L'Organisation des Nations Unies (ONU) a averti vendredi que ses vols humanitaires pourraient être massivement interrompus en juillet par manque de fonds, compromettant en grande partie les opérations d'aide.
Le Programme Alimentaire Mondial (PAM), qui supervise ces vols, a indiqué n'avoir reçu des donateurs que 178 millions de dollars de fonds ou de promesses de fonds sur les 965 millions USD nécessaires en 2020 pour ses opérations.
« A moins que des fonds substantiels ne soient apportés par les donateurs d'ici la fin de la première semaine de juillet, le PAM n'aura d'autre choix que de clouer au sol la plupart de sa flotte humanitaire », a déclaré à des journalistes à Genève la porte-parole de l'organisation, Elisabeth Byrs.
Avec la persistance de la pandémie du nouveau coronavirus, la flotte humanitaire opère à une échelle sans précédent. « Il est crucial qu'elle ne s'arrête pas au moment où elle est le plus nécessaire », a souligné la porte- parole. Ainsi des hôpitaux de pays en développement ne recevraient plus le matériel médical dont ils ont désespérément besoin, a-t-elle averti.
Le PAM doit livrer 78.000 mètres cubes de fournitures médicales pour le compte d'une trentaine d'organisations humanitaires dans les six prochaines semaines mais les moyens actuels ne permettent d'en acheminer que 56.000.
Même si le trafic aérien commercial et cargo mondial reprend lentement et que le PAM peut parfois l'utiliser, cela ne saurait suffire, selon Mme Byrs. En effet, les compagnies ne desservent pas certains endroits où le PAM doit envoyer de l'aide.
Le Programme Alimentaire Mondial (PAM), qui supervise ces vols, a indiqué n'avoir reçu des donateurs que 178 millions de dollars de fonds ou de promesses de fonds sur les 965 millions USD nécessaires en 2020 pour ses opérations.
« A moins que des fonds substantiels ne soient apportés par les donateurs d'ici la fin de la première semaine de juillet, le PAM n'aura d'autre choix que de clouer au sol la plupart de sa flotte humanitaire », a déclaré à des journalistes à Genève la porte-parole de l'organisation, Elisabeth Byrs.
Avec la persistance de la pandémie du nouveau coronavirus, la flotte humanitaire opère à une échelle sans précédent. « Il est crucial qu'elle ne s'arrête pas au moment où elle est le plus nécessaire », a souligné la porte- parole. Ainsi des hôpitaux de pays en développement ne recevraient plus le matériel médical dont ils ont désespérément besoin, a-t-elle averti.
Le PAM doit livrer 78.000 mètres cubes de fournitures médicales pour le compte d'une trentaine d'organisations humanitaires dans les six prochaines semaines mais les moyens actuels ne permettent d'en acheminer que 56.000.
Même si le trafic aérien commercial et cargo mondial reprend lentement et que le PAM peut parfois l'utiliser, cela ne saurait suffire, selon Mme Byrs. En effet, les compagnies ne desservent pas certains endroits où le PAM doit envoyer de l'aide.