Un contrôle effectué à l’importation et au niveau du marché local
Comme chaque année, la demande en dattes est couverte par la production locale, mais aussi par l’importation.
A l’importation, le contrôle du marché de dattes se fait via trois étapes. « La première est un contrôle documentaire qui consiste en la vérification et le contrôle de documents sanitaires et phytosanitaires qui accompagnent la marchandise. La seconde étape est un contrôle d’identité, qui consiste en la vérification de la conformité des conditions de moyens de transport, de l’emballage et de l’étiquetage, et bien entendu de la marchandise et de sa qualité, afin de s’assurer de l’absence de contamination ou de la péremption. Tandis que la troisième étape est un contrôle analytique de la marchandise qui consiste à faire des prélèvements d’échantillons par lots. Chaque lot est donc soumis à un prélèvement, qui est transmis au laboratoire pour analyse des conformités sanitaires et de la qualité des dattes », détaille-t-on.
En revanche, lorsqu’il s’avère que le produit introduit n’est pas conforme, celui-ci n’est pas admis à l’importation. « Il n’y a donc que les dattes conformes qui peuvent accéder au marché national », rassure l'Office.
Par ailleurs, les acteurs de la filière phœnicicole tablent sur une production nationale record cette année, dépassant les 147.000 tonnes. De son côté, le ministère de l’Agriculture prévoit une hausse de 4% par rapport à la campagne précédente, qui affichait déjà un très bon niveau (143.000 tonnes), grâce notamment à l’impact bénéfique des conditions climatiques de la campagne actuelle.