L'émissaire américain pour le Moyen-Orient Steve Witkoff participera aux discussions avec l'Iran samedi à Oman, a affirmé mardi le département d'Etat.
"Il ne s'agit pas d'une négociation", a déclaré à la presse la porte-parole du département d'Etat, Tammy Bruce, parlant plutôt de "déterminer ce qui est possible dans les conversations" avec Téhéran.
"Pour aller de l'avant aujourd'hui, nous devons d'abord convenir qu'il ne peut y avoir d'+option militaire+, et encore moins de +solution militaire+", écrit le ministre dans une rare tribune publiée dans le Washington Post.
Il y réitère des propos cités plus tôt par l'agence officielle Irna estimant qu'un accord pouvait être trouvé avec les Etats-Unis sur le dossier nucléaire si ce pays faisait preuve de bonne volonté.
"La balle est à présent dans le camp de l'Amérique", a-t-il écrit.
Mais "la fière nation iranienne, sur la force de laquelle mon gouvernement compte pour une dissuasion réelle, n'acceptera jamais la coercition et l'imposition", a-t-il ajouté.
Le président américain Donald Trump a créé la surprise lundi en annonçant que son pays menait des discussions "directes" avec l'Iran, alors que Washington et Téhéran n'ont plus de relations diplomatiques depuis 45 ans.
"Il ne s'agit pas d'une négociation", a déclaré à la presse la porte-parole du département d'Etat, Tammy Bruce, parlant plutôt de "déterminer ce qui est possible dans les conversations" avec Téhéran.
"Pour aller de l'avant aujourd'hui, nous devons d'abord convenir qu'il ne peut y avoir d'+option militaire+, et encore moins de +solution militaire+", écrit le ministre dans une rare tribune publiée dans le Washington Post.
Il y réitère des propos cités plus tôt par l'agence officielle Irna estimant qu'un accord pouvait être trouvé avec les Etats-Unis sur le dossier nucléaire si ce pays faisait preuve de bonne volonté.
"La balle est à présent dans le camp de l'Amérique", a-t-il écrit.
Mais "la fière nation iranienne, sur la force de laquelle mon gouvernement compte pour une dissuasion réelle, n'acceptera jamais la coercition et l'imposition", a-t-il ajouté.
Le président américain Donald Trump a créé la surprise lundi en annonçant que son pays menait des discussions "directes" avec l'Iran, alors que Washington et Téhéran n'ont plus de relations diplomatiques depuis 45 ans.
Pour Israël, l'option militaire est "inévitable"
"Eu égard aux propos tenus lundi par le président Donald Trump, l'Iran est prêt à s'engager sérieusement en vue de conclure un accord. Nous nous rencontrerons à Oman samedi pour des négociations indirectes. Il s'agit autant d'une opportunité que d'un test", a poursuivi le ministre dans la tribune.
Pour sa part, le Premier ministre israélien, Benjamin Netanyahu, a déclaré que l'option militaire est "inévitable" contre l'Iran si les discussions sur son programme nucléaire traînent. La déclaration de Netanyahu a été via une vidéo publiée mardi après l'annonce surprise par le président américain d'un dialogue direct avec Téhéran sur le sujet.
Avec Trump, "nous sommes d'accord sur le fait que l'Iran ne doit pas avoir l'arme nucléaire", déclare le premier ministre israélien qui a rencontré le président américain lundi à la Maison Blanche.
"Cela peut se faire par un accord, mais uniquement [du genre]: on entre, on fait exploser les installations, on démantèle tout l'équipement, sous supervision américaine avec mise en œuvre américaine, ça serait bien", a-t-il ajouté, mais "la deuxième option, si ce n'est pas le cas, c'est [que les Iraniens] fassent traîner les discussions, et alors l'option militaire devient inévitable".