
La problématique de l’eau a été au cœur du discours royal à l’occasion de l’inauguration de l’année législative. Le stress hydrique, devenu un problème structurel, a pris des proportions telles qu’il exige des solutions durables. Dans son discours, SM le Roi Mohammed VI a indiqué que le Maroc poursuivra la politique des barrages, tout en appelant le gouvernement à activer le Programme National pour l'Approvisionnement en Eau Potable et l'Irrigation (PNAEPI) dans les plus brefs délais.
En réaction au discours royal, le Secrétaire général du Parti de l’Istiqlal, et ministre de l’Équipement et de l’Eau, Nizar Baraka, a souligné l’importance de la politique des barrages. « Le Maroc dispose actuellement de 148 barrages et 20 sont en cours de construction, ceci permettra à notre pays de se doter d’une capacité de stockage supplémentaire de 24 milliards de mètres cube de ressources hydrauliques », a-t-il indiqué dans une déclaration à 2M.
« Cette politique est d’autant plus importante qu’elle permet à notre pays de stocker les eaux issues des précipitations », a-t-il poursuivi.
Pendant les trois prochaines années, il est prévu de construire 129 petits barrages dans les différentes régions du Royaume, a fait savoir le ministre, ajoutant que ces nouvelles infrastructures auront pour bénéfice de couvrir les besoins du monde rural surtout en ce qui concerne l’irrigation.
Au moment où le Maroc traverse l’une des pires sécheresses de son histoire, les dernières précipitations qu’a connues le pays ces derniers jours ont redonné une lueur d’espoir, puisqu’elles ont pu augmenter le taux de remplissage des barrages, en y apportant 240 millions de mètres. « Nous sommes passés d’un taux de 24% à 25% », a indiqué M. Baraka, précisant que le gouvernement poursuivra sa stratégie qui s’articule autour de la construction des barrages et le renforcement de l’infrastructure de dessalement des eaux de la mer.