L’Arabie saoudite condamne les propos tenus par deux ministres israéliens qui ont appelé au déplacement des Palestiniens de Gaza, a annoncé jeudi le ministère saoudien des Affaires étrangères.
Selon le ministère, le Royaume «rejette catégoriquement les propos extrémistes de deux ministres du gouvernement d’occupation israélien qui ont appelé au déplacement de la population de Gaza», a annoncé l’agence de presse saoudienne à travers un communiqué.
Le ministre israélien des Finances, Bezalel Smotrich, ainsi que le ministre de la Sécurité nationale, Itamar Ben-Gvir, ont appelé cette semaine au déplacement des Palestiniens de Gaza. Smotrich a affirmé qu’il était indispensable de redéployer les colons dans l’enclave si l’État juif voulait y exercer son contrôle pendant «longtemps».
Ces déclarations ont été dénoncées à grande échelle, y compris par le gouvernement américain, un fidèle allié d’Israël.
Principalement en raison des bombardements israéliens, plus de 22.000 personnes ont perdu la vie à Gaza depuis le début de la guerre, en octobre, lorsque des membres du Hamas ont attaqué des colonies adjacentes à la bande, entraînant la mort de 1.200 Israéliens.
Selon le ministère, le Royaume «rejette catégoriquement les propos extrémistes de deux ministres du gouvernement d’occupation israélien qui ont appelé au déplacement de la population de Gaza», a annoncé l’agence de presse saoudienne à travers un communiqué.
Le ministre israélien des Finances, Bezalel Smotrich, ainsi que le ministre de la Sécurité nationale, Itamar Ben-Gvir, ont appelé cette semaine au déplacement des Palestiniens de Gaza. Smotrich a affirmé qu’il était indispensable de redéployer les colons dans l’enclave si l’État juif voulait y exercer son contrôle pendant «longtemps».
Ces déclarations ont été dénoncées à grande échelle, y compris par le gouvernement américain, un fidèle allié d’Israël.
Principalement en raison des bombardements israéliens, plus de 22.000 personnes ont perdu la vie à Gaza depuis le début de la guerre, en octobre, lorsque des membres du Hamas ont attaqué des colonies adjacentes à la bande, entraînant la mort de 1.200 Israéliens.
Des "déclarations irresponsables et provocatrices"
Le haut représentant de l'Union européenne (UE) pour les Affaires étrangères et la politique de sécurité, Josep Borrell, a fermement condamné les "déclarations irresponsables et provocatrices" des ministres israéliens appelant au déplacement des habitants de Gaza vers d'autres pays.
Dans un message partagé mercredi sur son compte X, Josep Borrell a rappelé que le déplacement forcé de population est strictement interdit par le droit humanitaire international et constitue une violation grave.
"Je condamne fermement les déclarations irresponsables et provocatrices des ministres israéliens Ben-Gvir et Smotrich, qui ont diffusé des calomnies sur le peuple palestinien de Gaza et appelé à un plan pour son déplacement. Le déplacement forcé est strictement interdit par le droit humanitaire international et constitue une violation grave", a fustigé Josep Borrell.
Le ministre israélien de la Sécurité nationale (extrême droite), Itamar Ben-Gvir, et le ministre des Finances, Bezalel Smotrich, ont annoncé qu'ils soutenaient le déplacement volontaire des Palestiniens de la bande de Gaza.
"La bonne solution pour la bande de Gaza est d'encourager la migration volontaire vers les pays qui acceptent les réfugiés", aurait déclaré le ministre des Finances d'extrême droite, Smotrich.
Les médias israéliens ont rapporté que des agents israéliens menaient des négociations secrètes avec le Congo et d'autres pays susceptibles d'accueillir des habitants de Gaza.
La solution à deux États, «seul moyen de coexistence pacifique»
L'Allemagne a dénoncé les déclarations des deux ministres israéliens, Itamar Ben-Gvir, et Bezalel Smotrich, concernant le déplacement des Palestiniens hors de la bande de Gaza.
S'exprimant à Anadolu Agency mercredi, le porte-parole du ministère allemand des Affaires étrangères, Sebastian Fischer, a souligné que de "telles déclarations n'aident pas à résoudre le problème".
''Nous rejetons fermement les déclarations de Ben-Gvir et Smotrich'', a-t-il indiqué.
Sebastian Fischer a expliqué que ''la position de l'Allemagne sur cette question a été clarifiée lors de la réunion des ministres des Affaires étrangères du G7 à Tokyo et qu'il était hors de question de soutenir le déplacement forcé de Gaza et la réduction de la superficie de la bande de Gaza devraient également être hors de question''.
Il a, en ce sens, souligné que l’Allemagne continue de soutenir la solution à deux États, qui ''reste le seul moyen de coexistence pacifique entre Israéliens et Palestiniens''.
Ces dernières semaines, les appels se sont multipliés en Israël pour expulser les Palestiniens de la bande de Gaza.
Les ministres israéliens de la Sécurité nationale et des Finances ont annoncé, lundi, leur appui au "déplacement volontaire des Palestiniens" de la Bande de Gaza.
Israël mène une offensive implacable contre la Bande de Gaza depuis l'attaque menée, le 7 octobre, par le mouvement de résistance palestinien Hamas.
Depuis lors, au moins 22.313 Palestiniens ont été tués et 57.296 autres blessés, principalement des enfants et des femmes, selon les autorités sanitaires de Gaza.
Les raids et bombardements se poursuivent sur Gaza pour le 90ème jour
De nouveaux bombardements de l'armée israélienne sur la bande de Gaza dans la nuit de mercredi à jeudi ont fait des dizaines de morts, deux jours après l'élimination d'un haut dirigeant du mouvement islamiste palestinien au Liban, qui fait craindre un embrasement dans la région.
Trois mois après le début de la guerre, des frappes et tirs d'artillerie particulièrement intenses ont touché au cours de la nuit Khan Younès, grande ville du sud de la bande de Gaza particulièrement visée par l'armée israélienne depuis plusieurs jours déjà, selon un correspondant de l'AFP.
Le ministère de la Santé du Hamas a fait état de dizaines de morts et de plus de 100 blessés. Depuis le début des hostilités le 7 octobre, 22.313 personnes, majoritairement des femmes, adolescents et enfants, ont été tuées, soit près de 1% de la population de ce territoire de 2,4 millions d'habitants, selon le dernier bilan du mouvement islamiste palestinien classé organisation "terroriste" par les Etats-Unis, Israël et l'Union européenne.
Les craintes de voir cette guerre embraser le Moyen-Orient se sont encore accrues après l'élimination mardi du numéro 2 du Hamas, Saleh al-Arouri, dans la banlieue sud de Beyrouth, par une frappe israélienne.
A Washington, un responsable américain a lui aussi affirmé que l'élimination de Saleh al-Arouri, qui a eu lieu dans un fief du Hezbollah libanais, avait été réalisée par une frappe israélienne.
Trois mois après le début de la guerre, des frappes et tirs d'artillerie particulièrement intenses ont touché au cours de la nuit Khan Younès, grande ville du sud de la bande de Gaza particulièrement visée par l'armée israélienne depuis plusieurs jours déjà, selon un correspondant de l'AFP.
Le ministère de la Santé du Hamas a fait état de dizaines de morts et de plus de 100 blessés. Depuis le début des hostilités le 7 octobre, 22.313 personnes, majoritairement des femmes, adolescents et enfants, ont été tuées, soit près de 1% de la population de ce territoire de 2,4 millions d'habitants, selon le dernier bilan du mouvement islamiste palestinien classé organisation "terroriste" par les Etats-Unis, Israël et l'Union européenne.
Les craintes de voir cette guerre embraser le Moyen-Orient se sont encore accrues après l'élimination mardi du numéro 2 du Hamas, Saleh al-Arouri, dans la banlieue sud de Beyrouth, par une frappe israélienne.
A Washington, un responsable américain a lui aussi affirmé que l'élimination de Saleh al-Arouri, qui a eu lieu dans un fief du Hezbollah libanais, avait été réalisée par une frappe israélienne.
