Les fabricants de Polyester sont remontés contre la reculade de la chambre des représentants sur une mesure prévue par le projet de loi des finances. Il s’agit de l’augmentation des droits de douane (de 2,5% à 17,5%) qui devait être appliquée sur l’importation des produits finis de polyester discontinu destiné au rembourrage.
À la demande d’un groupe parlementaire de la majorité, cette mesure a été ainsi abrogée en vertu de l’amendement n°4, sous prétexte de protéger les entreprises nationales consommatrices de la fibre polyester. Ceci n’a pas manqué de provoquer l’incompréhension et l’exaspération des producteurs marocains de cette matière.
Dans un communiqué, ces derniers ont vivement réprouvé cette mesure, qui selon eux, ne fera que favoriser l’importation massive de fibres en polyester, au plaisir d’une poignée d’importateurs qui en tireront profit, vu que l’offre importée leur coûte moins chère.
L’abrogation de la taxation de l’importation de ce produit va certainement ruiner la production locale, sans oublier ses conséquences désastreuses sur l’environnement, ajoute la même source, rappelant que cette décision a été soutenue par « l’Association Marocaine des Industries du Textile et de l’Habillement (AMITH). Laquelle estime qu’il est déconseillé d’augmenter les droits de douane à 17,5%, « étant donné que 80 à 85% des besoins en fibres polyester portent sur la fibre vierge et semi-vierge qui n’est pas produite localement ». Ce à quoi s’oppose M. El Eulj, PDG de Famacolor, une des entreprises affectées par cette décision, qui nous a précisé que plusieurs entreprises du secteur sont contre cette abrogation, ajoutant que son groupe peut seul combler 100% du besoin du marché sans le nouveau venu DOLIDOL,
M. El Eulj a rappelé que des pays asiatiques comme la Chine et l’Indonésie, principaux fournisseurs des du Maroc en fibres de polyster, encouragent leurs exportateurs tout en protégeant leur marché par des droits de douanes à l'import qui s’élèvent jusqu’à 70%.
Par conséquent, l’annulation de l’augmentation des droits de douane (de 2,5% à 17,5%) ne fait que cristalliser des conditions de concurrence déloyales pour le producteur marocain. M. El Eulj poursuit en estimant que cette décision contrarie la politique environnementale qui constitue un des axes majeurs de la politique Royale qui vise l’encouragement d’une industrie marocaine permettant de diminuer le niveau de la pollution par le plastique.
En somme, les producteurs nationaux de fibre de polyester appellent à réexaminer l’abrogation de l’augmentation des droits de douane, voir même les pousser à 30%, pour la fibre de polyester discontinue destinée au rembourrage. Ils conjurent également l’Etat de tenir sa promesse de créer une vingtaine de Centres de tri afin faciliter la fourniture de matières premières et bouteilles en plastique à nos unités de valorisation.
Il convient de rappeler que la fibre de polyester est une matière artificielle synthétique très utilisée dans l’industrie textile et de l’ameublement, pour le rembourrage. Elle est produite à partir des bouteilles en plastique recyclées.
À la demande d’un groupe parlementaire de la majorité, cette mesure a été ainsi abrogée en vertu de l’amendement n°4, sous prétexte de protéger les entreprises nationales consommatrices de la fibre polyester. Ceci n’a pas manqué de provoquer l’incompréhension et l’exaspération des producteurs marocains de cette matière.
Dans un communiqué, ces derniers ont vivement réprouvé cette mesure, qui selon eux, ne fera que favoriser l’importation massive de fibres en polyester, au plaisir d’une poignée d’importateurs qui en tireront profit, vu que l’offre importée leur coûte moins chère.
L’abrogation de la taxation de l’importation de ce produit va certainement ruiner la production locale, sans oublier ses conséquences désastreuses sur l’environnement, ajoute la même source, rappelant que cette décision a été soutenue par « l’Association Marocaine des Industries du Textile et de l’Habillement (AMITH). Laquelle estime qu’il est déconseillé d’augmenter les droits de douane à 17,5%, « étant donné que 80 à 85% des besoins en fibres polyester portent sur la fibre vierge et semi-vierge qui n’est pas produite localement ». Ce à quoi s’oppose M. El Eulj, PDG de Famacolor, une des entreprises affectées par cette décision, qui nous a précisé que plusieurs entreprises du secteur sont contre cette abrogation, ajoutant que son groupe peut seul combler 100% du besoin du marché sans le nouveau venu DOLIDOL,
M. El Eulj a rappelé que des pays asiatiques comme la Chine et l’Indonésie, principaux fournisseurs des du Maroc en fibres de polyster, encouragent leurs exportateurs tout en protégeant leur marché par des droits de douanes à l'import qui s’élèvent jusqu’à 70%.
Par conséquent, l’annulation de l’augmentation des droits de douane (de 2,5% à 17,5%) ne fait que cristalliser des conditions de concurrence déloyales pour le producteur marocain. M. El Eulj poursuit en estimant que cette décision contrarie la politique environnementale qui constitue un des axes majeurs de la politique Royale qui vise l’encouragement d’une industrie marocaine permettant de diminuer le niveau de la pollution par le plastique.
En somme, les producteurs nationaux de fibre de polyester appellent à réexaminer l’abrogation de l’augmentation des droits de douane, voir même les pousser à 30%, pour la fibre de polyester discontinue destinée au rembourrage. Ils conjurent également l’Etat de tenir sa promesse de créer une vingtaine de Centres de tri afin faciliter la fourniture de matières premières et bouteilles en plastique à nos unités de valorisation.
Il convient de rappeler que la fibre de polyester est une matière artificielle synthétique très utilisée dans l’industrie textile et de l’ameublement, pour le rembourrage. Elle est produite à partir des bouteilles en plastique recyclées.