Ph : ADEL HANA / AP
Les raids se poursuivent sur la Bande de Gaza où l’armée israélienne a annoncé, samedi, avoir « neutralisé » les chefs « militaires » du groupe Jihad islamique, lors d’opérations qui ont selon les autorités de l’enclave palestinienne fait plus de 30 morts, dont six enfants. Cette nouvelle agression qui a débuté vendredi est la pire entre l’État hébreu et des organisations armées de Gaza depuis la guerre de mai 2021 qui avait fait en onze jours 260 morts côté palestinien, parmi lesquels des combattants, et 14 morts en Israël, dont un soldat, d’après les autorités locales.
Selon un bilan actualisé, le ministère de la Santé à Gaza a affirmé que 32 personnes dont six enfants avaient péri, depuis vendredi, dans des frappes israéliennes et que 215 avaient été blessées. L’armée israélienne a annoncé samedi se préparer à «une semaine» de raids sur Gaza, visant selon elle le Jihad islamique dont elle a dit avoir tué 15 combattants. Parmi eux, un commandant en chef, Tayssir Al-Jabari, tué vendredi à Gaza City, et Khaled Mansour, dont le Jihad islamique a confirmé la mort survenue samedi lors d’une frappe sur Rafah (Sud). Au total, celle-ci a fait huit morts, selon le ministère de l’Intérieur de Gaza.
Aucun cessez-le-feu à l’horizon
Samedi soir, Oded Basiok, le chef de la direction des opérations de l’armée de l’Etat hébreu, a fait parvenir un communiqué à l’AFP dans lequel il affirme que « la haute direction de l’aile militaire du Jihad islamique à Gaza a été neutralisée ». « La bataille n’en est qu’à ses débuts », avait affirmé plus tôt Mohammed Al- Hindi, un responsable de ce groupe armé qui tire des roquettes vers le sol israélien.
Des sources égyptiennes ont indiqué à l’AFP que Le Caire, intermédiaire historique entre Israël et les groupes armés de Gaza, s’efforçait d’établir une médiation. Lors d’un discours, le président égyptien Abdel Fattah al-Sissi a affirmé travailler « sans relâche » pour ramener le calme. Mais sur le terrain, les échanges de tirs se poursuivaient dans la nuit de samedi à dimanche, d’après des journalistes de l’AFP à Gaza. Israël ne mène « pas actuellement de négociations en vue d’un cessez-le-feu », a affirmé un porte-parole militaire israélien.
L’armée israélienne a commencé à frapper vendredi l’enclave de 2,3 millions d’habitants, sous blocus depuis 16 ans, dans le cadre d’une « attaque préventive » contre le Jihad islamique, a-t-elle dit. En représailles, environ 400 projectiles - roquettes et obus de mortiers - ont été lancés ces dernières 24 heures depuis Gaza, d’après un responsable israélien.
La plupart ont été interceptés par le bouclier antimissile, a indiqué l’armée, et deux personnes ont été légèrement blessées par des éclats d’obus, selon des secouristes. Samedi après-midi, des sirènes d’alerte ont retenti dans la métropole israélienne de Tel-Aviv pour la première fois depuis cette nouvelle escalade.
L’unique centrale électrique à l’arrêt
Les hostilités ont déjà privé Gaza, petite langue de terre coincée entre l’Égypte, la Méditerranée et le reste des territoires palestiniens occupés, de son unique centrale électrique. Elle « a cessé (de fonctionner) en raison d’une pénurie » de carburant, a indiqué samedi la compagnie d’électricité. L’État hébreu a bouclé les passages frontaliers ces derniers jours, interrompant de fait les livraisons de diesel.
Le ministère de la Santé de Gaza a déclaré que les prochaines heures seraient « cruciales et difficiles », prévenant qu’il risquait de suspendre des services vitaux dans les 72 heures en raison du manque d’électricité. La coordinatrice des affaires humanitaires de l’ONU (Ocha) dans les Territoires palestiniens, Lynn Hastings, a appelé à permettre l’entrée dans l’enclave de « carburant, nourriture et fournitures médicales ».
Selon un bilan actualisé, le ministère de la Santé à Gaza a affirmé que 32 personnes dont six enfants avaient péri, depuis vendredi, dans des frappes israéliennes et que 215 avaient été blessées. L’armée israélienne a annoncé samedi se préparer à «une semaine» de raids sur Gaza, visant selon elle le Jihad islamique dont elle a dit avoir tué 15 combattants. Parmi eux, un commandant en chef, Tayssir Al-Jabari, tué vendredi à Gaza City, et Khaled Mansour, dont le Jihad islamique a confirmé la mort survenue samedi lors d’une frappe sur Rafah (Sud). Au total, celle-ci a fait huit morts, selon le ministère de l’Intérieur de Gaza.
Aucun cessez-le-feu à l’horizon
Samedi soir, Oded Basiok, le chef de la direction des opérations de l’armée de l’Etat hébreu, a fait parvenir un communiqué à l’AFP dans lequel il affirme que « la haute direction de l’aile militaire du Jihad islamique à Gaza a été neutralisée ». « La bataille n’en est qu’à ses débuts », avait affirmé plus tôt Mohammed Al- Hindi, un responsable de ce groupe armé qui tire des roquettes vers le sol israélien.
Des sources égyptiennes ont indiqué à l’AFP que Le Caire, intermédiaire historique entre Israël et les groupes armés de Gaza, s’efforçait d’établir une médiation. Lors d’un discours, le président égyptien Abdel Fattah al-Sissi a affirmé travailler « sans relâche » pour ramener le calme. Mais sur le terrain, les échanges de tirs se poursuivaient dans la nuit de samedi à dimanche, d’après des journalistes de l’AFP à Gaza. Israël ne mène « pas actuellement de négociations en vue d’un cessez-le-feu », a affirmé un porte-parole militaire israélien.
L’armée israélienne a commencé à frapper vendredi l’enclave de 2,3 millions d’habitants, sous blocus depuis 16 ans, dans le cadre d’une « attaque préventive » contre le Jihad islamique, a-t-elle dit. En représailles, environ 400 projectiles - roquettes et obus de mortiers - ont été lancés ces dernières 24 heures depuis Gaza, d’après un responsable israélien.
La plupart ont été interceptés par le bouclier antimissile, a indiqué l’armée, et deux personnes ont été légèrement blessées par des éclats d’obus, selon des secouristes. Samedi après-midi, des sirènes d’alerte ont retenti dans la métropole israélienne de Tel-Aviv pour la première fois depuis cette nouvelle escalade.
L’unique centrale électrique à l’arrêt
Les hostilités ont déjà privé Gaza, petite langue de terre coincée entre l’Égypte, la Méditerranée et le reste des territoires palestiniens occupés, de son unique centrale électrique. Elle « a cessé (de fonctionner) en raison d’une pénurie » de carburant, a indiqué samedi la compagnie d’électricité. L’État hébreu a bouclé les passages frontaliers ces derniers jours, interrompant de fait les livraisons de diesel.
Le ministère de la Santé de Gaza a déclaré que les prochaines heures seraient « cruciales et difficiles », prévenant qu’il risquait de suspendre des services vitaux dans les 72 heures en raison du manque d’électricité. La coordinatrice des affaires humanitaires de l’ONU (Ocha) dans les Territoires palestiniens, Lynn Hastings, a appelé à permettre l’entrée dans l’enclave de « carburant, nourriture et fournitures médicales ».
Appel au calme
L’Arabie saoudite a condamné l’attaque de ce qu’elle a qualifié de « forces d’occupation » contre la Bande de Gaza. Dans un communiqué publié par le ministère des Affaires étrangères, il a déclaré exprimer sa « condamnation et dénonciation de l’attaque menée par les forces d’occupation israéliennes sur la Bande de Gaza ». Avant d’appeler la communauté internationale à protéger les civils, Riyad a affirmé son soutien au peuple palestinien « frère ».
Toujours dans le communiqué, l’Arabie saoudite a appelé la communauté internationale à assumer ses responsabilités, à mettre un terme à l’escalade et à faire tous les efforts « pour mettre fin au conflit prolongé », selon le ministère saoudien des Affaires étrangères. La Jordanie a également appelé à la « cessation immédiate de l’agression israélienne condamnée » contre la Bande de Gaza. Le ministère jordanien des Affaires étrangères a appelé la communauté internationale à prendre des mesures urgentes et efficaces pour arrêter l’escalade et assurer la protection du peuple palestinien frère.
La Russie, à son tour, a exprimé sa « grave préoccupation » face à l’escalade entre Israël et le mouvement « Jihad islamique » dans la Bande de Gaza et a appelé à « la plus grande retenue ». « Nous observons avec une grande inquiétude le développement d’événements qui pourraient conduire à la reprise d’une confrontation militaire à grande échelle et aggraver la détérioration de la situation humanitaire déjà désastreuse à Gaza », a déclaré la porte-parole du ministère russe des Affaires étrangères, Maria Zakharova, appelant « toutes les parties concernées à faire preuve de la plus grande retenue ».
Peter Stano, porte-parole du chef des Affaires étrangères de l’UE, Josep Borrell, a déclaré que le bloc suivait les violences dans la Bande de Gaza avec une « grave préoccupation » et a appelé toutes les parties à faire preuve d’une « retenue maximale » afin d’éviter une nouvelle escalade.