« Une nouvelle vision proche des préoccupations des citoyens a été adoptée par l’Istiqlal, tout en coupant avec les discours populistes, de manière à privilégier le travail de proximité », a souligné Nizar Baraka, Secrétaire Général de l’Istiqlal, lors de son passage dans l’émission « Le Debrief politique » sur Medi1 TV. L’occasion pour le leader du Parti de la Balance de présenter quelques-unes de ses priorités pour les élections générales du 8 septembre, comme de rappeler les changements qu’a connus la formation depuis 2017.
Un parti plus fort que jamais
« Nous avons reconstruit le parti sur des bases saines, la reconquête du pouvoir a commencé en interne en remobilisant des cadres et militants du parti qui étaient en retrait. Une reconstruction qui s’est articulée autour de la notion d’institution et éviter toute idée de clanisme », a rappelé Baraka. Ce dernier a également souligné qu’à ce jour, le parti a renouvelé 60% de ses instances et 40% de ses inspecteurs. Un travail de fond conjugué à une posture d’opposition constructive qui a permis, selon le Secrétaire Général, de repositionner l’Istiqlal en tant qu’alternative.
Un retour en force du parti qui s’est également traduit au niveau des dernières élections syndicales et professionnelles. « L’UGTM est aujourd’hui le seul syndicat adossé à un parti politique qui participera au dialogue social », s’est félicité le SG de l’Istiqlal, rappelant les résultats favorables enregistrés par l’Union Générale des Travailleurs du Maroc, lors des élections syndicales. Concernant les élections professionnelles où l’Istiqlal a également enregistré un résultat honorable, Baraka a néanmoins tenu à préciser que « ces élections restent avant tout des scrutins purement professionnels qui ne peuvent donner une vision exacte de ce qui va se passer dans les élections générales ».
Séduire les non-votants
Sur ce volet, le SG de l’Istiqlal s’est fixé comme priorité de gagner les voix des personnes qui ne votent plus, « il faut d’abord s’adresser à ceux qui ne votent pas ». Pour relever ce défi de taille, le leader du parti de la Balance préconise de « s’inscrire dans la rupture par rapport aux politiques passées ». En clair, en finir avec le modèle ultralibéral qui a creusé les inégalités lors de la décennie précédente et laminé la classe moyenne. Un modèle qui a montré ses limites face aux contrecoups de la pandémie, « la question est simple : est-ce que nous voulons la fin de la catastrophe ou une catastrophe sans fin ? Aujourd’hui, la crise qui secoue le monde comme le Royaume est aggravée par la perte de résilience qu’a entraîné la mise en œuvre des politiques ultra-libérales », constate Baraka. Les prochaines élections représentent ainsi une opportunité pour se défaire de ce modèle et mettre en place un système vertueux basé sur une meilleure répartition des richesses. « Il est temps que ceux qui ont profité des fruits de la croissance participent à l’effort collectif », rappelle le SG de l’Istiqlal.
Un parti plus fort que jamais
« Nous avons reconstruit le parti sur des bases saines, la reconquête du pouvoir a commencé en interne en remobilisant des cadres et militants du parti qui étaient en retrait. Une reconstruction qui s’est articulée autour de la notion d’institution et éviter toute idée de clanisme », a rappelé Baraka. Ce dernier a également souligné qu’à ce jour, le parti a renouvelé 60% de ses instances et 40% de ses inspecteurs. Un travail de fond conjugué à une posture d’opposition constructive qui a permis, selon le Secrétaire Général, de repositionner l’Istiqlal en tant qu’alternative.
Un retour en force du parti qui s’est également traduit au niveau des dernières élections syndicales et professionnelles. « L’UGTM est aujourd’hui le seul syndicat adossé à un parti politique qui participera au dialogue social », s’est félicité le SG de l’Istiqlal, rappelant les résultats favorables enregistrés par l’Union Générale des Travailleurs du Maroc, lors des élections syndicales. Concernant les élections professionnelles où l’Istiqlal a également enregistré un résultat honorable, Baraka a néanmoins tenu à préciser que « ces élections restent avant tout des scrutins purement professionnels qui ne peuvent donner une vision exacte de ce qui va se passer dans les élections générales ».
Séduire les non-votants
Sur ce volet, le SG de l’Istiqlal s’est fixé comme priorité de gagner les voix des personnes qui ne votent plus, « il faut d’abord s’adresser à ceux qui ne votent pas ». Pour relever ce défi de taille, le leader du parti de la Balance préconise de « s’inscrire dans la rupture par rapport aux politiques passées ». En clair, en finir avec le modèle ultralibéral qui a creusé les inégalités lors de la décennie précédente et laminé la classe moyenne. Un modèle qui a montré ses limites face aux contrecoups de la pandémie, « la question est simple : est-ce que nous voulons la fin de la catastrophe ou une catastrophe sans fin ? Aujourd’hui, la crise qui secoue le monde comme le Royaume est aggravée par la perte de résilience qu’a entraîné la mise en œuvre des politiques ultra-libérales », constate Baraka. Les prochaines élections représentent ainsi une opportunité pour se défaire de ce modèle et mettre en place un système vertueux basé sur une meilleure répartition des richesses. « Il est temps que ceux qui ont profité des fruits de la croissance participent à l’effort collectif », rappelle le SG de l’Istiqlal.
Une contribution qui pourrait se traduire par un plafonnement des marges dans plusieurs secteurs d’activité à l’image des hydrocarbures ou de l’enseignement privé, qui permettrait de renforcer le pouvoir d’achat et donc la résilience de la classe moyenne. « Nous avons le choix entre 2 alternatives, celle de l’ultralibéralisme et de sa théorie du ruissellement qui a montré ses limites tant au niveau national qu’international ou celle d’une approche logique beaucoup plus sociale et inclusive », précise Baraka.
Lutte contre la pauvreté
Une approche, qui en cas de succès de l’Istiqlal dans les urnes, permettra de « sauver au moins un million de Marocains de la pauvreté, en leur assurant un revenu minimum et un accompagnement pendant une durée de 5 ans », propose le SG de l’Istiqlal. Le parti de la Balance compte également mettre l’accent sur les habitants des zones rurales comme des régions enclavées et frontalières. Des catégories de la population qui, selon le SG, sont loin des clichés d’assistanat qu’ont leur colle, « l’éveil qu’il y a au niveau du monde rural est beaucoup plus important que ce que les gens pensent ».
La question des jeunes a également été abordée par Baraka, pour ce dernier, le principal défi reste la mise en place de process d’accompagnement pour cette catégorie, notamment en termes de soft skill. « Les jeunes doivent trouver leur place dans le nouveau modèle que nous proposons. Nous avons mis en place un programme spécial pour leur proposer des formations sur mesure en fonction de leurs capacités », préconise Baraka avant d’ajouter : « C’est inacceptable de voir des milliers de jeunes prêts à risquer leur vie pour quitter le pays ».
Questionné sur la thématique du genre, le SG de l’Istiqlal a listé une série de « points fondamentaux » que la formation compte mettre en œuvre, en cas de victoire électorale, notamment la révision de la loi contre la violence faite aux femmes. Baraka s’est également engagé à ce que le nombre et la répartition territoriale des centres d’écoute et de soutien aux femmes victimes de violences soit fortement étoffé. Le versement direct aux femmes des futures allocations familiales devrait également renforcer l’autonomie économique des femmes, comme généraliser l’égalité salariale à l’ensemble du marché du travail. La question du mariage des mineurs fait également partie des priorités du parti
Sur la question des libertés individuelles et notamment sexuelles, Baraka a tenu à rappeler que « l’Istiqlal reste avant tout un parti traditionnaliste qui respecte les préceptes religieux, mais que pour ces questions, l’emprisonnement n’est pas une solution et que des peines alternatives doivent être étudiées ».
Amine Ater
Lutte contre la pauvreté
Une approche, qui en cas de succès de l’Istiqlal dans les urnes, permettra de « sauver au moins un million de Marocains de la pauvreté, en leur assurant un revenu minimum et un accompagnement pendant une durée de 5 ans », propose le SG de l’Istiqlal. Le parti de la Balance compte également mettre l’accent sur les habitants des zones rurales comme des régions enclavées et frontalières. Des catégories de la population qui, selon le SG, sont loin des clichés d’assistanat qu’ont leur colle, « l’éveil qu’il y a au niveau du monde rural est beaucoup plus important que ce que les gens pensent ».
La question des jeunes a également été abordée par Baraka, pour ce dernier, le principal défi reste la mise en place de process d’accompagnement pour cette catégorie, notamment en termes de soft skill. « Les jeunes doivent trouver leur place dans le nouveau modèle que nous proposons. Nous avons mis en place un programme spécial pour leur proposer des formations sur mesure en fonction de leurs capacités », préconise Baraka avant d’ajouter : « C’est inacceptable de voir des milliers de jeunes prêts à risquer leur vie pour quitter le pays ».
Questionné sur la thématique du genre, le SG de l’Istiqlal a listé une série de « points fondamentaux » que la formation compte mettre en œuvre, en cas de victoire électorale, notamment la révision de la loi contre la violence faite aux femmes. Baraka s’est également engagé à ce que le nombre et la répartition territoriale des centres d’écoute et de soutien aux femmes victimes de violences soit fortement étoffé. Le versement direct aux femmes des futures allocations familiales devrait également renforcer l’autonomie économique des femmes, comme généraliser l’égalité salariale à l’ensemble du marché du travail. La question du mariage des mineurs fait également partie des priorités du parti
Sur la question des libertés individuelles et notamment sexuelles, Baraka a tenu à rappeler que « l’Istiqlal reste avant tout un parti traditionnaliste qui respecte les préceptes religieux, mais que pour ces questions, l’emprisonnement n’est pas une solution et que des peines alternatives doivent être étudiées ».
Amine Ater
Charte d’honneur
Avant de se lancer dans la course électorale, l’Istiqlal a rédigé une charte d’honneur à laquelle devra répondre l’ensemble des candidats du parti de la Balance. « Une charte d’honneur a été mise en place pour assurer que les candidats respectent certains standards et que surtout ils continuent à assurer une présence sur le terrain au niveau de leurs circonscription une fois élus », explique Nizar Baraka, Secrétaire Général de l’Istiqlal.
Une feuille de routes pour les futurs élus istiqlaliens qui représente, selon l’état-major du parti, un vecteur de taille pour le renforcement de la confiance entre élus et citoyens. L’Istiqlal a par ailleurs fait du respect de la moralité une ligne rouge pour le scrutin à venir, « nous avons veillé à ce que les gens qui ont cherché à intégrer le parti pour des raisons mercantiles ne puissent pas se présenter », a signifié Baraka lors de son passage télévisuel.
Une feuille de routes pour les futurs élus istiqlaliens qui représente, selon l’état-major du parti, un vecteur de taille pour le renforcement de la confiance entre élus et citoyens. L’Istiqlal a par ailleurs fait du respect de la moralité une ligne rouge pour le scrutin à venir, « nous avons veillé à ce que les gens qui ont cherché à intégrer le parti pour des raisons mercantiles ne puissent pas se présenter », a signifié Baraka lors de son passage télévisuel.
Repères
Cohérence politique
Le social en tête de liste
Blinder l’emploi
En cas de succès aux élections du 8 septembre, l’Istiqlal a signifié sa décision de ne former de coalition qu’avec des partis en phase avec sa vision pour le Royaume. « Avec le nouveau quotient électoral, une majorité absolue est possible avec 3 partis. Si nous réussissons à décrocher la première place, ceux qui cherchent à faire avancer le pays dans la bonne direction et rompre avec le modèle ultra-libéral seront les bienvenus et pourront travailler avec nous », précise Baraka.
Le social en tête de liste
Le Parti de l’Istiqlal compte appliquer une politique sociale, contraire à la politique de l’offre, en concrétisant le chantier royal de la généralisation de la protection sociale. À cet égard, le parti propose une prise en charge complète de l’hospitalisation des enfants de 5 ans et moins, des personnes âgées et des personnes en situation de handicap. D’autres engagements à caractère social ont été annoncés par M. Baraka, à savoir à la fin du système contractuel dans l’enseignement public et le contrôle de la marge de bénéfice des écoles privées.
Blinder l’emploi
Le SG du Parti de l’Istiqlal s’est engagé à soutenir les entreprises et les professions impactées par la crise sanitaire à l’aide d’un plan Marshall. La souveraineté économique étant en tête des priorités, Nizar Baraka a réaffirmé son engagement à privilégier les entreprises locales dans la commande publique. Outre que cela, le programme des héritiers d’Allal El Fassi se focalise, selon M. Baraka, sur les zones rurales et frontalières qui devraient bénéficier d’une hausse de l’investissement public de sorte à améliorer l’accès aux services de base pour les populations relevant de ces dernières.