En dépit des avancées réalisées dans le cadre du Nouvel agenda urbain (NAU), le Royaume devra fournir plus d’effort en matière d’habitat et d’urbanisme, c’est ce qui ressort du premier rapport national quadriennal relatif à la mise en œuvre du NAU, établi par le ministère de tutelle et l’ONU-Habitat. Ce rapport intervient à la suite de la ratification du Royaume du nouveau plan d'urbanisme adopté par la Conférence des Nations Unies sur le logement et le développement urbain durable à Quito en 2016, appelé « Déclaration de Quito ». Cette dernière définit les conditions des villes qui doivent promouvoir une urbanisation durable à travers plusieurs critères et principes liant l'urbanisation au bon développement, à la création d'emplois et à l’amélioration de la qualité de vie.
S’attardant sur le marché de la location, élément clé du secteur immobilier, le récent rapport a indiqué que le Maroc a mis en place, depuis 2012, des mécanismes pour à la fois encourager la location de logements sociaux et améliorer les relations entre locataires et propriétaires. Pour ce qui est du logement, le document note que 274.978 unités sociales ont été réalisées entre 2016 et 2020 et plus de 704.000 logements ont fait l’objet de conventions signées avec le secteur privé. « Ceci a donné une forte dynamique à la production impactant positivement l’investissement en immobilier», a fait observer la même source.
Malgré cela, cette dernière a souligné l’importance d'une réforme de ce secteur, d'autant plus que le nombre de logements inexploités à la location est estimé à deux fois plus que les besoins en termes de logements. « L’État mise également sur un plan de relance du secteur de l’Habitat et compte mettre en place une nouvelle vision mettant en exergue l’accès au logement pour tous», a-t-elle indiqué.
Percevoir les villes comme pôle de développement
Considérant les villes comme des moteurs de développement, la même source confirme que le Maroc a beaucoup investi dans les infrastructures interurbaines et les transports urbains à travers les autoroutes, les trains à grande vitesse et les tramways.
« Les villes représentent actuellement 2% de la superficie totale du territoire national, produisent 75% du produit national brut et attirent 70% des investissements », a fait savoir le rapport, précisant que le nombre de villes au Maroc est d'environ 366, dont 13 grandes villes, 61 villes moyennes et environ 292 petites villes.
La même source a révélé qu’il est prévu que le taux d'urbanisation atteigne environ 65,3% en 2024, et environ 69,2% en 2034, ce qui oblige le Maroc à suivre le rythme de cette dynamique.
Le pari du nouveau plan d'urbanisme demeure de transformer les villes marocaines en de véritables pôles de développement, de compétitivité et d'attractivité, tout en embrassant des espaces d'innovation.
Rappelons que le Royaume a entrepris une série d’initiatives et élaboré des projets stratégiques visant à fournir un cadre de vie décent, durable et résilient, prônant les dimensions du développement durable et intégrant les nouvelles technologies de l’information pour mieux répondre aux attentes des citoyens.
Il a, ainsi, repensé les échelles et outils de planification urbaine et territoriale, en mettant notamment en place la régionalisation avancée, ayant permis de renouveler les structures de gouvernance et de faire des établissements humains le moteur du développement urbain durable.
S’attardant sur le marché de la location, élément clé du secteur immobilier, le récent rapport a indiqué que le Maroc a mis en place, depuis 2012, des mécanismes pour à la fois encourager la location de logements sociaux et améliorer les relations entre locataires et propriétaires. Pour ce qui est du logement, le document note que 274.978 unités sociales ont été réalisées entre 2016 et 2020 et plus de 704.000 logements ont fait l’objet de conventions signées avec le secteur privé. « Ceci a donné une forte dynamique à la production impactant positivement l’investissement en immobilier», a fait observer la même source.
Malgré cela, cette dernière a souligné l’importance d'une réforme de ce secteur, d'autant plus que le nombre de logements inexploités à la location est estimé à deux fois plus que les besoins en termes de logements. « L’État mise également sur un plan de relance du secteur de l’Habitat et compte mettre en place une nouvelle vision mettant en exergue l’accès au logement pour tous», a-t-elle indiqué.
Percevoir les villes comme pôle de développement
Considérant les villes comme des moteurs de développement, la même source confirme que le Maroc a beaucoup investi dans les infrastructures interurbaines et les transports urbains à travers les autoroutes, les trains à grande vitesse et les tramways.
« Les villes représentent actuellement 2% de la superficie totale du territoire national, produisent 75% du produit national brut et attirent 70% des investissements », a fait savoir le rapport, précisant que le nombre de villes au Maroc est d'environ 366, dont 13 grandes villes, 61 villes moyennes et environ 292 petites villes.
La même source a révélé qu’il est prévu que le taux d'urbanisation atteigne environ 65,3% en 2024, et environ 69,2% en 2034, ce qui oblige le Maroc à suivre le rythme de cette dynamique.
Le pari du nouveau plan d'urbanisme demeure de transformer les villes marocaines en de véritables pôles de développement, de compétitivité et d'attractivité, tout en embrassant des espaces d'innovation.
Rappelons que le Royaume a entrepris une série d’initiatives et élaboré des projets stratégiques visant à fournir un cadre de vie décent, durable et résilient, prônant les dimensions du développement durable et intégrant les nouvelles technologies de l’information pour mieux répondre aux attentes des citoyens.
Il a, ainsi, repensé les échelles et outils de planification urbaine et territoriale, en mettant notamment en place la régionalisation avancée, ayant permis de renouveler les structures de gouvernance et de faire des établissements humains le moteur du développement urbain durable.