En visite officielle au Maroc, le ministre mauritanien des Affaires étrangères, Mohamed Salem Ould Marzouk, a été reçu, ce lundi, par son homologue marocain, Nasser Bourita. Cette visite, faite à la demande du président mauritanien, Mohamed Ould El-Ghazouani, revêt une importance particulière aux yeux du Chef de la diplomatie marocaine qui a souligné, lors d’une conférence de presse conjointe tenue à l’issue de leur tête à tête, l'importance des relations spéciales qui réunit les deux pays. Des relations uniques dans leur genre dont le Maroc n’a pas d’équivalent, qui sont basées sur des liens historiques et sur l'intérêt que porte chaque pays à l'autre, selon les mots de Nasser Bourita.
Au cours de leurs entretiens, les deux ministres ont abordé plusieurs sujets d’intérêt commun, dont la question palestinienne et la situation au Sahel. A cet égard, Nasser Bourita a expliqué que le Maroc voit en la Mauritanie un pôle de stabilité au Sahel. Une région que le Royaume souhaite intégrer à la l'initiative royale visant à donner accès sur l’océan atlantique dans le cadre d’une volonté de promouvoir le commerce maritime. Sur ce point, le Chef de la diplomatie marocaine a affirmé avec certitude que la Mauritanie est un pays essentiel et indissociable de l’initiative royale. Une façon de rassurer tout le monde au moment où Nouakchott maintient le silence. Le voisin du sud, rappelons-le, n’a pas pris officiellement position sur l'initiative marocaine tandis que d’autres pays concernés tels que le Mali, le Niger, le Tchad et le Burkina Faso ont d’ores et déjà annoncé leur adhésion.
Concernant la coopération bilatérale, les deux responsables ont estimé que les mécanismes de coopération fonctionnent correctement sachant que la commission mixte a tenu sa quatrième réunion au mois de novembre. En gros, le Maroc demeure le premier partenaire commercial de la Mauritanie en Afrique et le premier investisseur africain en Mauritanie, selon les précisions de Nasser Bourita. Toutefois, les deux pays ont besoin de tirer le maximum possible profit du potentiel de coopération qui peut être mieux exploité.
Par ailleurs, cette visite intervient au lendemain de la mesure controversée prise par les autorités mauritaniennes qui ont décidé d’augmenter les droits de douanes sur les légumes marocains au niveau du passage d’El Guerguerat. Une mesure qui a fait couler beaucoup d’encre d’autant plus que le gouvernement mauritanien n’a fourni aucune explication officielle à ce sujet.
Au cours de leurs entretiens, les deux ministres ont abordé plusieurs sujets d’intérêt commun, dont la question palestinienne et la situation au Sahel. A cet égard, Nasser Bourita a expliqué que le Maroc voit en la Mauritanie un pôle de stabilité au Sahel. Une région que le Royaume souhaite intégrer à la l'initiative royale visant à donner accès sur l’océan atlantique dans le cadre d’une volonté de promouvoir le commerce maritime. Sur ce point, le Chef de la diplomatie marocaine a affirmé avec certitude que la Mauritanie est un pays essentiel et indissociable de l’initiative royale. Une façon de rassurer tout le monde au moment où Nouakchott maintient le silence. Le voisin du sud, rappelons-le, n’a pas pris officiellement position sur l'initiative marocaine tandis que d’autres pays concernés tels que le Mali, le Niger, le Tchad et le Burkina Faso ont d’ores et déjà annoncé leur adhésion.
Concernant la coopération bilatérale, les deux responsables ont estimé que les mécanismes de coopération fonctionnent correctement sachant que la commission mixte a tenu sa quatrième réunion au mois de novembre. En gros, le Maroc demeure le premier partenaire commercial de la Mauritanie en Afrique et le premier investisseur africain en Mauritanie, selon les précisions de Nasser Bourita. Toutefois, les deux pays ont besoin de tirer le maximum possible profit du potentiel de coopération qui peut être mieux exploité.
Par ailleurs, cette visite intervient au lendemain de la mesure controversée prise par les autorités mauritaniennes qui ont décidé d’augmenter les droits de douanes sur les légumes marocains au niveau du passage d’El Guerguerat. Une mesure qui a fait couler beaucoup d’encre d’autant plus que le gouvernement mauritanien n’a fourni aucune explication officielle à ce sujet.
