Des Indonésiens achètent de la nourriture pour la rupture du jeûne lors du premier jour du Ramadan à Jakarta.
En Egypte, dans les rues, les dernières décorations spécifiques à ce mois sacré étaient installées ce samedi. Le gouvernement égyptien a autorisé la réouverture des commerces et allégé le couvre-feu en vigueur depuis le 25 mars.
Au Liberia, en revanche, le confinement est scrupuleusement respecté. Les autorités maintiennent les mesures mises en place pour ralentir la pandémie. Beaucoup de Libériens ont donc renoncé à se rendre à la mosquée pour leurs prières quotidiennes et communautaires.
Dans certains pays, comme la Syrie, malgré un allègement du confinement, les habitants ne peuvent pas partager l’iftar au coucher du soleil avec leurs proches le soir. La situation de crise prive les plus défavorisés de la charité des mosquées ou des associations.
Ce mois sacré, synonyme de période de partage, est vécu malheureusement cette année dans une certaine morosité. Reste cependant des traditions immuables. A Sarajevo, en Bosnie-Herzégovine, un coup de canon sera donc tiré chaque soir, comme le veut la coutume, pour annoncer le moment de la rupture du jeûne.
Au Liberia, en revanche, le confinement est scrupuleusement respecté. Les autorités maintiennent les mesures mises en place pour ralentir la pandémie. Beaucoup de Libériens ont donc renoncé à se rendre à la mosquée pour leurs prières quotidiennes et communautaires.
Dans certains pays, comme la Syrie, malgré un allègement du confinement, les habitants ne peuvent pas partager l’iftar au coucher du soleil avec leurs proches le soir. La situation de crise prive les plus défavorisés de la charité des mosquées ou des associations.
Ce mois sacré, synonyme de période de partage, est vécu malheureusement cette année dans une certaine morosité. Reste cependant des traditions immuables. A Sarajevo, en Bosnie-Herzégovine, un coup de canon sera donc tiré chaque soir, comme le veut la coutume, pour annoncer le moment de la rupture du jeûne.
L’Algérie assouplit le couvre-feu
L’Algérie a assoupli depuis vendredi, pour le mois du ramadan, les restrictions imposées face à l’épidémie de coronavirus, ont annoncé jeudi les services du Premier ministre, indiquant que le couvre-feu nocturne allait être raccourci et le confinement total instauré près de la capitale Alger levé.
La même source fait savoir que le confinement total décidé pour la province de Blida, au sud de la capitale, serait remplacé par un couvre-feu de 14h00 à 07h00. Le couvre-feu de 15h00 à 07h00 qui était en vigueur dans neuf provinces dont Alger va être raccourci, de 17h00 à 07h00.
«Le gouvernement réitère son appel pour que les citoyens demeurent vigilants», est-il écrit dans le communiqué. «Modifier ou maintenir les mesures de confinement dépendra de l’évolution de la situation épidémiologique».
La même source fait savoir que le confinement total décidé pour la province de Blida, au sud de la capitale, serait remplacé par un couvre-feu de 14h00 à 07h00. Le couvre-feu de 15h00 à 07h00 qui était en vigueur dans neuf provinces dont Alger va être raccourci, de 17h00 à 07h00.
«Le gouvernement réitère son appel pour que les citoyens demeurent vigilants», est-il écrit dans le communiqué. «Modifier ou maintenir les mesures de confinement dépendra de l’évolution de la situation épidémiologique».
Craintes de recrudescence du virus en Iran
Le ramadan a débuté samedi en Iran sur fond de craintes d’une possible recrudescence de l’épidémie de Covid-19, deux semaines après le début de la réouverture progressive des commerces.
Comme souvent, le mois du jeûne musulman commence en Iran, pays chiite, avec un jour de retard par rapport au reste du monde islamique, majoritairement sunnite.
Mais comme ailleurs, le ramadan y commence dans une ambiance étrange, en raison des restrictions mises en place pour lutter contre la pandémie de nouveau coronavirus.
Avec 5.650 morts causés par le virus selon les chiffres officiels publiés samedi, l’Iran est le pays musulman le plus endeuillé par l’épidémie de pneumonie virale.
Sur décision des autorités, les mosquées y sont fermées jusqu’à nouvel ordre, et l’»iftar», le traditionnel repas de rupture du jeûne après le coucher du soleil doit être pris dans la stricte intimité familiale et ne donner lieu à aucun rassemblement, contrairement à la tradition.
Comme souvent, le mois du jeûne musulman commence en Iran, pays chiite, avec un jour de retard par rapport au reste du monde islamique, majoritairement sunnite.
Mais comme ailleurs, le ramadan y commence dans une ambiance étrange, en raison des restrictions mises en place pour lutter contre la pandémie de nouveau coronavirus.
Avec 5.650 morts causés par le virus selon les chiffres officiels publiés samedi, l’Iran est le pays musulman le plus endeuillé par l’épidémie de pneumonie virale.
Sur décision des autorités, les mosquées y sont fermées jusqu’à nouvel ordre, et l’»iftar», le traditionnel repas de rupture du jeûne après le coucher du soleil doit être pris dans la stricte intimité familiale et ne donner lieu à aucun rassemblement, contrairement à la tradition.
Au Pakistan, ruée sur les marchés et dans les mosquées
Les Pakistanais ont marqué samedi le premier jour du ramadan en se ruant sur les marchés et dans les mosquées, ignorant les recommandations à rester chez soi pour limiter la propagation du nouveau coronavirus.
A Rawalpindi, la ville-garnison accolée à la capitale Islamabad, des milliers de personnes ont arpenté les marchés, certaines ne portant pas de masque de protection, pour acheter de quoi préparer le dîner afin de célébrer comme il convient la fin de chaque journée de jeûne en ce mois sacré pour les musulmans.
Des scènes semblables ont pu être observées à Peshawar, dans le nord-ouest, et à Lahore, dans l’est.
Dans les mosquées d’Islamabad, la foule des fidèles était plus clairsemée qu’en temps normal pour un premier jour de ramadan, mais ailleurs dans ce pays de 215 millions d’habitants, la distanciation sociale et une interdiction faite aux plus âgés de se rendre dans ces lieux de culte étaient largement ignorées.
A Rawalpindi, la ville-garnison accolée à la capitale Islamabad, des milliers de personnes ont arpenté les marchés, certaines ne portant pas de masque de protection, pour acheter de quoi préparer le dîner afin de célébrer comme il convient la fin de chaque journée de jeûne en ce mois sacré pour les musulmans.
Des scènes semblables ont pu être observées à Peshawar, dans le nord-ouest, et à Lahore, dans l’est.
Dans les mosquées d’Islamabad, la foule des fidèles était plus clairsemée qu’en temps normal pour un premier jour de ramadan, mais ailleurs dans ce pays de 215 millions d’habitants, la distanciation sociale et une interdiction faite aux plus âgés de se rendre dans ces lieux de culte étaient largement ignorées.