Samedi soir, à 21h30, M. Nizar Baraka, Secrétaire Général du Parti de l’Istiqlal, était l’invité de l’émission «Chabab Vox» de Medi 1 TV que l’on peut traduire par «Voix de la jeunesse». Lors de ce programme diffusé en live, plusieurs journalistes se sont relayés pour lui adresser des questions sur l’actualité politique du pays.
Code pénal et Koutla
Parmi la foultitude de sujets abordés, M. Baraka a d’abord été questionné sur la polémique autour de la réforme du code pénal. «Cela fait quatre années que ce projet traîne dans les méandres de la Chambre des Représentants. Aujourd’hui, le gouvernement essaie de prolonger ce retard. Ce qui traduit non seulement le manque de cohérence au sein de sa majorité, mais dénote aussi d’une volonté manifeste de perpétuer l’état d’impunité qui prévaut dans notre pays pour l’enrichissement illicite auquel nous avons demandé l’application de peines privatives de liberté, au lieu de simples amendes. Comment se fait-il qu’un fonctionnaire coupable d’avoir touché un bakchich de 100 DHS est aujourd’hui jeté en prison, tandis que ceux qui détournent des milliards échappent au bras de la justice ?», s’est étonné M. Baraka.
Le SG de l’Istiqlal a, par la suite, été questionné sur les derniers contacts opérés avec des formations politiques, autrefois liguées dans la Koutla démocratique, dont le PPS et l’USFP. A ce propos, il a tenu à clarifier la teneur de ces rapprochements en affirmant qu’il s’agit moins d’alliances, à proprement parler, que de rapprochements en vue de trouver des points de convergence dans les projets et les idées politiques des uns et des autres.
Le SG de l’Istiqlal a, par la suite, été questionné sur les derniers contacts opérés avec des formations politiques, autrefois liguées dans la Koutla démocratique, dont le PPS et l’USFP. A ce propos, il a tenu à clarifier la teneur de ces rapprochements en affirmant qu’il s’agit moins d’alliances, à proprement parler, que de rapprochements en vue de trouver des points de convergence dans les projets et les idées politiques des uns et des autres.
Tendances
Sur la question des supposés courants divergents qui traversent le Parti de l’Istiqlal, M. Baraka a rectifié le tir en évoquant « de simples tendances qui convergent dans le même sens et sous la même idéologie du Parti de l’Istiqlal fondée sur l’égalitarisme », rappelant, dans ce registre, la forte capacité de mobilisation du parti qui a organisé plus d’une centaine de rencontres durant l’année écoulée.
Sollicité sur les dossiers épineux de la santé et de l’enseignement, le Secrétaire Général de l’Istiqlal a affirmé la position de son parti rejetant toute privatisation de ces deux secteurs sociaux stratégiques. «Permettre aux médecins du public d’exercer dans le privé, c’est tuer la santé publique au Maroc», a-t-il déclaré. Idem pour l’enseignement où M. Baraka a rappelé la nécessaire valorisation du statut des enseignants et leur réhabilitation, au lieu de dévaloriser leur rôle fondamental dans un vulgaire statut contractuel.
Pour ce qui est du programme « Intelaka », M. Baraka a affirmé le soutien sans réserve à ce chantier salvateur voulu et initié par Sa Majesté le Roi Mohammed VI en vue de favoriser la réémergence d’une classe moyenne économique ravagée par l’accumulation de mesures contre-productives conjuguées à l’indifférence de l’actuel gouvernement envers cette même classe. «Je ne suis pas Fqih pour m’exprimer sur la dimension religieuse, mais je peux dire en raison de mon expérience en tant que ministre des Finances que le taux appliqué qui ne dépasse pas celui de l’inflation est quasi-nul. Ce qui interdit de parler d’usure», a conclu M. Baraka.
Sollicité sur les dossiers épineux de la santé et de l’enseignement, le Secrétaire Général de l’Istiqlal a affirmé la position de son parti rejetant toute privatisation de ces deux secteurs sociaux stratégiques. «Permettre aux médecins du public d’exercer dans le privé, c’est tuer la santé publique au Maroc», a-t-il déclaré. Idem pour l’enseignement où M. Baraka a rappelé la nécessaire valorisation du statut des enseignants et leur réhabilitation, au lieu de dévaloriser leur rôle fondamental dans un vulgaire statut contractuel.
Pour ce qui est du programme « Intelaka », M. Baraka a affirmé le soutien sans réserve à ce chantier salvateur voulu et initié par Sa Majesté le Roi Mohammed VI en vue de favoriser la réémergence d’une classe moyenne économique ravagée par l’accumulation de mesures contre-productives conjuguées à l’indifférence de l’actuel gouvernement envers cette même classe. «Je ne suis pas Fqih pour m’exprimer sur la dimension religieuse, mais je peux dire en raison de mon expérience en tant que ministre des Finances que le taux appliqué qui ne dépasse pas celui de l’inflation est quasi-nul. Ce qui interdit de parler d’usure», a conclu M. Baraka.