À l’instar des pays européens, le débat sur le pass vaccinal commence à diviser l’opinion publique au Maroc. Bien que la campagne de vaccination continue son bonhomme de chemin, les réticences se font encore entendre. Comme le ministère de la Santé s’est prononcé clairement pour la vaccination obligatoire sans l’imposer immédiatement, les autorités sanitaires semblent déterminées à faire du pass vaccinal une condition sine qua non pour prendre part à la vie publique et pouvoir accéder à certains endroits. En tout cas, le Comité scientifique se déclare formellement en faveur d’une telle mesure qui suscite désormais un vif débat dans la société marocaine, tant elle est sensible et touche la sulfureuse question des libertés individuelles.
Le pass vaccinal : le comité tranche
Dans son passage au JT de 2M, mercredi, Azzedine Ibrahimi, membre du Comité scientifique et Directeur du Laboratoire de Biotechnologie de la Faculté de Médecine à Rabat, a fait clairement savoir que la vaccination est une condition indispensable pour la vie en société. Sans dire expressément que le pass vaccinal sera obligatoire ou non dans l’espace public, le spécialiste n’en a pas moins insinué que ce document, désormais absolument requis pour échapper aux restrictions de déplacements, pourrait être bel et bien exigé dans le futur pour accéder aux lieux publics, à savoir les restaurants, les cafés, cinémas, parcs, écoles, etc. « Le pass vaccinal sera appliqué le moment venu, puisque le nombre des personnes vaccinées augmente de jour en jour », a expliqué M. Ibrahimi, arguant qu’il est nécessaire que l’Etat intervienne pour assurer la continuité de la vie sociale et économique, indépendamment des personnes qui refusent le vaccin. Interrogé sur la possibilité de l’obligation du passeport vaccinal dans les universités et les écoles à la veille de la rentrée, Azzedine Ibrahimi a donné son avis, en évoquant l’expérience de plusieurs universités américaines qui requièrent la vaccination comme condition d’accès à l’enceinte de leurs campus. Cependant, une telle décision ne peut s’appliquer que suite à une démarche formelle conjointe des ministères de la Santé et de l’Enseignement.
Et les anti-vax ?
Comme c’est le cas dans la majeure partie des pays occidentaux, le pass vaccinal est mal perçu par une partie de la population, qui y voit une atteinte à la liberté. Azzedine Ibrahimi a tenu à clarifier les choses dans son passage sur 2M. « L’Etat-Providence a le droit de réduire une liberté au nom de l’intérêt général, qui est, en l’occurrence, la sécurité sanitaire et de facto l’immunité collective », a argué l’expert, ajoutant que « la liberté de chacun s’achève à celle d’autrui ». « Une personne non vaccinée porte préjudice à la société en circulant et en portant le virus », a-t-il poursuivi.
À suivre attentivement l’intervention du spécialiste, on comprend clairement que les autorités sanitaires comptent sur l’engagement des citoyens et leur adhésion volontaire afin d’éviter un débat contre-productif. Ainsi, le pass vaccinal devrait être appliqué sans qu’il soit concrètement exigé, du moment que plus il y aura de personnes vaccinées, moins il y aura de contrainte.
Le pass vaccinal : le comité tranche
Dans son passage au JT de 2M, mercredi, Azzedine Ibrahimi, membre du Comité scientifique et Directeur du Laboratoire de Biotechnologie de la Faculté de Médecine à Rabat, a fait clairement savoir que la vaccination est une condition indispensable pour la vie en société. Sans dire expressément que le pass vaccinal sera obligatoire ou non dans l’espace public, le spécialiste n’en a pas moins insinué que ce document, désormais absolument requis pour échapper aux restrictions de déplacements, pourrait être bel et bien exigé dans le futur pour accéder aux lieux publics, à savoir les restaurants, les cafés, cinémas, parcs, écoles, etc. « Le pass vaccinal sera appliqué le moment venu, puisque le nombre des personnes vaccinées augmente de jour en jour », a expliqué M. Ibrahimi, arguant qu’il est nécessaire que l’Etat intervienne pour assurer la continuité de la vie sociale et économique, indépendamment des personnes qui refusent le vaccin. Interrogé sur la possibilité de l’obligation du passeport vaccinal dans les universités et les écoles à la veille de la rentrée, Azzedine Ibrahimi a donné son avis, en évoquant l’expérience de plusieurs universités américaines qui requièrent la vaccination comme condition d’accès à l’enceinte de leurs campus. Cependant, une telle décision ne peut s’appliquer que suite à une démarche formelle conjointe des ministères de la Santé et de l’Enseignement.
Et les anti-vax ?
Comme c’est le cas dans la majeure partie des pays occidentaux, le pass vaccinal est mal perçu par une partie de la population, qui y voit une atteinte à la liberté. Azzedine Ibrahimi a tenu à clarifier les choses dans son passage sur 2M. « L’Etat-Providence a le droit de réduire une liberté au nom de l’intérêt général, qui est, en l’occurrence, la sécurité sanitaire et de facto l’immunité collective », a argué l’expert, ajoutant que « la liberté de chacun s’achève à celle d’autrui ». « Une personne non vaccinée porte préjudice à la société en circulant et en portant le virus », a-t-il poursuivi.
À suivre attentivement l’intervention du spécialiste, on comprend clairement que les autorités sanitaires comptent sur l’engagement des citoyens et leur adhésion volontaire afin d’éviter un débat contre-productif. Ainsi, le pass vaccinal devrait être appliqué sans qu’il soit concrètement exigé, du moment que plus il y aura de personnes vaccinées, moins il y aura de contrainte.