Ce lundi matin, des milliers d’employés de la marque ont entamé une deuxieme journée de grève, marquée par des débrayages de 4 heures dans neuf usines à travers le pays. Cette mobilisation intervient alors que syndicats et direction poursuivent les négociations sur le plan d’économies drastique envisagé par le groupe automobile.
"Nous voulons convaincre Volkswagen d'abandonner ses positions maximalistes", a déclaré Thorsten Gröger, négociateur du syndicat IG Metall « union industrielle métal », à la presse.
Lors de la première grève, le 2 décembre, près de 100 000 salariés, soit un tiers des effectifs en Allemagne, avaient cessé le travail. À Wolfsburg, siège du constructeur, un quatrième round de discussions a débuté dans l’après-midi.
Pour trouver un accord avant Noël, "il est nécessaire que l'entreprise se montre également prête au compromis", a déclaré Thorsten Gröger. Fin novembre, le constructeur a rejeté une contre-proposition syndicale chiffrée à 1,5 milliards d'euros d'économies, mêlant limitations salariales et réduction du temps de travail.
"Nous devons identifier d’autres sources d’économies pour financer nos investissements" a indiqué, Arne Meiswinkel, négociateur pour Volkswagen. Le chancelier Olaf Scholz, de son côté, a rappelé ce week-end l’importance pour la direction d’assumer ses responsabilités et d’éviter des licenciements motivés uniquement par des objectifs financiers.
Le secteur automobile est en première ligne de la crise industrielle allemande: les constructeurs sont embourbés dans une complexe transition vers l'électrique et subissent une rude concurrence chinoise.
"Nous voulons convaincre Volkswagen d'abandonner ses positions maximalistes", a déclaré Thorsten Gröger, négociateur du syndicat IG Metall « union industrielle métal », à la presse.
Lors de la première grève, le 2 décembre, près de 100 000 salariés, soit un tiers des effectifs en Allemagne, avaient cessé le travail. À Wolfsburg, siège du constructeur, un quatrième round de discussions a débuté dans l’après-midi.
Pour trouver un accord avant Noël, "il est nécessaire que l'entreprise se montre également prête au compromis", a déclaré Thorsten Gröger. Fin novembre, le constructeur a rejeté une contre-proposition syndicale chiffrée à 1,5 milliards d'euros d'économies, mêlant limitations salariales et réduction du temps de travail.
"Nous devons identifier d’autres sources d’économies pour financer nos investissements" a indiqué, Arne Meiswinkel, négociateur pour Volkswagen. Le chancelier Olaf Scholz, de son côté, a rappelé ce week-end l’importance pour la direction d’assumer ses responsabilités et d’éviter des licenciements motivés uniquement par des objectifs financiers.
Le secteur automobile est en première ligne de la crise industrielle allemande: les constructeurs sont embourbés dans une complexe transition vers l'électrique et subissent une rude concurrence chinoise.