Les responsables israéliens ont approuvé des plans pour la construction de près de mille nouvelles unités de colons en Cisjordanie au mépris flagrant de la condamnation internationale de la politique de confiscation des terres et d’expansion des colonies israéliennes dans les territoires palestiniens occupés.
Le ministère israélien de la construction et du logement a en effet donné le feu vert aux projets de construction de 980 unités dans la colonie d’Efrat, située à 12 kilomètres (7,5 miles) au sud d’Al Qods.
Un projet qui expose de vastes zones de terres agricoles palestiniennes à la saisie.
Plus tôt ce mois-ci, la chaîne de télévision israélienne Channel 12 a rapporté que le ministre israélien des Affaires militaires et Premier ministre suppléant, Benny Gantz, cherchait apparemment à approuver la construction de quelque 5000 nouvelles unités de colons, après plus de six mois au cours desquels cette construction avait été gelée.
Cette décision est considérée comme une manœuvre potentielle de la part de Gantz pour renforcer les liens avec les dirigeants des colons, qui sont actuellement furieux contre Netanyahu, qui aurait suspendu les plans d’annexion et a plutôt choisi de normaliser les relations avec les Émirats arabes unis le mois dernier.
Le Conseil de sécurité de L’ONU condamne les activités de colonisation d’Israël dans les territoires palestiniens occupés dans plusieurs résolutions. Plus de 600.000 Israéliens vivent dans plus de 230 colonies construites depuis l’occupation israélienne en 1967 des territoires palestiniens de Cisjordanie et d’Al Qods
Forte augmentation des démolitions des maisons palestiniennes
Toutes les colonies israéliennes sont illégales au regard du droit international. Le Conseil de sécurité de l’ONU a condamné les activités de colonisation d’Israël dans les territoires occupés dans plusieurs résolutions. Par ailleurs, le Bureau de la coordination des affaires humanitaires (OCHA) des Nations Unies (ONU) révèle une forte augmentation du nombre de maisons palestiniennes démolies par Israël en Cisjordanie occupée pendant la pandémie de coronavirus.
«La période de mars à août 2020 a vu la démolition ou la confiscation de 389 structures appartenant à des Palestiniens en Cisjordanie, en moyenne 65 par mois, le taux de destruction le plus élevé en quatre ans», a déclaré vendredi le bureau de l’ONU, qui déplore que « les démolitions au cours de la période mars-août 2020 ont laissé 442 Palestiniens sans abri, exposant encore davantage nombre de personnes aux risques associés à la pandémie». OCHA a ajouté qu’en août seulement, 205 Palestiniens avaient été déplacés, plus que pendant tout autre mois depuis janvier 2017. Le régime israélien démolit régulièrement les maisons palestiniennes en Cisjordanie occupée, sous prétexte que les structures ont été construites sans permis, qui est presque impossible à obtenir. Ils ordonnent aussi parfois aux propriétaires palestiniens de démolir leurs propres maisons ou de payer les frais de démolition s’ils ne le font pas. Le coordinateur humanitaire des Nations Unies pour les territoires palestiniens, Jamie McGoldrick, a averti que la démolition par Israël des maisons palestiniennes pendant la pandémie rendrait les Palestiniens plus vulnérables aux risques sanitaires. «La destruction de biens dans un territoire occupé est interdite par le droit international humanitaire, à moins que cela ne soit absolument nécessaire pour des opérations militaires», a déclaré McGoldrick.
«La pandémie mondiale a accru les besoins et les vulnérabilités des Palestiniens qui sont déjà pris au piège de l’anomalie d’une occupation militaire prolongée. Les démolitions illégales aggravent ces vulnérabilités et doivent cesser immédiatement », a déclaré le responsable de l’ONU. Les Palestiniens veulent que la Cisjordanie fasse partie d’un futur État palestinien indépendant avec al-Qods comme capitale. L’Union européenne (UE) se déclare préoccupée par la démolition de maisons et de structures palestiniennes par Israël en Cisjordanie occupée.
Le ministère israélien de la construction et du logement a en effet donné le feu vert aux projets de construction de 980 unités dans la colonie d’Efrat, située à 12 kilomètres (7,5 miles) au sud d’Al Qods.
Un projet qui expose de vastes zones de terres agricoles palestiniennes à la saisie.
Plus tôt ce mois-ci, la chaîne de télévision israélienne Channel 12 a rapporté que le ministre israélien des Affaires militaires et Premier ministre suppléant, Benny Gantz, cherchait apparemment à approuver la construction de quelque 5000 nouvelles unités de colons, après plus de six mois au cours desquels cette construction avait été gelée.
Cette décision est considérée comme une manœuvre potentielle de la part de Gantz pour renforcer les liens avec les dirigeants des colons, qui sont actuellement furieux contre Netanyahu, qui aurait suspendu les plans d’annexion et a plutôt choisi de normaliser les relations avec les Émirats arabes unis le mois dernier.
Le Conseil de sécurité de L’ONU condamne les activités de colonisation d’Israël dans les territoires palestiniens occupés dans plusieurs résolutions. Plus de 600.000 Israéliens vivent dans plus de 230 colonies construites depuis l’occupation israélienne en 1967 des territoires palestiniens de Cisjordanie et d’Al Qods
Forte augmentation des démolitions des maisons palestiniennes
Toutes les colonies israéliennes sont illégales au regard du droit international. Le Conseil de sécurité de l’ONU a condamné les activités de colonisation d’Israël dans les territoires occupés dans plusieurs résolutions. Par ailleurs, le Bureau de la coordination des affaires humanitaires (OCHA) des Nations Unies (ONU) révèle une forte augmentation du nombre de maisons palestiniennes démolies par Israël en Cisjordanie occupée pendant la pandémie de coronavirus.
«La période de mars à août 2020 a vu la démolition ou la confiscation de 389 structures appartenant à des Palestiniens en Cisjordanie, en moyenne 65 par mois, le taux de destruction le plus élevé en quatre ans», a déclaré vendredi le bureau de l’ONU, qui déplore que « les démolitions au cours de la période mars-août 2020 ont laissé 442 Palestiniens sans abri, exposant encore davantage nombre de personnes aux risques associés à la pandémie». OCHA a ajouté qu’en août seulement, 205 Palestiniens avaient été déplacés, plus que pendant tout autre mois depuis janvier 2017. Le régime israélien démolit régulièrement les maisons palestiniennes en Cisjordanie occupée, sous prétexte que les structures ont été construites sans permis, qui est presque impossible à obtenir. Ils ordonnent aussi parfois aux propriétaires palestiniens de démolir leurs propres maisons ou de payer les frais de démolition s’ils ne le font pas. Le coordinateur humanitaire des Nations Unies pour les territoires palestiniens, Jamie McGoldrick, a averti que la démolition par Israël des maisons palestiniennes pendant la pandémie rendrait les Palestiniens plus vulnérables aux risques sanitaires. «La destruction de biens dans un territoire occupé est interdite par le droit international humanitaire, à moins que cela ne soit absolument nécessaire pour des opérations militaires», a déclaré McGoldrick.
«La pandémie mondiale a accru les besoins et les vulnérabilités des Palestiniens qui sont déjà pris au piège de l’anomalie d’une occupation militaire prolongée. Les démolitions illégales aggravent ces vulnérabilités et doivent cesser immédiatement », a déclaré le responsable de l’ONU. Les Palestiniens veulent que la Cisjordanie fasse partie d’un futur État palestinien indépendant avec al-Qods comme capitale. L’Union européenne (UE) se déclare préoccupée par la démolition de maisons et de structures palestiniennes par Israël en Cisjordanie occupée.