Le Maroc s'engage à maintenir le contrôle de son déficit et vise à rétablir la « rigueur budgétaire » observée avant la crise financière de 2008, a indiqué la ministre de l'Économie et des Finances, Nadia Fettah Alaoui, dans une déclaration à Bloomberg. L'Argentière du Royaume a fait savoir que des discussions seront engagées avec Standard & Poor’s Global Ratings à ce sujet.
En dépit des récents abaissements de sa notation à BB+ par S&P et Fitch Ratings en raison de la pandémie de Covid19 et de l'impact sur l'économie du pays, le Maroc a vu ses coûts d'emprunt baisser. La ministre a souligné que la perception du risque par les agences de notation, tant en Afrique qu'au Maroc, pénalise tout le monde.
La ministre a appelé la communauté internationale à soutenir les pays africains dans leur demande de réforme du système de notation de crédit. Le gouvernement marocain prévoit de maintenir son plan budgétaire triennal afin de réduire les déficits budgétaires et de stabiliser la dette publique à environ 70 % du produit intérieur brut.
Une grande partie du financement de la reconstruction après le séisme proviendra d'allocations budgétaires pour les six provinces touchées. Le gouvernement cherche également à augmenter les recettes en luttant contre l'évasion fiscale et à élargir les partenariats avec le secteur privé pour la construction d'infrastructures telles que des hôpitaux et des stations de dessalement.
Rappelons que le "Investment grade" est une obligation émise par des pays emprunteurs bien notés par les agences de notation. C'est à dire ceux qui ont une notation qui varie de AAA à BBB selon les critères de Standard & Poor. Ils sont moins coûteux par rapport aux autres types d'obligations. Raison pour laquelle le Maroc y aspire.
En dépit des récents abaissements de sa notation à BB+ par S&P et Fitch Ratings en raison de la pandémie de Covid19 et de l'impact sur l'économie du pays, le Maroc a vu ses coûts d'emprunt baisser. La ministre a souligné que la perception du risque par les agences de notation, tant en Afrique qu'au Maroc, pénalise tout le monde.
La ministre a appelé la communauté internationale à soutenir les pays africains dans leur demande de réforme du système de notation de crédit. Le gouvernement marocain prévoit de maintenir son plan budgétaire triennal afin de réduire les déficits budgétaires et de stabiliser la dette publique à environ 70 % du produit intérieur brut.
Une grande partie du financement de la reconstruction après le séisme proviendra d'allocations budgétaires pour les six provinces touchées. Le gouvernement cherche également à augmenter les recettes en luttant contre l'évasion fiscale et à élargir les partenariats avec le secteur privé pour la construction d'infrastructures telles que des hôpitaux et des stations de dessalement.
Rappelons que le "Investment grade" est une obligation émise par des pays emprunteurs bien notés par les agences de notation. C'est à dire ceux qui ont une notation qui varie de AAA à BBB selon les critères de Standard & Poor. Ils sont moins coûteux par rapport aux autres types d'obligations. Raison pour laquelle le Maroc y aspire.