Près de cinq mois après le sabotage des gazoducs Nord Stream, les responsables n’ont toujours pas été formellement identifiés. Une anomalie selon Pékin, qui a appelé à mener une enquête approfondie sur l’incident.
L’attentat sur les structures a porté préjudice aux marchés de l’énergie et a eu des répercussions écologiques, ce qui devrait pousser la communauté internationale à faire la lumière sur les faits, a ainsi affirmé Wang Wenbin, porte-parole du ministère chinois des Affaires étrangères.
"Les gazoducs Nord Stream étaient autrefois qualifiés de "bouées de sauvetage" pour l'énergie européenne. Les explosions ont eu un impact grave sur le marché de l'énergie et sur l'écologie mondiale... Il est impératif de mener une enquête objective, impartiale et professionnelle sur cette affaire", a déclaré le diplomate.
Le silence des médias et des responsables américains sur la question est déconcertant, a ajouté l’officiel. Même refrain en Europe, alors que les sabotages n’ont pas arrangé les affaires des Vingt-Sept, embourbés dans une crise énergétique d’une ampleur jamais vue. Ces silences gênés ne font qu’accentuer les soupçons de l’opinion, a souligné Wang Wenbin.
L’affaire du Nord Stream a pris une nouvelle tournure ces dernières semaines, après les révélations de Seymour Hersh, célèbre journaliste américain lauréat du prix Pulitzer. Celui-ci a publié une enquête, accusant directement les États-Unis et l’Otan du sabotage.
Des explosifs auraient été installés sur les conduites des gazoducs durant l’opération Baltops à l’été 2022, par des plongeurs américains et avec l’aide de la Norvège. Les charges auraient par la suite été activées à distance.
L’hypothèse de Seymour Hersh a été par la suite soutenue par le journaliste américain John Dougan. Celui-ci a déclaré avoir reçu une lettre anonyme d'un des participants aux exercices BALTOPS 22 de l’Otan, qui détaille le sabotage.
Selon ce courrier, pendant Baltops-2022, un exercice militaire de l'OTAN qui s'est déroulé au Danemark en juin de l'année dernière, des plongeurs américains en eau profonde "ont disparu sous l'eau pendant plus de six heures" avec une boîte.
Le professeur Jeffrey Sachs de la Columbia University a également déclaré que les "Etats-Unis étaient fondamentalement le seul pays ayant le motif et les moyens" de mettre fin à Nord Stream. L'ancien conseiller du ministère français de la Défense Alain Corvez a indiqué que du point de vue politique et économique, les Etats-Unis étaient le principal bénéficiaire de cet incident.
"A la suite de ces révélations, le gouvernement et les médias américains sont restés mystérieusement silencieux et les pays concernés en Europe semblent plutôt hésitants quant à la manière de réagir", a ajouté M. Wang.
Ces signes inhabituels donnent aux gens davantage de raisons de penser que la vérité derrière les explosions des gazoducs Nord Stream serait encore plus compliquée qu'ils ne peuvent l'imaginer, a poursuivi le porte-parole.
L’attentat sur les structures a porté préjudice aux marchés de l’énergie et a eu des répercussions écologiques, ce qui devrait pousser la communauté internationale à faire la lumière sur les faits, a ainsi affirmé Wang Wenbin, porte-parole du ministère chinois des Affaires étrangères.
"Les gazoducs Nord Stream étaient autrefois qualifiés de "bouées de sauvetage" pour l'énergie européenne. Les explosions ont eu un impact grave sur le marché de l'énergie et sur l'écologie mondiale... Il est impératif de mener une enquête objective, impartiale et professionnelle sur cette affaire", a déclaré le diplomate.
Le silence des médias et des responsables américains sur la question est déconcertant, a ajouté l’officiel. Même refrain en Europe, alors que les sabotages n’ont pas arrangé les affaires des Vingt-Sept, embourbés dans une crise énergétique d’une ampleur jamais vue. Ces silences gênés ne font qu’accentuer les soupçons de l’opinion, a souligné Wang Wenbin.
L’affaire du Nord Stream a pris une nouvelle tournure ces dernières semaines, après les révélations de Seymour Hersh, célèbre journaliste américain lauréat du prix Pulitzer. Celui-ci a publié une enquête, accusant directement les États-Unis et l’Otan du sabotage.
Les Américains seuls bénéficiaires du forfait ?
Des explosifs auraient été installés sur les conduites des gazoducs durant l’opération Baltops à l’été 2022, par des plongeurs américains et avec l’aide de la Norvège. Les charges auraient par la suite été activées à distance.
L’hypothèse de Seymour Hersh a été par la suite soutenue par le journaliste américain John Dougan. Celui-ci a déclaré avoir reçu une lettre anonyme d'un des participants aux exercices BALTOPS 22 de l’Otan, qui détaille le sabotage.
Selon ce courrier, pendant Baltops-2022, un exercice militaire de l'OTAN qui s'est déroulé au Danemark en juin de l'année dernière, des plongeurs américains en eau profonde "ont disparu sous l'eau pendant plus de six heures" avec une boîte.
Le professeur Jeffrey Sachs de la Columbia University a également déclaré que les "Etats-Unis étaient fondamentalement le seul pays ayant le motif et les moyens" de mettre fin à Nord Stream. L'ancien conseiller du ministère français de la Défense Alain Corvez a indiqué que du point de vue politique et économique, les Etats-Unis étaient le principal bénéficiaire de cet incident.
"A la suite de ces révélations, le gouvernement et les médias américains sont restés mystérieusement silencieux et les pays concernés en Europe semblent plutôt hésitants quant à la manière de réagir", a ajouté M. Wang.
Ces signes inhabituels donnent aux gens davantage de raisons de penser que la vérité derrière les explosions des gazoducs Nord Stream serait encore plus compliquée qu'ils ne peuvent l'imaginer, a poursuivi le porte-parole.