Un froid glacial a touché le monde numérique : les horloges des aéroports se sont arrêtées, les écrans des hôpitaux se sont éteints, et les médias ont cessé de diffuser, plongeant la planète dans un silence pesant. La cause de ce chaos est liée à une mise à jour logicielle défectueuse envoyée aux ordinateurs exécutant Microsoft Windows par le leader mondial de la cybersecurité Crowd Strike, provoquant ainsi l’annulation des vols aériens, des perturbations des services financiers et la mise hors ligne des systèmes hospitaliers.
Les voyageurs ont connu des perturbations généralisées, avec des compagnies aériennes annulant des vols et des aéroports luttant pour faire face aux défaillances des systèmes et aux retards.
Cette situation a bien mis en évidence la dépendance croissante des infrastructures critiques aux technologies numériques et la nécessité d'instaurer des réglementations robustes pour prévenir de futurs scénarios catastrophiques. Dans une mise à jour, vendredi soir, Crowd Strike a indiqué qu’elle « travaillait activement avec les clients touchés » sur la panne.
Le PDG de la compagnie a déclaré que le problème informatique, provoquant une panne mondiale, avait été identifié et qu’un correctif avait été déployé. « Le problème a été identifié, isolé et un correctif a été déployé. Nous renvoyons les clients au portail de support pour les dernières mises à jour et nous continuerons à fournir des mises à jour complètes et continues sur notre site web », a-t-il dit.
Contactée par « L'Opinion », Imane Dahou, responsable des services de cybersécurité, a souligné qu'« En Afrique, cette panne a eu des répercussions considérables. Les réseaux de télécommunications ont vacillé, les systèmes bancaires ont connu des interruptions, et les services publics ont été perturbés. Alors que le continent est en pleine transformation numérique, il est crucial d'apprendre de cette crise pour renforcer ses infrastructures ».
« L'incident de Crowd Strike n'est pas un simple accident technique. Il s'agit d'un avertissement sur la nature systémique des risques cyber. Un problème dans une mise à jour de sécurité a suffi pour mettre à mal des infrastructures critiques à travers le monde. Cette interdépendance signifie que la sécurité d'une entreprise ou d'un secteur peut avoir des répercussions mondiales ». a-t-elle poursuivi.
Pour éviter de futurs scénarios catastrophiques, des réglementations strictes sont essentielles. Selon l'experte, il est impératif d’établir des normes rigoureuses en cybersécurité, notamment pour la chaîne d'approvisionnement.
Les entreprises doivent exiger des garanties solides de leurs fournisseurs et réaliser des audits réguliers de leurs systèmes. Il est également crucial de déployer les mises à jour de manière progressive afin de minimiser les risques.
« Face à ces défis, l'Afrique a l'opportunité de réévaluer ses stratégies de cybersécurité. La collaboration entre gouvernements et entreprises pour développer des infrastructures robustes est essentielle. L'investissement dans la formation et la sensibilisation à la cybersécurité est également primordial pour surmonter les défis spécifiques à la région, comme le souligne le Rapport d’Évaluation des Cybermenaces en Afrique 2022 d'Interpol.
Ces mesures, associées à une politique claire et à des partenariats public-privé, sont fondamentales pour construire un environnement numérique sûr et résilient en Afrique », a conclu Imane Dahou.
Les voyageurs ont connu des perturbations généralisées, avec des compagnies aériennes annulant des vols et des aéroports luttant pour faire face aux défaillances des systèmes et aux retards.
Cette situation a bien mis en évidence la dépendance croissante des infrastructures critiques aux technologies numériques et la nécessité d'instaurer des réglementations robustes pour prévenir de futurs scénarios catastrophiques. Dans une mise à jour, vendredi soir, Crowd Strike a indiqué qu’elle « travaillait activement avec les clients touchés » sur la panne.
Le PDG de la compagnie a déclaré que le problème informatique, provoquant une panne mondiale, avait été identifié et qu’un correctif avait été déployé. « Le problème a été identifié, isolé et un correctif a été déployé. Nous renvoyons les clients au portail de support pour les dernières mises à jour et nous continuerons à fournir des mises à jour complètes et continues sur notre site web », a-t-il dit.
Contactée par « L'Opinion », Imane Dahou, responsable des services de cybersécurité, a souligné qu'« En Afrique, cette panne a eu des répercussions considérables. Les réseaux de télécommunications ont vacillé, les systèmes bancaires ont connu des interruptions, et les services publics ont été perturbés. Alors que le continent est en pleine transformation numérique, il est crucial d'apprendre de cette crise pour renforcer ses infrastructures ».
« L'incident de Crowd Strike n'est pas un simple accident technique. Il s'agit d'un avertissement sur la nature systémique des risques cyber. Un problème dans une mise à jour de sécurité a suffi pour mettre à mal des infrastructures critiques à travers le monde. Cette interdépendance signifie que la sécurité d'une entreprise ou d'un secteur peut avoir des répercussions mondiales ». a-t-elle poursuivi.
Pour éviter de futurs scénarios catastrophiques, des réglementations strictes sont essentielles. Selon l'experte, il est impératif d’établir des normes rigoureuses en cybersécurité, notamment pour la chaîne d'approvisionnement.
Les entreprises doivent exiger des garanties solides de leurs fournisseurs et réaliser des audits réguliers de leurs systèmes. Il est également crucial de déployer les mises à jour de manière progressive afin de minimiser les risques.
« Face à ces défis, l'Afrique a l'opportunité de réévaluer ses stratégies de cybersécurité. La collaboration entre gouvernements et entreprises pour développer des infrastructures robustes est essentielle. L'investissement dans la formation et la sensibilisation à la cybersécurité est également primordial pour surmonter les défis spécifiques à la région, comme le souligne le Rapport d’Évaluation des Cybermenaces en Afrique 2022 d'Interpol.
Ces mesures, associées à une politique claire et à des partenariats public-privé, sont fondamentales pour construire un environnement numérique sûr et résilient en Afrique », a conclu Imane Dahou.
