu’il serait question d’un modèle de 4,40 mètres de long.
Tesla a entrepris une véritable chasse aux coûts
Si Elon Musk avait promis en 2020 un lancement dans les trois ans, l’homme d’affaires est également connu pour ne pas toujours tenir ses promesses, la voiture n’est d’ailleurs toujours pas dans les showrooms à ce jour.
La Model 2 pourrait être produite à partir du second semestre 2025. Le véhicule serait fabriqué au Texas d’abord, puis au Mexique. Quant à l’alimentation du marché européen, l’usine de Berlin est le candidat favori pour usiner la voiture.
En ce moment-même, les équipes du constructeur seraient à pied d’œuvre pour maintenir le prix promis par le patron (ou du moins d’en rester proche). Leur mission est de trouver des solutions pour réduire au maximum des coûts de fabrication.
Elon Musk évoque un nouveau procédé de production révolutionnaire pour cette Model 2 (qui pourrait aussi s’appeler Model C), qui reposerait sur une plate-forme de nouvelle génération. Celle-ci devrait intégrer des avancées technologiques issues des dernières nouveautés de la marque, toujours dans l’optique de compresser les coûts.
La batterie est le principal composant visé, étant celui le plus cher sur une voiture électrique. La marque californienne aurait recours, pour sa Model 2, à des batteries LFP (lithium-fer-phosphate), déjà utilisées pour les entrées de de gamme (Model 3 et Model Y), et moins coûteuses que celles de type NMC (nickel-manganèse-cobalt), le plus souvent réservées aux modèles haut de gamme.
Par ailleurs le développement de nouvelles cellules, permettant l’amélioration de la densité énergétique, a un avantage particulier pour la batterie : il lui permettrait de stocker plus d’énergie et donc d’avoir un rendement supérieur. Encore une fois, cela aurait un intérêt particulier vis-à-vis des coûts, avec la réduction de la taille de la batterie (en maintenant toujours à peu près la même autonomie), et par conséquent, de son poids. Cette dernière donnée permettrait enfin des gains en consommation et en agilité.
La Model 2 basique, à un seul moteur comme les Model 3 et Model Y « Propulsion », devrait bénéficier d’une autonomie de 400 km grâce à une batterie de 50 kWh. Ce seuil symbolique des 400 km constitue un argument important dans l’esprit des acheteurs, surtout pour une voiture de ce gabarit.
Un design « pragmatique »
Niveau esthétique, Elon Musk a décrit sa voiture comme « un modèle pragmatique », elle devrait avoir un air de famille ave sa grande sœur, la Model 3, dans sa version restylée. Un design sage, donc, qui s’inscrit dans les tendances actuelles, misant sur des lignes plus tendues et simplifiées, sur un capot redressé vers l’horizontale, et sur des phares et des feux dont la taille est affinée. La ligne de toit sera plus fuyante et la partie arrière plus massive. Un profil qui, de plus, devrait améliorer l’aérodynamisme.
Un modèle moins cher que ses concurrents
La cross-berline, équipée d’un moteur électrique de 250 à 400 chevaux, sera vendue à partir de 30 000 euros selon des estimations, c’est-à-dire à un tarif moins élevé que celui de ses concurrents principaux. En effet, Tesla viserait le segment C, le principal marché des constructeurs généralistes en Europe. La voiture entrerait directement en concurrence avec la Peugeot E-308, la Renault Megane E-Tech, la Wolkswagen ID.3, dont les prix sont compris entre 34 000 et 42 590 €. La chinoise MG 4 est néanmoins proposée à un prix inférieur, à savoir 25 000 € dans le cadre d’une promotion.
Les fans de Tesla devront cependant s’armer de patience pour rouler au volant de cette électrique peu coûteuse, le lancement commercial de la Model 2 n’étant pas prévu avant 2027.