Washington persiste et signe. Les Etats-Unis ont de nouveau qualifié lundi de "terroriste" l'attaque de colons israéliens ayant conduit vendredi à la mort d'un Palestinien de 19 ans, haussant le ton face à la violence de l'extrême droite israélienne.
Le bureau du département d'Etat américain pour le Proche-Orient avait déjà dénoncé samedi cette "attaque terroriste d'un colon israélien extrémiste" sur son compte Twitter (renommé "X").
Lundi, le porte-parole de la diplomatie américaine a déclaré que ce choix de mots n'était pas une erreur.
"Notre raisonnement, c'est qu'il s'agit d'une attaque terroriste, nous en sommes inquiets, et voilà pourquoi nous l'avons désignée ainsi", a dit Matthew Miller à la presse.
Il a appelé à ce que "justice soit rendue avec la même rigueur dans tous les cas de violence extrémiste, quels qu'en soient les auteurs". Il a salué l'arrestation par Israël de deux Israéliens soupçonnés dans cette affaire.
Qusai Jamal Maatan, 19 ans, a été tué vendredi lors de heurts par des colons israéliens à l'est de Ramallah, en Cisjordanie occupée.
L'un des deux suspects est, selon les médias israéliens, un ancien porte-parole d'une députée du parti d'extrême droite d'Itamar Ben Gvir, actuel ministre de la Sécurité publique du gouvernement de Benjamin Netanyahu.
Le bureau du département d'Etat américain pour le Proche-Orient avait déjà dénoncé samedi cette "attaque terroriste d'un colon israélien extrémiste" sur son compte Twitter (renommé "X").
Lundi, le porte-parole de la diplomatie américaine a déclaré que ce choix de mots n'était pas une erreur.
"Notre raisonnement, c'est qu'il s'agit d'une attaque terroriste, nous en sommes inquiets, et voilà pourquoi nous l'avons désignée ainsi", a dit Matthew Miller à la presse.
Il a appelé à ce que "justice soit rendue avec la même rigueur dans tous les cas de violence extrémiste, quels qu'en soient les auteurs". Il a salué l'arrestation par Israël de deux Israéliens soupçonnés dans cette affaire.
Qusai Jamal Maatan, 19 ans, a été tué vendredi lors de heurts par des colons israéliens à l'est de Ramallah, en Cisjordanie occupée.
L'un des deux suspects est, selon les médias israéliens, un ancien porte-parole d'une députée du parti d'extrême droite d'Itamar Ben Gvir, actuel ministre de la Sécurité publique du gouvernement de Benjamin Netanyahu.