Ça a commencé par l’équipe de journalistes de CNN, arrêtés par la police vendredi dernier alors qu’ils couvraient en direct à Minneapolis la troisième nuit de violences consécutives à la mort de George Floyd.
Des arrestations retransmise en direct, peu après 5 h (heure locale), où l’on voyait le journaliste, Omar Jimenez, faire face à des policiers en tenue antiémeutes. « Nous pouvons reculer où vous voulez. Nous sommes en direct. Remettez-nous où vous le souhaitez », dit-il calmement derrière son masque.
La caméra continue à tourner lorsque deux policiers se saisissent de son micro pour lui passer des menottes.Le journaliste et son équipe ont été finalement relaxés après six heures de détention.
CNN a dénoncé dans un communiqué « une violation manifeste du premier amendement » de la Constitution américaine garantissant la liberté de la presse.
L‘incident n’est pas isolé. Dans plusieurs villes des Etats-Unis, lors des manifestations de ces derniers jours en réaction à la mort de George Floyd, des manifestants ont été agressés, arrêtés ou ciblés par des tirs.
Si l’interpellation du reporter de CNN Omar Jimenez, a été la plus médiatisée, d’autres incidents ont eu lieu dans le pays, notamment à Louisville, dans le Kentucky, où un policier antiémeute a tiré des cartouches lacrymogènes sur une équipe de télévision locale qui le filmait. « On me tire dessus! », a crié, à l’antenne, Kaitlin Rust, de la chaîne WAVE 3. A Minneapolis, une journaliste free-lance, Linda Tirado, a reçu une balle en caoutchouc au visage et indiqué avoir définitivement perdu l’usage de son œil.
A Minneapolis encore, un journaliste du média « Vice » a reçu du gaz lacrymogène à bout portant, alors qu’il était allongé par terre à la demande des policiers, montrant sa carte professionnelle. Il avait indiqué qu’il était journaliste une demi-douzaine de fois.
Des arrestations retransmise en direct, peu après 5 h (heure locale), où l’on voyait le journaliste, Omar Jimenez, faire face à des policiers en tenue antiémeutes. « Nous pouvons reculer où vous voulez. Nous sommes en direct. Remettez-nous où vous le souhaitez », dit-il calmement derrière son masque.
La caméra continue à tourner lorsque deux policiers se saisissent de son micro pour lui passer des menottes.Le journaliste et son équipe ont été finalement relaxés après six heures de détention.
CNN a dénoncé dans un communiqué « une violation manifeste du premier amendement » de la Constitution américaine garantissant la liberté de la presse.
L‘incident n’est pas isolé. Dans plusieurs villes des Etats-Unis, lors des manifestations de ces derniers jours en réaction à la mort de George Floyd, des manifestants ont été agressés, arrêtés ou ciblés par des tirs.
Si l’interpellation du reporter de CNN Omar Jimenez, a été la plus médiatisée, d’autres incidents ont eu lieu dans le pays, notamment à Louisville, dans le Kentucky, où un policier antiémeute a tiré des cartouches lacrymogènes sur une équipe de télévision locale qui le filmait. « On me tire dessus! », a crié, à l’antenne, Kaitlin Rust, de la chaîne WAVE 3. A Minneapolis, une journaliste free-lance, Linda Tirado, a reçu une balle en caoutchouc au visage et indiqué avoir définitivement perdu l’usage de son œil.
A Minneapolis encore, un journaliste du média « Vice » a reçu du gaz lacrymogène à bout portant, alors qu’il était allongé par terre à la demande des policiers, montrant sa carte professionnelle. Il avait indiqué qu’il était journaliste une demi-douzaine de fois.
La presse étrangère n’a pas été épargnée
Lundi dernier, aux alentours de la Maison-Blanche, quadrillés par la police avant une intervention télévisée de Donald Trump, une équipe de télévision australienne a été prise à partie en direct.
Sur la vidéo, on voit la journaliste de 7NEWS, Amelia Brace, recevoir un coup de matraque donné par un policier, après qu’un autre agent en tenue antiémeute a donné un coup de bouclier et un coup de poing au visage de son cameraman Tim Myers. Des images à voir dans le montage en tête d’article.
Les deux journalistes affirment avoir ensuite été touchés par des balles en caoutchouc et atteints par des gaz lacrymogènes.
Canberra enquête sur l’agression et s’interroge sur l’éventualité d’émettre une protestation officielle, a annoncé mardi le gouvernement australien.
Une journaliste de Sputnik, Nicole Roussell a été blessée elle aussi par la police lors des manifestations à Washington. Nicole Roussell se souvient y avoir travaillé encerclée, poussée par un «tas de polices», dont les agents du Secret Service, la police militaire et la Garde nationale en train d’arriver sur les lieux. « Puis, un agent de la police militaire a tiré un barrage de grenades Stringer sur moi, me regardant dans les yeux », explique Nicole, qui a été par la suite poussée à terre et piétinée.
Un manifestant l’a aidée. Elle se rappelle avoir tenté de filmer «le plus que je pouvais, pendant que j’étais protégée par la carte de presse».
Moscou considère l’agression de la journaliste de Sputnik par la police comme une action inamicale des États-Unis et comme une violation flagrante des normes juridiques internationales.
Sur la vidéo, on voit la journaliste de 7NEWS, Amelia Brace, recevoir un coup de matraque donné par un policier, après qu’un autre agent en tenue antiémeute a donné un coup de bouclier et un coup de poing au visage de son cameraman Tim Myers. Des images à voir dans le montage en tête d’article.
Les deux journalistes affirment avoir ensuite été touchés par des balles en caoutchouc et atteints par des gaz lacrymogènes.
Canberra enquête sur l’agression et s’interroge sur l’éventualité d’émettre une protestation officielle, a annoncé mardi le gouvernement australien.
Une journaliste de Sputnik, Nicole Roussell a été blessée elle aussi par la police lors des manifestations à Washington. Nicole Roussell se souvient y avoir travaillé encerclée, poussée par un «tas de polices», dont les agents du Secret Service, la police militaire et la Garde nationale en train d’arriver sur les lieux. « Puis, un agent de la police militaire a tiré un barrage de grenades Stringer sur moi, me regardant dans les yeux », explique Nicole, qui a été par la suite poussée à terre et piétinée.
Un manifestant l’a aidée. Elle se rappelle avoir tenté de filmer «le plus que je pouvais, pendant que j’étais protégée par la carte de presse».
Moscou considère l’agression de la journaliste de Sputnik par la police comme une action inamicale des États-Unis et comme une violation flagrante des normes juridiques internationales.
Attaques de manifestants
Paradoxalement, les journalistes ont aussi été la cible de violence de la part des manifestants, comme le photographe Ian Smith, qui dit avoir été passé à tabac à Pittsburgh (Pennsylvanie) avant que d’autres manifestants ne s’interposent.
A Atlanta (Géorgie), le siège de la chaîne d’information CNN a été attaqué vendredi par un groupe de plusieurs dizaines de personnes, qui ont notamment envoyé une grenade détonante dans le hall où se trouvaient des policiers.
Samedi dernier, devant la Maison Blanche, un journaliste de Fox News a été chassé par des manifestants et poursuivi sur plusieurs centaines de mètres.
Donald Trump n’a pas raté l’occasion de moquer les journalistes en tweetant : « Ironie du sort, le siège de CNN est attaqué par des émeutiers que [la chaîne] a présentés comme nobles et justes. Oops ».
A Atlanta (Géorgie), le siège de la chaîne d’information CNN a été attaqué vendredi par un groupe de plusieurs dizaines de personnes, qui ont notamment envoyé une grenade détonante dans le hall où se trouvaient des policiers.
Samedi dernier, devant la Maison Blanche, un journaliste de Fox News a été chassé par des manifestants et poursuivi sur plusieurs centaines de mètres.
Donald Trump n’a pas raté l’occasion de moquer les journalistes en tweetant : « Ironie du sort, le siège de CNN est attaqué par des émeutiers que [la chaîne] a présentés comme nobles et justes. Oops ».