Le 8 mars n’est pas la «Journée de le Femme», c’est la"Journée Internationale pour les Droits des Femmes". L’objectif de sa célébration est de réfléchir sur les conditions des Femmes dans le monde et de lutter contre les inégalités face aux hommes.
Il ne s’agit donc pas de faire la fête ou de rendre hommage en offrant des roses, ou encore de faire preuve de galanterie démesurée. La dénomination de la journée a été malheureusement détournée par le marketing qui a fini par imprégner fortement nos sociétés.
Cette remarque fondamentale s’impose d’autant plus que cette année marque le 25ème anniversaire de la Déclaration et du Programme d’action de Beijing qui constitue une feuille de route en matière d’autonomisation des femmes et des filles partout dans le monde.
La célébration tel qu’elle a été bradée pèche par des stéréotypes réducteurs et hypnotiseurs du genre «moitié de l’homme» et «avenir de l’homme», dans la foulée desquels on oublie que la femme constitue la matrice de l’humanité, celle qui porte la vie et qui enfante. C’est d’ailleurs sa seule différence avec l’homme, une différence exclusivement biologique. Aussitôt cette différence écartée, on se retrouve devant des êtres identiques tenus par les mêmes droits et les mêmes devoirs.
Oui, identiques dans leur intelligence, dans leurs compétences, dans leurs capacités intellectuelles, managériales, gestionnaires, créatrices, innovantes, pratiques... Égaux en devoirs envers le pays et les institutions, mais jamais en droits. Pourtant et malgré tout, à l’aune des riches et prolifiques expériences d’exercice de la responsabilité par la «puissance» féminine, on réalise à quel point l’avenir est en passe de devenir l’apanage de la femme. Cette femme qui, au fil des époques et des luttes et à travers les émancipations, les reconquêtes de droits, a su démontrer combien elle est à même de piloter le bateau de l’humanité dans les différents domaines. «Femmes, disait d’ailleurs Tolstoï, c’est vous qui tenez entre vos mains le salut du monde».
Au regard de ce constat qui s’impose à tous, est méprisable l’inéquité en matière d’accès à la vie politique et institutionnelle et en matière d’inégalité salariale et d’accès à l’emploi. Encore plus méprisables sont les approches réactionnaires qui continuent à vouloir enfermer la femme dans les carcans de l’archaïsme et de la négation de son être.
De la même manière, est rejetable la façon par laquelle des opportunistes de tous bords matérialisent la femme et veulent en faire un objet de promotion et de marketing commercial exploitant à outrance cette diffamation qu’est le sobriquet «sexe faible». Mais qu’à cela ne tienne tant que la femme incarne dans le fond l’avenir de toute l’humanité, n’en déplaise aux sexistes.
Il ne s’agit donc pas de faire la fête ou de rendre hommage en offrant des roses, ou encore de faire preuve de galanterie démesurée. La dénomination de la journée a été malheureusement détournée par le marketing qui a fini par imprégner fortement nos sociétés.
Cette remarque fondamentale s’impose d’autant plus que cette année marque le 25ème anniversaire de la Déclaration et du Programme d’action de Beijing qui constitue une feuille de route en matière d’autonomisation des femmes et des filles partout dans le monde.
La célébration tel qu’elle a été bradée pèche par des stéréotypes réducteurs et hypnotiseurs du genre «moitié de l’homme» et «avenir de l’homme», dans la foulée desquels on oublie que la femme constitue la matrice de l’humanité, celle qui porte la vie et qui enfante. C’est d’ailleurs sa seule différence avec l’homme, une différence exclusivement biologique. Aussitôt cette différence écartée, on se retrouve devant des êtres identiques tenus par les mêmes droits et les mêmes devoirs.
Oui, identiques dans leur intelligence, dans leurs compétences, dans leurs capacités intellectuelles, managériales, gestionnaires, créatrices, innovantes, pratiques... Égaux en devoirs envers le pays et les institutions, mais jamais en droits. Pourtant et malgré tout, à l’aune des riches et prolifiques expériences d’exercice de la responsabilité par la «puissance» féminine, on réalise à quel point l’avenir est en passe de devenir l’apanage de la femme. Cette femme qui, au fil des époques et des luttes et à travers les émancipations, les reconquêtes de droits, a su démontrer combien elle est à même de piloter le bateau de l’humanité dans les différents domaines. «Femmes, disait d’ailleurs Tolstoï, c’est vous qui tenez entre vos mains le salut du monde».
Au regard de ce constat qui s’impose à tous, est méprisable l’inéquité en matière d’accès à la vie politique et institutionnelle et en matière d’inégalité salariale et d’accès à l’emploi. Encore plus méprisables sont les approches réactionnaires qui continuent à vouloir enfermer la femme dans les carcans de l’archaïsme et de la négation de son être.
De la même manière, est rejetable la façon par laquelle des opportunistes de tous bords matérialisent la femme et veulent en faire un objet de promotion et de marketing commercial exploitant à outrance cette diffamation qu’est le sobriquet «sexe faible». Mais qu’à cela ne tienne tant que la femme incarne dans le fond l’avenir de toute l’humanité, n’en déplaise aux sexistes.
Jamal HAJJAM