Le Parlement européen a rejeté le modèle de compétition de la Super League avec 29 voix pour, 1 contre et 1 abstention. Il l'a fait à travers un rapport dans lequel il rejette le modèle sportif des "compétitions dissidentes", comme la Super League. "Nous avons besoin d'une politique européenne impliquée dans la promotion du sport. Notre tâche en tant que députés européens est de promouvoir et de protéger un modèle basé dans des valeurs pour les générations futures », a déclaré Tomasz Frankowski, rapporteur du rapport qui a été approuvé par la commission Culture.
L'homme politique polonais a appelé à lutter contre "les forces qui menacent le modèle européen et à poursuivre une vision purement commerciale dans le sport", a-t-il déclaré.
De son côté, le vice-président de la Commission européenne pour le mode de vie européen, le grec Margaritis Schinas, a déclaré sur Twitter que « nous devons défendre un modèle européen de sport basé sur des valeurs, basé sur la diversité et l'inclusion. Il n'y a pas de marge pour « réservez-le » aux quelques clubs riches et puissants qui veulent resserrer les liens avec tout ce que représentent les associations».
Les députés proposent que l'Union européenne conçoive une culture du sport fondée sur des valeurs telles que la solidarité, la durabilité, l'exclusivité, la compétition et la justice, affirment les parlementaires.
Le rapport exprime son opposition aux "compétitions dissidentes qui remettent en cause ces normes et mettent en danger la stabilité de l'écosystème sportif en général", une référence claire à l'initiative d'un certain nombre de clubs de football européens de créer une compétition fermée réduite à une vingtaine d'équipes.
Le rapport de la commission Culture, qui sera approuvé en séance plénière fin novembre, demande également que le respect des droits de l'Homme soit pris en compte dans le choix du pays qui accueille un grand événement sportif et appelle à un « équilibre entre les intérêts commerciaux du sport professionnel et de ses fonctions sociales. Par exemple, les fédérations sportives devraient mettre en place un mécanisme de solidarité pour canaliser les fonds vers le sport amateur et de masse », souligne dans un communiqué le Parlement, qui appelle également à combler l'écart de salaire et de représentation dans le secteur.
Les députés, dont les Espagnols Ibán García, Marcos Ros et Domenec Ruiz, ont voté en faveur du rapport et des amendements contre la Super League et la Coupe du monde tous les deux ans.
Le texte approuvé demande aux fédérations sportives de respecter le calendrier établi pour les tournois internationaux et de respecter les compétitions nationales et la santé des joueurs et propose de développer un cadre européen incluant des normes de droit du travail et des réglementations financières pour accroître la transparence dans les transferts de joueurs.
On donne comme exemple le modèle du football allemand sur la règle de 50+1, selon lequel les investisseurs privés peuvent être propriétaires comme maximum des 49% des actions des clubs. D'autre part, le rapport demande à la Commission d'intervenir dans les plus brefs délais avec une proposition normative pour lutter contre le piratage des retransmissions sportives, rappelant la nécessité de réglementer les activités des agents et que les primes pour les athlètes masculins et féminins même, suite à l'exemple de l'Irish Football Association, figurent également parmi les recommandations.
L'homme politique polonais a appelé à lutter contre "les forces qui menacent le modèle européen et à poursuivre une vision purement commerciale dans le sport", a-t-il déclaré.
De son côté, le vice-président de la Commission européenne pour le mode de vie européen, le grec Margaritis Schinas, a déclaré sur Twitter que « nous devons défendre un modèle européen de sport basé sur des valeurs, basé sur la diversité et l'inclusion. Il n'y a pas de marge pour « réservez-le » aux quelques clubs riches et puissants qui veulent resserrer les liens avec tout ce que représentent les associations».
Les députés proposent que l'Union européenne conçoive une culture du sport fondée sur des valeurs telles que la solidarité, la durabilité, l'exclusivité, la compétition et la justice, affirment les parlementaires.
Le rapport exprime son opposition aux "compétitions dissidentes qui remettent en cause ces normes et mettent en danger la stabilité de l'écosystème sportif en général", une référence claire à l'initiative d'un certain nombre de clubs de football européens de créer une compétition fermée réduite à une vingtaine d'équipes.
Le rapport de la commission Culture, qui sera approuvé en séance plénière fin novembre, demande également que le respect des droits de l'Homme soit pris en compte dans le choix du pays qui accueille un grand événement sportif et appelle à un « équilibre entre les intérêts commerciaux du sport professionnel et de ses fonctions sociales. Par exemple, les fédérations sportives devraient mettre en place un mécanisme de solidarité pour canaliser les fonds vers le sport amateur et de masse », souligne dans un communiqué le Parlement, qui appelle également à combler l'écart de salaire et de représentation dans le secteur.
Les députés, dont les Espagnols Ibán García, Marcos Ros et Domenec Ruiz, ont voté en faveur du rapport et des amendements contre la Super League et la Coupe du monde tous les deux ans.
Le texte approuvé demande aux fédérations sportives de respecter le calendrier établi pour les tournois internationaux et de respecter les compétitions nationales et la santé des joueurs et propose de développer un cadre européen incluant des normes de droit du travail et des réglementations financières pour accroître la transparence dans les transferts de joueurs.
On donne comme exemple le modèle du football allemand sur la règle de 50+1, selon lequel les investisseurs privés peuvent être propriétaires comme maximum des 49% des actions des clubs. D'autre part, le rapport demande à la Commission d'intervenir dans les plus brefs délais avec une proposition normative pour lutter contre le piratage des retransmissions sportives, rappelant la nécessité de réglementer les activités des agents et que les primes pour les athlètes masculins et féminins même, suite à l'exemple de l'Irish Football Association, figurent également parmi les recommandations.
