Le gouvernement japonais a acté mardi la candidature d’anciennes mines d’or et d’argent au patrimoine mondial de l’Unesco, un choix vivement contesté par Séoul car le site a exploité des travailleurs forcés coréens dans la première moitié du 20e siècle. Situées dans l’île de Sado (nord du Japon), ces mines ont été exploitées à partir du début du 17e siècle et ont définitivement fermées en 1989, tout en demeurant très bien conservées.
Durant la colonisation japonaise de la péninsule coréenne (1910-1945), des milliers de Coréens y ont travaillé de force. Le Premier ministre japonais, Fumio Kishida, avait annoncé dès vendredi le projet d’inscription du site à l’Unesco pour 2023, dont la date butoir des candidatures est précisément ce mardi. Séoul avait aussitôt «profondément regretté» cette initiative et convoqué l’ambassadeur du Japon en Corée du Sud pour protester officiellement.
Durant la colonisation japonaise de la péninsule coréenne (1910-1945), des milliers de Coréens y ont travaillé de force. Le Premier ministre japonais, Fumio Kishida, avait annoncé dès vendredi le projet d’inscription du site à l’Unesco pour 2023, dont la date butoir des candidatures est précisément ce mardi. Séoul avait aussitôt «profondément regretté» cette initiative et convoqué l’ambassadeur du Japon en Corée du Sud pour protester officiellement.