S'exprimant autour du thème "Investir dans l’eau: la prochaine frontière de la résilience mondiale", le ministre de l’Équipement et de l’Eau, Nizar Baraka, a souligné l'importance d'aborder un sujet aussi capital que celui de l'eau, véritable levier de souveraineté et de résilience, surtout dans un monde en quête de nouveaux équilibres, précisant que dans le contexte actuel, marqué par le dérèglement climatique et ses répercussions sur les ressources en eau, l'eau devient de plus un enjeu stratégique central, notamment avec l'accentuation de ses impacts, à travers l'augmentation de la température mondiale et de l'intensité des phénomènes météorologiques extrêmes, affectant profondément les économies, les sociétés, les vies humaines et la biodiversité.
"Devant ces situations, nous avons la responsabilité de bâtir des solutions innovantes et durables et d'investir dans des infrastructures de mobilisation de l'eau, capables de garantir un accès continu et sécurisé à cette ressource vitale", a insisté le ministre, soulignant que pour le Maroc, cette démarche est bien engagée grâce à une stratégie proactive en matière de planification, de mobilisation et de gestion intégrée.
M. Baraka a indiqué que le Maroc, grâce à la vision éclairée de SM le Roi Mohammed VI, a adopté une approche intégrée et planifiée à moyen et long terme, à travers les plans directeurs d'aménagement intégré des ressources en eau (PDAIRE), et le plan national de l'eau, en cours de finalisation sur la base de la stratégie nationale de l'eau et des PDAIRE, précisant que l'une des réponses stratégiques apportées par la nouvelle vision de la politique de l'eau réside dans le recours davantage aux eaux non conventionnelles, notamment à travers les projets de dessalement de l'eau de mer.
Après avoir passé en revue les investissements réalisés par le Maroc dans ce domaine, M. Baraka a relevé que des efforts de gestion de la demande en eau potable et d'irrigation sont menés en parallèle pour accompagner les initiatives de développement de l'offre en eau, soutenus par des campagnes de sensibilisation visant à promouvoir l'économie de l'eau auprès des citoyens et des institutions publiques, un impératif dans ce contexte climatique exigeant.
"Ce n'est qu'ensemble, grâce à des investissements continus et à une prise de conscience accrue que nous pourrons transformer l'eau en une ressource véritablement durable et un pilier de résilience pour nos sociétés et nos économies", a-t-il lancé.
Pour sa part, le président du Conseil mondial de l'eau, Loïc Fauchon, a mis l'accent sur les différentes menaces qui pèsent sur les ressources en eau, notamment la croissance démographique, la concentration urbaine, l’élévation du niveau de vie et la croissance de la demande en eau liée au secteur touristique, soulignant l'impératif de renforcer l'investissement, sécuriser l’eau, généraliser l’assainissement et prévenir les inondations et les sécheresses, en plus de développer l'innovation digitale et technologique, à travers l’intelligence humaine et artificielle, et d'améliorer la gouvernance de l'eau.
Il a salué l'expérience marocaine en matière de gestion intégrée et durable des ressources en eau, qui suscite l’intérêt de plusieurs pays, mettant en avant les différents projets et chantiers engagés par le Royaume pour assurer la sécurité hydrique du pays, en particulier la construction et l’exploitation des barrages, la réutilisation des eaux usées et le dessalement de l’eau de mer à base d'énergies renouvelables.
"Nous travaillons main dans la main avec le ministère de l'Equipement et de l'Eau pour la création d’un centre mondial pour les eaux non conventionnelles et les énergies renouvelables, et nous avons l'intention de proposer qu'il soit basé au Maroc", a annoncé M. Fauchon, ajoutant: "les Marocains doivent être fiers des réalisations du Royaume dans ce domaine, qui méritent d'être partagées à l'échelle internationale".
Les autres intervenants ont, quant à eux, souligné la nécessité de fédérer les efforts de tous les acteurs publics et privés pour préserver et assurer une gestion optimisée des ressources en eau, améliorer l’efficacité énergétique, promouvoir l'innovation hydrique, et renforcer l'investissement dans ce domaine.
Ce Forum, organisé sous le Haut Patronage de SM le Roi Mohammed VI, sous le thème "Souverainetés et résiliences : Vers un nouvel équilibre mondial", réunit plus de 250 intervenants de très haut niveau dont des chefs d’État et de gouvernement, décideurs politiques, lauréats de Prix Nobel, dirigeants de grandes entreprises internationales et personnalités influentes devant un public de plus de 6.000 participants venus de plus de 100 pays, selon la Fondation du Forum MEDays et l’Institut Amadeus.
"Devant ces situations, nous avons la responsabilité de bâtir des solutions innovantes et durables et d'investir dans des infrastructures de mobilisation de l'eau, capables de garantir un accès continu et sécurisé à cette ressource vitale", a insisté le ministre, soulignant que pour le Maroc, cette démarche est bien engagée grâce à une stratégie proactive en matière de planification, de mobilisation et de gestion intégrée.
M. Baraka a indiqué que le Maroc, grâce à la vision éclairée de SM le Roi Mohammed VI, a adopté une approche intégrée et planifiée à moyen et long terme, à travers les plans directeurs d'aménagement intégré des ressources en eau (PDAIRE), et le plan national de l'eau, en cours de finalisation sur la base de la stratégie nationale de l'eau et des PDAIRE, précisant que l'une des réponses stratégiques apportées par la nouvelle vision de la politique de l'eau réside dans le recours davantage aux eaux non conventionnelles, notamment à travers les projets de dessalement de l'eau de mer.
Après avoir passé en revue les investissements réalisés par le Maroc dans ce domaine, M. Baraka a relevé que des efforts de gestion de la demande en eau potable et d'irrigation sont menés en parallèle pour accompagner les initiatives de développement de l'offre en eau, soutenus par des campagnes de sensibilisation visant à promouvoir l'économie de l'eau auprès des citoyens et des institutions publiques, un impératif dans ce contexte climatique exigeant.
"Ce n'est qu'ensemble, grâce à des investissements continus et à une prise de conscience accrue que nous pourrons transformer l'eau en une ressource véritablement durable et un pilier de résilience pour nos sociétés et nos économies", a-t-il lancé.
Pour sa part, le président du Conseil mondial de l'eau, Loïc Fauchon, a mis l'accent sur les différentes menaces qui pèsent sur les ressources en eau, notamment la croissance démographique, la concentration urbaine, l’élévation du niveau de vie et la croissance de la demande en eau liée au secteur touristique, soulignant l'impératif de renforcer l'investissement, sécuriser l’eau, généraliser l’assainissement et prévenir les inondations et les sécheresses, en plus de développer l'innovation digitale et technologique, à travers l’intelligence humaine et artificielle, et d'améliorer la gouvernance de l'eau.
Il a salué l'expérience marocaine en matière de gestion intégrée et durable des ressources en eau, qui suscite l’intérêt de plusieurs pays, mettant en avant les différents projets et chantiers engagés par le Royaume pour assurer la sécurité hydrique du pays, en particulier la construction et l’exploitation des barrages, la réutilisation des eaux usées et le dessalement de l’eau de mer à base d'énergies renouvelables.
"Nous travaillons main dans la main avec le ministère de l'Equipement et de l'Eau pour la création d’un centre mondial pour les eaux non conventionnelles et les énergies renouvelables, et nous avons l'intention de proposer qu'il soit basé au Maroc", a annoncé M. Fauchon, ajoutant: "les Marocains doivent être fiers des réalisations du Royaume dans ce domaine, qui méritent d'être partagées à l'échelle internationale".
Les autres intervenants ont, quant à eux, souligné la nécessité de fédérer les efforts de tous les acteurs publics et privés pour préserver et assurer une gestion optimisée des ressources en eau, améliorer l’efficacité énergétique, promouvoir l'innovation hydrique, et renforcer l'investissement dans ce domaine.
Ce Forum, organisé sous le Haut Patronage de SM le Roi Mohammed VI, sous le thème "Souverainetés et résiliences : Vers un nouvel équilibre mondial", réunit plus de 250 intervenants de très haut niveau dont des chefs d’État et de gouvernement, décideurs politiques, lauréats de Prix Nobel, dirigeants de grandes entreprises internationales et personnalités influentes devant un public de plus de 6.000 participants venus de plus de 100 pays, selon la Fondation du Forum MEDays et l’Institut Amadeus.